• Amérindiens autochtones de l’ethnie wayana (Guyane).

     

     

     

       

    Je vais exposer la situation de la Guyane de manière imagée, pour présenter sa situation de très grande dépendance et de vulnérabilité.

     On va donc considérer la Guyane, comme un « aiglon », totalement dépendant et vulnérable.

    Cet « aiglon », a ainsi besoin qu’un « aigle adulte », s’occupe de lui, de façon permanente, et subvienne à tous ses besoins vitaux.

     « L’aigle adulte »  c’est la France, qui exerce une tutelle sur « l’aiglon » qui est la Guyane.

    Dans le monde sauvage, il s’agit d’un « processus naturel » sauf que dans ce cas-ci, « l’aiglon » ne peut pas grandir et est condamné à être dépendant.

     Pourquoi ? Eh bien parce que dans de cas précis, « l’aiglon »  ne peut pas grandir car sa croissance, son  « évolution  » sont bloqués par une « certaine forme de gestion ».

     Dans le cas qui nous intéresse vraiment, cette gestion,  c’est le statut officiel de la départementalisation qui a fait de la Guyane une « entité administrative ».

    Hors, un territoire extra-européen comme la Guyane, avec toutes ses (fortes) spécifités, son environnement et ses dimensions, ne peut gérée sous un « mode  départemental ».

     En effet, la départementalisation dépossède fondamentalement la Guyane de la gestion de ses propres affaires.

     En fait, la Guyane a besoin d’un « mode de gestion politique », et pour cela elle doit au préalable abandonner définitivement le statut de « département ».

    Bref, il faut enfin que la Guyane devienne une « entité politique autonome ».

    Il faut, que la Guyane dispose de son propre gouvernement et ait ses propres institutions.

    Ceci, pour que la Guyane soit en mesure de répondre à des problèmes fondamentaux qui la concerne (sans tutelle poltique directe !) de « façon politique ».

    Car une Guyane autonome politiquement, ça serait comme-ci « l’aiglon » avait enfin une chance de devenir un « aigle adulte » capable de répondre par lui-même, à ses propres besoins vitaux et fondamentaux.

    La Guyane est sous la domination de la France depuis 1603... ! Plus de quatre siècles... il est vraiment grand temps de se réveiller  !

    Il est grand temps que la Guyane « entre dans l’Histoire » et y trouve sa propre place !

    Parce que face à l’impérialisme, au colonialisme et à l’expansionnisme, il n’y a pas à avoir de loyalisme.

     

     

     

     


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  •  Pacemaker Press 04/05/2015 Le défilé de l'Insurrection de Pâques parcourt Falls Road jusqu'au cimetière de Milltown cet après-midi à l'occasion de l'anniversaire du soulèvement de 1916. Pic Colm Lenaghan/Pacemaker

      

       

     

    Quel est ceux qui d’un point de vue anthropologique, permet de savoir clairement si un peuple disposant d’un territoire déterminé est « majeur » ?         

    Eh bien, on dira d’un peuple qu’il est « majeur », lorsqu’il en mesure de diriger lui-même ses propres affaires sur son territoire parce qu’il a atteint un degré d’évolution suffisant, c’est-à dire en fait lorsqu’il est indépendant.

    Hors, un peuple incapable de se diriger lui-même, mais l’étant par un autre, se trouve être un « peuple politiquement mineur ».

    Et par ce seul fait, ce « peuple mineur » (en tant que construction humaine originale) est menacé de ne plus exister.

    En effet, un « peuple mineur » quelquonque, sous la tutelle d’un "peuple majeur", se trouve « à la merci » de celui-ci pour tous ce qui concerne son avenir, son destIn.

    D’une part, plus un « peuple mineur » est sous la tutelle d’un autre peuple, plus il est susceptible d’être « dilué » ou bien alors de « disparaitre ».

    D'autre part, plus un « peuple mineur » est sous la tutelle d’un autre peuple, et moins il est apte à pouvoir affronter les "soubresauts de l'Histoire".

    Des soubresauts historiques, qui pourraient potentiellement affecter, déstabiliser voire "détruire" le peuple dominant (guerre totale, pandémie, cataclysme naturel, méga-cataclysme naturel, "catastrophe apocalyptique", etc...).

    Ce « peuple mineur », ne faisant alors que subir les « répercussions » des soubresauts historiques affectant le peuple dominant.

    Bref, un « peuple mineur » disposant d’un territoire doit « choisir » s’y il veut ou non affirmer son identité propre, développer son propre projet politique, ou bien alors être dominé et/ou disparaitre.

    Un « peuple qui se trouve sous la tutelle d’un autre peuple », et, qui ne se donne pas les moyens, pour maitriser son propre destin, doit savoir si il veut à terme culturellement et identitairement « survivre » ou non.

    Ce même peuple (sous tutelle d'un autre peuple), doit également et fondamentalement savoir, s’y il veut « politiquement existé » ou non...

     

     

     


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    La Guyane, les iles Chagos, la Papouasie occidentale, ect. sont toutes des « colonies oubliées ».

    Des colonies, « sacrifiées » pour des raisons d’ordre géopolitiques et/ ou stratégiques au profit de puissances tiers.

    En effet, des puissances (grandes ou moyennes), ont « scellées » par des « arrangements » le sort de ces « colonies oubliées ».

    C’est la raison majeure, pour laquelle tous ces territoires ne figurent pas ou plus sur la liste des territoires non-autonomes de l’ONU.

    Rappelons,  que l’ONU est une organisation internationale, qui a été crée tout juste après la Seconde guerre mondiale par les « Pays vainqueurs ».

    Que le Conseil de sécurité de l’ONU, est composé de seulement, cinq pays membres permanents (dont une majorité de puissances occidentales).

    Que l’ONU, est financée en bonne partie par les Etats-Unis et que son siège qui se trouve à New York est un « nid d’espions ».

    Que d’autre part, le Comité spécial de décolonisation de l’ONU, est un organe composés d’Etats qui sont parties...

    De ce fait, ce Comité spécial de décolonisation onusien, ne constitue pas un organisme libre et indépendant et est notoirement le "terrain de jeux d’influences".

    Ainsi, la liste des territoires non autonomes selon l’ONU, inclut Gibraltar mais pas la Guyane, des territoires d’Outre-mer britanniques dans les Amériques mais aucun territoire d’Outre-mer français dans les Amériques, ect... ???

    Aunsi, les iles Chagos sont toujours colonisées à cause de leurs caratère hautement stratégique, idem pour la Guyane,...

    En ce qui concerne la Papouasie occidentale, la communauté internationale l’a cyniquement « abandonée » à « l’Ogre indonesien » en pleine Guerre froide.

    Bref, la « réalité éclatante », c’est que certaines puissances se partagent encore certaines parties du monde.

     

     

     

    Composition du Conseil de sécurité des Nations unies

    Comité spécial de la décolonisation                                                       

    Liste des territoires non autonomes selon l’Organisation des Nations unies

    How the UN Failed West Papua

                

     

     

                                                                                                         


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    –  Ken Wyatt, du Parti Libéral (conservateur), élu en 2010 au suffrage universel direct au Parlement d'Australie, il est en Australie le premier député fédéral aborigène de l'histoire (Chambre des représentants).

     

    Ken Wyatt

     

     Nova Perris, du Parti Travailliste (gauche), élue en 2013 au sufrage universel direct au Parlement d'Australie, elle est la première femme aborigène à entrer à la chambre haute australienne (Sénat).

     

    Nova Peris

     

    –  Linda Burney,  du Parti Travailliste (gauche), élue en 2016 au suffrage universel direct au Parlement d'Australie, elle est première femme aborigène à entrer à la chambre basse australienne (Chambre des représentants).

     

    Linda Burney

     

     

     

    De toute son histoire, le Parlement australien, n’aura vu siéger dans son enceinte que trois personnes autochtones australiennes !

    Il est d'ailleurs à signaler, que le premier Aborigène à avoir pu siéger au parlement australien est somme toute assez récente (2010).

    Bref, pour moi il est très clair que la suprématie blanche en Australie est encore très fortement vivace et ancré dans ce « Pays volé ».

    D'autre part, les propos tenus en 2017 par le premier ministre australien Malcolm Turnbull sur l’idée, qu’il puisse y avoir des députés indigènes au parlement australienme conforte grandement dans cette analyse.

    Il faut cependant noter, que les populations aborigènes sont une minorité démographique en Australie.

     

     


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    Je dénonce très fermement l’extrait d’un article du quotidien Libération (ci-dessous).

    En effet, l’extrait issu de cet article de Libération est insultant pour l'identité de la Guyane  et au-delà, partiellement mensonger.

    Car c’est un fait incontestable, la Guyane est géographiquement un territoire sud-américain et latino-américain.

    Bref, cet extrait très complaisant et méprisant de l’article de Libération occulte de facto la Guyane de sa géographie naturelle et du passé de l’Amérique latine.

    En particulier, l'extrait occulte de façon mensongère et éhontée, le fait colonial de la France en Amérique latine avec la colonisation historique de la Guyane.

    Surtout, cet extrait d’article établit tacitement une hiérarchie arbitraire dans les divers colonialismes européens qui ont eu lieu dans les Amériques.

    Alors, pourquoi autant de flagorneries méprisables autour de la France qui est toujours une puissance colonialiste, expansionniste et "prédatrice" ?

    Pourquoi autant d'hypocrisie, autour de la France impérialiste et expansionniste qui ne respecte pas et n’a jamais respectée les populations autochtones de Guyane.

    La France, un pays d’ailleurs défini entre autres dans le fameux Wikipedia, comme étant un « Etat transcontinental souverain »;

    Autrement, à quoi cela sert-il  de faire les « louanges » d’une puissance colonialiste qui entre autres pour maintenir son niveau économique asservi des peuples outremer ?

    En effet, le monde ne repose pas sur la justice internationale et sur une soi-disante « égalité des nations » mais sur les rapports de force !

    De ce fait, l’Espagne et le Portugal, ont été les deux « Grands gagnants » historique, de la « conquête expansionniste » en Amérique latine...

    Conséquemment, l'Espagne ainsi que le Portugal, ont été les deux  seules et uniques "Superpuissances coloniales" en Amérique latine !

    Néanmoins, il ne faut en aucuns cas occulter, le fait que d'autres puissances coloniales européennes, certes "mineures", ont participé à la conquête coloniale de cette région.

     

     

     

     

     

    L’extrait  de l’article du quotidien Libération :

     

     

     « Peut-être une nostalgie de l’engagement, qui est aussi celle d’un discours marxiste et anti-impérialiste porté par le PS. Au-delà, il y a une vieille passion de la gauche française pour les révolutions, héritée de la révolution française. Et l’Amérique latine est, après 1945, le continent qui a le plus incarné la révolution. C'est aussi une région où la  France n’est pas gênée par des questions de colonialisme ou de néo-colonialisme. »

     

     

     

     

    «Il y a une passion de la gauche française pour l’Amérique latine»

     

     

     

     


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    La France se  voit et se pense toujours comme une « grande puissance », alors qu’elle n’est plus qu’une « puissance moyenne ».

    Par exemple sur le plan économique, la France  est bien moins compétitive que l'Allemagne ou bien l'Angleterre.

     Dans le domaine militaire, la France est clairement une puissance militaire moyenne.

     En effet, la France n’a ni les capacités matérielles et ni les moyens économiques d’être une grande puissance militaire :

     

     

     –   Pas de grandes unités de blindés, pas de grandes flottes militaires,  pas de grandes bases militaires dans le monde, pas de corps de fusiliers-marins puissant, pas de grandes capacités militaires de projections aériennes et navales, moins de 500 avions de combats (tous types confondus), moins de 20 ravitailleurs, moins de 10  avions-radar AWACS, moins de 50 sous-marins (tous types confondus), un seul porte-avions nucléaire,...

     

    – Pas de possibilité d’envoyer un corps expéditionnaire militaire d’au moins ou de plus de 15 000 hommes combattre n’importe ou dans le monde,...

     

     

     

     Néanmoins, il faut  tout de même bien l’avouer, l’armée française excelle dans son rôle de « gendarme de l’Afrique ».

     Par ailleurs, la France possède l’arme nucléaire qui dans sa doctrine militaire est désormais basée sur des vecteurs aériens et navals.

    Sur la scène internationale, la France dispose d'une place parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.

    La France, un pays européen moyen, qui dispose cependant de la 2ème Z.E.E au monde.

    La France, compte également sur la Francophonie qui est son « nouvel expansionnisme » pour une influence sur la scène mondiale.

    Bref, sans ces quelques « atouts »  que j’ai cité  plus haut, la France serait un pays insignifiant dans le monde.

     

     

     

     

     

     Le hors-série de Diplomatie, Les Grands Dossiers n°44 :

     

     

    C'est pourquoi je ne partage pas la vision  "naïve" sur l'état de la France du hors-série de Diplomatie, Les Grands dossiers n°44 

    En effet, ce qui me gêne vraiment le plus dans le hors-série de Diplomatie, Les Grands Dossiers n°44, c’est le chapitre intitulé : « L’empire maritime français : enjeux et défis ». (Couverture du magazine ci-dessus, lien ci-dessous).

    Un immense empire maritime outre-mer sous juridiction française, ou la France entend à terme exploiter les matières premières, mais qui lui pose quelques problèmes, en raison de ses faibles moyens en ressources humaines et matérielles pour cet objectif.

    Notez, l'emploi du terme « empire maritime », ce qui est assez parlant  !

     

     

     

     

     

    « Empire maritime français »  :

     

     

    Cet « empire maritime français » dont on sait, qu’il est essentiellement porté par l’Outre-Mer, qui est cette « espace politico-administratif colonial »  sous tutelle de la France.

    Autrement, dans le même genre, ça me rappelle un ancien hors-série de Diplomatie, Les Grands Dossiers, consacré au Brésil, et ou la Guyane se retrouvait briévement traitée en annexe dans le numéro...

    J’en profite d’ailleurs pour signaler que ce colonialisme-la de la France qui perdure, n’est possible entre autres, que grâce à la grande complaisance de l’ONU...

    Bref, la France, malgré son impérialisme sur l’Afrique francophone et sur des peuples et des territoires coloniaux encore sous sa domination, ne semble plus guère avoir les capacités et les moyens d’être une « grande puissance ».

    La France, devrait peut-être se contenter de n’être qu’une « grande Suisse ».

     

     

     

    Les Grands Dossiers de Diplomatie N° 44

     

     

     

     


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    L’Argentine, le Brésil, le Chili, la Colombie, lPérou et le Paraguay ont pris la décision de quitter l’UNASUR (Union des Nations Sud-américaines).       

    Il reste donc aujourdhui dans l’UNASUR :  la Bolivie, l’Equateur, le Guyana, le Suriname, l’Uruguay et le Venezuela, soit 6 membres sur 12.

    Inspirée de l’Union européenne, cette organisation a été crée en 2008, à l’initiative de Hugo Chávez. L’UNASUR intègre deux unions douanières : le MERCOSUR (Marché Commun du Sud) et la CAN (Communauté Andine).

    La raison d’être de l'organisation régionale est de développer une identité et une citoyenneté sud-américaine dans un projet d’intégration sud-américain. 

    L’UNASUR compte à l'heure actuelle environ 400 millions d’habitants.

     

     

     

     

     

    La droite sud-américaine réactionnaire aux manettes :

     

     

    Ainsi, la raison du retrait de l’UNASUR par la moitié de ses membres, serait une dérive de l’organisation sous la présidence actuelle de la Bolivie.

    En réalité, il s’agirait de la volonté de la droite sud-américaine réactionnaire et aux ordres de Washington de vouloir isoler un peu plus le Venezuela et la Bolivie en provoquant la désintégration de cette institution...

    Bref, il s’agit-la,  d’une situation grave qui remet en cause l’ensemble du processus d’intégration sud-américain.

     

     

     


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    J’ai plusieurs fois constaté que Telesur Anglais sur Youtube « promouvait » le concept de « Latino à trait d’union » ou plus précisément le terme  d' "Afro-latino".

    Je signale, que j’ai une opinion relativement bonne de ce média latino americain qui prétend donner une vision de l’actualité internationale "venant du Sud".

     Autrement, je souligne que les afrodescendants d’Amérique latine et des Caraibes, sont opprimé et ségrégué dans la région en raison de leurs origines et ou ascendance.

     

     

     

     

     

     Le "caractère racial" de l’identité latino-améicaine :

     

     

     Ainsi dans le monde latino-américain, les « afrodescendants » sont systématiquement renvoyés a leur « race ».

     Ces afrodescendants, sont  « exclusivement »  identifiés à l’Afrique, alors que pour nombre d'entre eux, ils ont des ancêtres présents dans la région depuis des siècles.

    A l’opposé, des Espagnols ou bien des Portugais nés en Europe, par exemple, peuvent être « d’office » considérés comme des « Latinos », même s’y ils n’ont jamais mis les pieds de leur vie en Amérique Latine...

    Cet « exemple frappant », montre le "caractère racial" de l’identité latino-américaine (et non ethno-culturel) tel que certains la préconisent et la fantasment.

    Pourtant, la civilisation latino-américaine est culturellement et ethniquement une « civilsation plurielle et mêlée » n’en deplaisent aux suprémacistes  !

    D'une part, la civilisation latino-américaine, est incontestablement une « civilisation nouvelle dont les fondations reposent sur le contact de diverses populations » .

    D'autre part, la civilisation latino-américaine n’est pas une "ciivilisation blanche", même si elle est globalement dominée par des « Blancs  ».

     Par ailleurs, je n'ignore pas que les pays latino-américains dans leur ensemble, souffrent depuis leur origine historique, d'un complexe d'infériorité et d'une haine de soi par rapport à la civilisation occidentale.

    Je sais qu'historiquement, nombre de pays latino-américains, ont politiquement rêvé de "blanchir" leur population et de "lactifier la race".

     

     

     

     

    Approche orientée :

     

     

    Donc, ce que je reproche à TeleSur English sur YouTube c’est son approche orientée sur cette question raciale dans cette région du monde.

    En effet, ce média ne semble présenter que des afrodescendants d’Amerique latine et des Caraibes « déracinés » qui mentalement ne se considèrent  « pas chez eux » dans la région et qui ne se voient que comme des « Noirs africains déportés en Amérique latine et dans les Caraibes ».

    Ces personnes, symbolisent cette idéologie raciale de Marcus Garvey,  qui considère que les « Noirs » sont inassimilables dans tous les continents en dehors de l'Afrique.

    Alors certes, ces afrodescendants existent bel et bien dans la région, et ils sont tout à fait respectables.

    Toutefois, il y a aussi  tous ces afrodecendants qui  sont entièrement « enracinés » et qui se considérent à juste titre d'ailleurs comme des « latinos » tout court.

     

     

     

     

     

    Quelle identité et quelle « race »  pour feu Hugo Chavez :

     

     

    Et d’ailleurs, quelle serait l’identité et la « race » de l’ancien président vénézuélien Hugo Chavez  pour TeleSur English ?

    Je signale, que l'ancien président vénézuélien Hugo Chavez,  a revendiqué son métissage amérindien, européen et africain.

    Autrement, je n’ai aucun problème quand on évoque « l’afrodescendance » de personnes, au niveau d’un pays latino-americain ou bien caraibéen.

    Car Il y a effectivement dans la région : des Afro-Cubains, des Afro-Argentins, des  Afro-Boliviens, des  Afro-Péruviens , des Afro-Nicaraguayens, ect.

    Néanmoins, je ne l’accepte aucunement au niveau de l’Amerique latine et des Caraibes qui est une identité géographique "unificatrice".

    Parce que la, on essaie de « segmenter » du reste de la population ainsi que de la civilisation latino-américaine ces latinos afrodescendants.

     

     

     

     

     

    Les descendants des « destructeurs de civilisations » :

     

     

    Ceux qu’on ne fait absolument pas, pour les descendants des envahisseurs, des  pilleurs, des colonialistes, des esclavagistes, des « destructeurs de civilisations » et des immigrés européens en Amérique latine.

    En effet, jusqu’a preuve du contraire le terme « Euro-latino » n’existe pas....

    D'ailleurs, l'OEA aussi a par exemple cette tendance à « segmenter »  les diverses populations latino-américaines quelquesoit ses « bonnes intentions »,...

    Quoi qu’il en soit, je concluerais en disant que : « l’Amérique latine et les Caraibes doivent pouvoir appartenir à tous leurs habitants » sans distinctions.

     

     

     


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     La Communauté d’Etats Latino-américains et Caraïbéens (CELAC) devrait dénoncer tous les colonialismes encore présents en Amérique Latine et dans les Caraïbes.   

     Néanmoins pour diverses raisons, la CELAC ne dénonce pas tous les colonialismes encore présents dans la région.

    Et cela est problématique, car l’Amérique Latine et les Caraibes ne sont pas encore totalement libérés du colonialisme.

    Quoi qu’il en soit, la CELAC à pris fait et cause pour la décolonisation de Porto Rico et des iles Malouines et cela est une bonne chose.

    Toutefois, la CELAC semble avoir une sorte de « cécité » politique en ce qui concerne tous les autres colonialismes, toujours présents dans la région.

    Par exemple, pourquoi la CELAC, « oublie-t'elle » de citer nominativement, dans ses prises de position officielles, la décolonisation de plusieurs iles des Caraïbes encore colonisées.

    Je pense en particulier, à toutes ces colonies britanniques des Caraïbes, inscrites sur la liste des territoires non-autonomes de l’ONU.

    Part ailleurs, il y a aussi toutes ces « autres colonies des Caraïbes », principalement françaises et néerlandaises, également « oubliée » par la CELAC.

    Bref, l'Amérique latine et les Caraïbes sont une zone semi-colonisé (comme la Chine par le passé !) et qu'elle soit déclarée “zone de paix“  n'y changera rien.

     

     

     

     

     

    Un colonialisme implanté en Amérique du Sud :

     

     

    Autrement, il existe un colonialisme implanté en Amérique du Sud.

    Un colonialisme anachronique, aux « portes » du Brésil (qui est le plus vaste, le plus riche et le plus peuplé des pays sud-américains et latino-américains).

    Un colonialisme, dont la classe politique brésilienne sait parfaitement qu’il existe, et dont elle est pleinement consciente.

    Quoi qu'il en soit, grâce à cette « implantation coloniale », une puissance européenne (qui plus est membre de l’OTAN), est directement implanté en Amérique du Sud !

    Une puissance européenne, colonialiste et expansionniste, qui entretient d’ailleurs dans cette colonie, une base spatiale pour abriter et lancer des fusées.

    Des fusées, comme celles de type Ariane 5, qui sont homologuées par les Etats-Unis comme étant des « armes militaires »...

    Bref, c’est essentiellement ce qu’il serait important que la CELAC  qui est une organisation régionale que je respecte, intègre et prenne vraiment en compte.

    Pour finir j'ajouterais, que la CELAC devrait avoir pour mission fondamentale, de dénoncer la situation de tous les territoires colonisés latino-américains et caraibéens.

     

     

     

     

     

    Declaración Política de la V cumbre de la Celac

     

     

     

     


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  •  L'Organisation des Etats américains (OEA) à Washington, D.C.

     

     

     

     

    Comme on peut clairement le constater dans la vidéo du tweet (ci-dessous) en langue espagnole, la France  est un observateur permanent à l’OEA.

    Et en ce qui me concerne, je conteste cette situation pour la France dans l’organisation pan-américaine de Washington, et et je vais m’en expliquer.

     

     

     

     

     

    Observateur permanent à l’OEA :

     

     

    Les raisons pour lesquelles  la France à un statut d’bservateur permanent à l’OEA, sont à mon avis en contradiction avec les grands idéaux que dit porter l’organisation.

    En effet, l’OEA prétend soutenir les valeurs de liberté,  d’émancipation, de démocratie, de droits de l’homme,... pour les Amériques.

    Je signale, que l'OEA a célébré dernièrement la naissance de Simon Bolivar...

    Hors, c’est un fait, la France est une puissance expansionniste européene,active en Amérique latine et dans les Caraïbes.

    D'ailleurs, est-il vraiment nécessaire de rappeler que la France est fondamentalement un pays d’Europe Occidentale ?

    Donc dans  mon esprit, l’OEA ne devrait pas « récompenser » la France impérialiste, en lui octroyant un statut d’observateur permamanent en son sein.

    Néanmoins, la France aurait des « relations étroites » avec les Amériques, grâce à des "possessions anciennes et actuelles" dans cette région du monde.

     

     

     

     

     

     

    Enclaves colonisées dans les Amériques :

     

     

    Ainsi, l’OEA ne  pourrait nier et ignorer la « présence physique » francaise dans ses enclaves colonisées dans les Amériques.

    Cependant, la France est une puissance impérialiste dans cette région du monde, donc elle devrait avoir à mon sens un « statut vraiment bien à part » à l’OEA.

    Dans cette logique, la France devrait avoir un « statut très particulier » distinct des autres pays observateur permanent, parce qu'elle est une puissance expansionniste.

    De façon générale, je crois que statut d’observateur permanent à l’OEA, ne devrait pas être accordé à la France ou à toutes autres puissances expansionnistes dans la région.

    ce statut prestigieux et honorifique donné à une France, qui paradoxe, se présente "comme ayant soutenue la libération de plusieurs pays latino-américains", mais qui en même temps, se trouve être une puissance qui a des colonies en Amérique latine et aux Antilles.

    Quoi qu’il ‘il en soit, la France n’est pas et ne sera jamais un pays américain, même à travers ses dépendances coloniales arriérés et sous-dévelepppés !

     

     

     


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     Comme le montre clairement le deuxième lien url ci-dessous, la station Tropiques FM , à depuis bien longtemps « dévié » de son objectif initial.

     Ce deuxième lien url, a surout le mérite, de révéler à tous, la mentalité "pigmentaire" ambiante des animateurs de Tropiques FM.

     En effet, Tropiques FM  n’est plus ou n’a d'ailleurs jamais été une station de radio qui diffuse de la musique issue de "tous les Outre-Mers".

     Car, Tropic FM est de facto une « radio militante » qui a pris fait et cause pour la « cause noire » et qui est pro-africaine.

     D’ailleurs, dans « l’idéologie » de Tropiques FM, les « Antillais » ne sont que des « Africains déportés aux Antilles » donc sans identité propre, originale et nouvelle.

     Cette conception, qui nie tout particularisme ethnique (réel et distinct), géographique, culturel, …, enferme les « Antillais » dans une « logique et une dynamique de race ».

     Ce qui fait que Tropiques FM, peut ainsi à l’occasion devenir un vecteur d’un « noirisme et d’un afrocentrisme  militant ».

     Tropiques FM, qui est une station de radio médiocre, assez décevante, "folklorique", « anti-intellectuelle », et d’ailleurs quasi-exclusivement dédié au divertissement.

     Sur le plan capitaliste, Tropiques FM, n’est même pas possédé par un « Antillais », mais par une personne qui n’appartient même pas à la « communauté antillaise ».

     A ce sujet, je rappelle la grève de la faim « théâtrale » de M. Claudy Siar, dans les locaux de la station de radio Tropiques FM....

    Bref, les « Antillais » se sont « emparés » de la station de radio Tropiques FM, ceci au détriment de toutes les autres « populations de l’Outre-Mer ».

    Ces "Antillais", qui ont fait  « serment d’allégeance identitaire et idéologique » à « l’Afrique, aux Africains et à toutes ses diasporas ».

    Bref, dans les faits Tropiques FM, est une « station de radio exclusivement antillaise », afrocentrée, pan-africaine et pro-africaine.

    Tropiques FM, n’est ainsi objectivement pas, une station radio, dédiée exvlusivement aux soi-disant « Français de l’Outre-Mer ».

     

     

     

     

    www.tropiquesfm.net

    Pour que l’ensemble des animateurs de Tropique FM restent

     

     

     

     


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    L'Ecosse jouit d’un statut particulier, prestigieux et très avantageux, dans le système politique britannique.   

    D’ailleurs, le problème des West Lothians symbolise parfaitement cette réalité politique.

     

     

     

     

    Le problème des West Lothians :

     

     

    La raison est  que l’instauration du Scottish Parliament en Ecosse fait polémique au Royaume-Uni.

    En effet, les membres du parlement d’Edimbourg ont le droit de siéger outre leur parlement local à la Chambre des communes anglaise et britannique.

    Ces parlementaires écossais, peuvent donc également voter des lois pour l’Angleterre, le Pays de Galles et l’Irlande du Nord.

    A l’opposé, les  représentants élus de ces trois nations, n’ont aucun pouvoir pour voter sur la législation propre à l’Ecosse...

    Cette problématique connue comme la Question du West Lothian, vaut certaines critiques au système mis en place.

     

     

     

     

     

    La puissance politique de l’Ecosse :

     

     

    Quoi qu’il en soit, en dehors de l’Angleterre, c’est l’Ecosse qui est la nation la plus « puissante politiquement » du Royaume-Uni.

    En effet, l’Ecosse est politiquement très autonome au sein du Royaume-Uni.

    Alors que, l’Irlande du Nord est semi-autonome et que le Pays de Galles est sous un régime de décentralisation administrative.

    Autrement, l’Ecosse cherche à obtenir bien plus de pouvoirs politiques de la part de Londres ce qui lui donnerait une « super-autonomie »l

     

     

     


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     Ce qu’explique M. Francis Perrin, expert du secteur pétrolier,  dans une récente interview d’Outre-Mer 1ere ( voir le lien ci-dessous), en ce qui concerne la Guyane et la loi sur la fin des hydrocarbures de M. Nicolas Hulot,  est vraiment condamnable.

    En effet, en lisant attentivement cette interview, on se rend compte que cette loi est très symbolique pour la France qui produit du pétrole de façon dérisoire.

    Surtout, on saisit que la France peut decider unilatéralement et en dernier ressort, de maintenir la Guyane dans dans le sous-développement, et l'arriération.

    On apprend également, que plusieurs gouvernements français, ont sapé le transfert de compétences qui aurait pu permettre à la Guyane de renouveler les titres en mer !

    Bref, l'article nous apprend comment des gouverments francais successivement ont « baladés »  la Guyane durant une dizaine d'nnées au sujet du pétrole guyanais et de son exploitation.  

     En fait il s'agit-la, d'un profond mépris de la France impérialiste par rapport à la Guyane, un "territoire du Sud" colonisé et arriéré.

    La Guyane est maltraitée par la France parce que fondamentalement elle est une colonie avec une population essentiellement d'origine non-blanche.

    D'ailleurs, la France a toujours pris e développement économique de la Guyane par « dessus la jambe » et entrave volontairement celui-ci. 

    La France n’a pour projet pour la Guyane que de l’asservir et de l’exploiter stratégiquement pour ses intérêts et ceux de l’Europe.

    La France colonialiste n’à pour objectif que d’occuper la Guyane, d’aliéner son peuple et de négliger ce territoire de façon générale.

    D’ailleurs, la loi sur la fin des hydrocarbures de M. Nicolas Hulot à en réalité "été faite" pour la Guyane.

    Cette loi sur la fin des hydrocarbures, dont M. Nicolas Hulot ne pourra à priori  voir l’aboutissement en 2040. Une loi cynique.

    Cette loi a été faite pour un « pays développé du Nord », qui a les capacités de passer a un autre type d’économie avancée.

    Néanmoins, cette loi est "infamie" pour la Guyane qui est un territoire qui appartient virtuellement au Tiers-monde...

    Bref, la leçon de tout cela, c'est que  la Guyane ne peut pas et ne doit pas compter sur la France.

    Parce que, la France qui a une longue histoire coloniale applique cyniquement et depuis longtemps une politique qui place la Guyane en "territoire du Tiers-monde en sursis" .

    D'ailleurs, la France n’a qu’une seule « stratégie » en Guyane et c’est de maintenir sa dépendance pour pouvoir assurer sa présence dans le territoire sud-américain.

    Mais en réaction, la Guyane devrait absolument s’autodéterminer et disposer de son propre gouvernement.

    En effet, la Guyane devrait rejeter de toutes ses forces cette politique de domination, de dépendance et d'assistanat voulu par la France.

    Je souligne que la Guyane « n’est pas, n’à jamais été, et ne sera jamais, la France et une partie de l’Europe ».

    La Guyane est sud-américaine et latino-américaine, et elle doit intégrer sa région géographique en priorité et interagir avec tous ses voisins.

    Je signale que le territoire sud-américain à cause de la France ne dipose toujours pas d’une économie industrielle et vit sous perfusion.

    Alors, quand est-ce que la Guyane décidera t’elle donc enfin de « relever la tête » pour sa dignité, pour sa liberté et pour sa fierté ?

     Le peuple guyanais doit dénoncer cette hégémonie de la France sur la Guyane et ne doit plus rester passif comme il l'est depuis des générations.

     

     

     

     

     

    Fin des hydrocarbures : « Cela fait 17 ans que l’on balade la Guyane » selon un expert [INTERVIEW]

     

     

     


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    Ce matin, j’ai consulté le compte Twitter du maire de Londres Sadiq Khan, et j’ai été interpellé par sa promotion du « Mois de l’Histoire des Noirs ».

    Pourquoi cela ?  Eh bien parce que, celui qui est le maire de la capitale britannique, mettait en avant une « fête raciale ».

     Et, il faut bien l’avouer, cela m’a vraiment déçu et agacé… 

    En effet, le « Mois de l’Histoire des Noirs », est la seule « fête ouvertement raciale » et officielle pour une « minorité ethnique » légale au Royaume-Uni.

    Les sociétés occidentales  (les "sociétés blanches") sont très pernicieuses pour certaines populations parce qu’elle les enferment dans la « race » au seul prétexte de la couleur de leur peau.

    Ces sociétés, veulent que certains minorités bien précises, et plus que d'autres, forment chez elles des "communautés raciales".

     Mais, qui pourrait par exemple sérieusement imaginer un seul instant, par principe et par "symétrie", l’institution d’un « Mois de l’Histoire des Blancs »  ?

     

     

     

     

    L'essentialisation raciale banalisée

     

     

    Autrement, la plupart des minorités ethniques, nationales, linguistiques ou religieuses au Royaume-Uni se définissent avant tout en tant que « Culture » et ont des fêtes culturelles ou religieuses officielles.

     Sadiq Khan, lui-même, est perçu dans la société anglaise, comme étant d'origine pakistanaise, comme étant de confession musulmane et comme étant Asiatique...

    D'ailleurs, le maire de la capitale londonienne s’est rendu récemment à un festival célébrant les « Cultures asiatiques »… 

    Bref, les seules « populations non-blanches » qui dans la société britannique semblent « totalement enfermées » dans le « Champs de la race » et  dans « l'enfermement pigmentaire » sont les personnes dite « d'ascendance africaine »

    Cet « enferment pigmentaire » racialiste s'appliquant  y compris aux personnes « d'ascendance croisée ».

    C'est vraiment à signaler, quand on sait que les termes raciaux de "race jaune" et de "race rouge" (entre autres), sont tombé en désuétude...

    En l'occurence, on crée une "anthropologie totalement à part", une "Autre anthropologie", une "anthropologie spéciale", pour certaines populations, et c'est un fait saillant des sociétés occidentales.

    Toutefois, je dois avouer qu’il n’y a pas que le maire de Londres qui célèbre ce « mois pigmentaire », en effet il y a aussi la Première ministre Theresa May, la Royal Navy,...

    On notera, que les autorités britanniques honorent le panafricanisme et le noirisme, pour les populations "d'ascendance africaines et antillaises" du Royaume-Uni.

    Quoi qu'il en soit, au Royaume-Uni il existe un racisme systémique propre à cette nation (comme dans l'essentiel des pays occidentaux).

    Ainsi, le systéme de classification ethno-racial légal du Canada avec son concept bien particulier de « métis » qui est notoirement distinct de celui du Royaume-Uni, etc.

    De fait, la plupart (sinon la totalité) des pays occidentaux sont des sociétés fortement racialistes.

     Car dans les pays occidentaux, la couleur de la peau et  l’identité raciale ça compte !

     

     

     

     

     

     Le « Mois de l’Histoire des Noirs », une institution afro-américaine :

     

     

     Sinon, le « Mois de l’Histoire des Noirs » est une institution afro-américaine à la base.

    Une institution qui glorifie le « Monde noir », la « Culture noire », « l’Histoire des Noirs », la « Science Noire », ect. et qui s’est exportée en Grande-Bretagne, au Canada,…

    Une institution qui est selon moi, un des reflets de ce que les WASP aux Etats-Unis ont fait des Afro-américains.

    C’est à dire, une « race » comme le disait Ta-Nehisi Coates dans une de ces interviews. Autrement dit, comme un « groupe racial distinct maintenu à distance » des Blancs.

    C’est à dire, des « racisés enfermés dans le racisme systémique blanc » des Etats-Unis et dans leur "culte de la race" comme symbole de "fierté" et identitaire.

    C’est à dire, des « racisés impuissants face à la suprématie blanche américaine, et ceux même après le "combat historique" de leur grand (et conciliant) leader Martin Luther King.

    Je signale, que les Etats-Unis ont un “instinct racial primitif“ très fort, et que ce pays ne s'est officiellement déségrégué, que sous forte et intense pression internationale....

    Les Etats-Unis, ne sont pas un pays assimilationniste au sens ou on l‘entendrait en France, mais par "défaut", une nation ou les "races cohabitent".

    En effet, les Etats-Unis en tant que pays, à l‘origine ont été historiquement "créés par des Blancs" pour une “civilisation, un peuple et une nation blanche“.

    Autrement, je souligne, qu'une "anthropologie distincte", qu'une "anthropologie différente", qu'une "anthropologie totalement à part" a été crée, et est "consolidée", pour les noirs américains aux Etats-Unis !

    Le Blanc américain, se considérant comme le "Pilier de la civilisation" aux Etats-Unis, le concept de “race“, lui permet de “sanctuariser“ sa soi-disant supériorité génétique  et sa prétention à l‘exceptionnalisme ethnique par rapport au “Noir“ “inférieur“.

    Quoi qu‘il en soit, l’Afro-américain ne semble « fondamentalement » se percevoir qu’au travers de la couleur de sa peau et de ses traits physiques .

    Son  univers mental, ainsi que son psychisme, sont envahis par le concept de « race » et de « noirceur ».

     Pour l’Afro-américain, « être Noir » équivaut semble-t‘il à une identité culturelle/une identité ethnique.

     Néanmoins, il n’y a pas que l’Afro-américiain, car c’est le lot d‘une bonne partie de ce que l’on désigne comme « afro-descendants ».

     Je pense par exemple aux Haïtiens.  L’Haitien aime souvent dire de son pays Haiti qu’elle est la « première République noire du monde ».

    Cependant, il ne « pense pas » à mettre en avant qu’Haiti  est le « deuxième pays des Amériques à être devenu indépendant ».

    Ou bien alors, qu’Haiti est rien de moins que le premier pays en Amérique latine et dans les Caraïbes à être devenu indépendant et pour moi, c‘est assez révélateur.

    Ces glorieux faits, ont d’ailleurs été mis en exergue par des leaders politiques tels que : Fidel Castro , Hugo Chavez,...

    Et puis, il y a aussi, les Afro-brésiliens qui souffrent de la ségrégation au Brésil et qui s’enferment globalement dans une surenchère raciale afrocentrée.

     Autrement, l’identité afro-caraibéene est ethno-raciale par définition, et quoi qu’on en dise, elle n’est pas inclusive et ouverte sur l'autre.

    En conclusion, c’est une déception pour moi de voir que ceux qui sont les victimes du racisme par excellence supportent consciemment ou bien inconsciemment le concept de race au grand détriment de l’identité culturelle.

     

     

     


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    La France qui maintient sous son joug colonial la Guyane, la Guadeloupe et la Martinique, ne sera jamais membre de l’ALBA-TCP.       

    La France ne sera également jamais membre du MERCOSUR. Pourquoi ?

    Eh bien, parce que la France est une puissance colonialiste, et qu’elle n’à pas à se servir de colonies pour s’imposer sur d’autres continents.

    La France est un pays impérialiste, et le leader de la « France insoumise » rêve  s’il croit que son pays se servira de toutes ces colonies sous-développées pour que celui-ci fasse « l’intéressant »  en Amérique latine.

    D’ailleurs, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas, qui ont également des « colonies américaines », pourraient aussi envisager « d'intégrer » l’ALBA-TCP !

    Néanmoins, l'Amérique latine  n’est pas la « Françafrique ».

    Ainsi,  l’Espagne ne pourrait avoir une politique néo-colonialiste envers ses ex-colonies latino-américaines, du même genre, que celle que la France exerce à l’heure actuelle en Afrique francophone...Cela, est tout simplement impensable; inimagineable !

    Bref, le continent latino-américain est digne et jamais il n’admettra une puissance colonialiste européene comme la France dans ses rangs. 

    Mais surtout, il ne faut en aucun cas l’oublier, l'ALBA-TCP est une organisation inter-gouvernementale anti-impérialiste latino-américaine et caraïbéene.

    Quoi qu'il en soit, la Guyane et les Antilles ne sont pas les  « instruments »  de M.Mélenchon, l’opportuniste et le colonialiste sans dignité. 

    Voila une réalité, que M. Jean-Luc Mélenchon devra vraiment saisir. 

    D’ailleurs, je rappelle au Camarade Mélenchon  que tous les peuples ont le droit naturel d’être libres et le droit à l’autodétermination. 

    Bref, le Camarade Mélenchon devrait plutôt plaider pour que la France cesse d’occuper la Guyane, la Guadeloupe et la Martinique.

     

     

     


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    Le CRAN est une petite association qui dès ses origines à susciter la polémique. En effet, cette association n’à en réalité aucune légitimité. Elle ne représente absolument aucune « communauté ».

    En fait, le CRAN est un petit collectif africain et non Antillo-guyanais.

    D'ailleurs, le CRAN n’est socialement et politiquement ni représentatif des Africains ou des Antillo-Guyanais.

    D'une part, comme pour SOS Racisme, le CRAN  n’effectue pas d’actions sérieuses et efficaces en matière de lutte contre le racisme en France.

    D'autre part, le CRAN est une association fantoche acquise à un système qui pense l’identité française en « raçisant » et en essentialisant certaines populations.

    Ensuite, cette association n’est aucunement l’émanation d’une  « communauté noire de France » ou « d’associations noires de France ».

    Des groupes ou des entités, qui  en France n’existent pas objectivement. Surtout légalement.

    Quoi qu'il en soit, le CRAN défend de facto le concept « d’identité raciale » et le « système ethno-racial » tacite de la société française.

    Un système ethno-racial qui « essentialise » certaines populations et nie leur complexité  (identité culturelle, identité géographique, identité mixte,...).

    En outre,  le CRAN instrumentalise la période révolue de l’esclavage dont il a fait son « totem » identitaire ethno-racial.

    Sinon, le CRAN a été fondé par Patrick Lozes son premier président, qui a été empêtré dans des affaires de corruption en lien avec l’association...

    Le CRAN, cette soi-disante « association d’associations », influencé et infiltré à  divers niveaux par des « Blancs ».

    Le CRAN, cette plate-forme du wokisme en France financée par l'Etat français.

    Bref, le CRAN est une association fantoche dont le but réel  est d’habituer implicitement la société française, à la présence  et l’existence d’une soi-disante « communauté noire » de France en fait fantasmée.

     

     

     

     

     

    Construction sociale de la société française :

     

     

    Cette « communauté noire de France » étant en réalité  une construction sociale de la société française.

    Notamment,  à travers  les journaux, les émissions, les revues, certains politiques français, les forums,…

    Cette soi-disante "communauté" est une émanation directe de « l’imaginaire colonial français » et de l’assignation identitaire par rapport à la couleur de la peau.

    Cette soi-disante "communauté de race", est un « fantasme francais par simple mimétisme » de la communauté historique noire aux Etats-Unis.

    Cependant, le CRAN , est une association malhonnête , parce qu’il est  catégorisé « association de lutte contre les discriminations » par la presse française, alors que le président Louis-Georges Tin et le site web du CRAN, ne dissimulent guère la véritable vocation du collectif qui est d’être un soi-disant  « lobby de la communauté noire » en France.

    Par « communauté noire de France », comprenez les Africains, les Antillo-Guyanais et autres populations affiliées.

     Quand à la page Wikipedia du CRAN, celle-ci est particulièrement alambiquée.

    En effet, cette page démontre la confusion.extrême et  l’hypocrisie quand à la notion de race et de groupes ethno-raciaux en France.

    Autrement, cette page nous apprend que le sociologue « non-racisé », Michel Wieviorka, joue un « rôle-clé » au sein du CRAN !

    Quoi qu’il en soit, je rappelle qu’en France, il n’existe pas de système de classification ethno-racial légal  comme au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis.

    Ensuite, je rappelle qu’a une époque certains politiques français voulaient (pour raisons idéologiques !) faire  supprimer le terme « race » de la Constitution française.

     

     

    Patrick Lozès rattrapé par la justice?

    Le Cran à l’arrêt et à couteaux tirés

     

     

     


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  • Centrafrique : violents combats entre l’armée française et un groupe armé Crédits photos © EMA / ECPAD.

     

             

     

     

     Pour que l’impérialisme français, qui est une politique de domination, d’influence et d’exploitation de la France envers divers nations, peuples et  leur territoires à travers le monde soit vaincu et appartienne au passé, il faut principalement  :

     

     

     

    A. Que la Françafrique  soit « détruite et jetée définitivement dans les poubelles de l’Histoire ».

     

    Et que par conséquent, que les nations africaines francophones, se « libèrent » de ce dispositif néocolonialiste français qui contribue à la pauvreté, au manque de démocratie et à l’assujettissement de ces peuples africains et à la puissance économique de la France.

     

     

     

    B.  Que l’Outre-Mer soit totalement démantelé.

     

    Parce que, cet ensemble politico-administratif colonial, participe à la politique stratégique, d’influence et de puissance française  dans le monde.

    D'autre part, cet espace colonisé sous domination française, pourrait dans l’avenir être une source de profits économiques non-négligeables pour l’Hexagone.

     

     

     

     

     

    Les territoires de l’Outre-Mer sont maintenu dans l’arriération :

     

     

     

    Un simple constat, les peuples dit de l’Outre-Mer sont maintenus dans l’assistanat.

    Autrement, les territoires de l’Outre-Mer sont sous-développés et sont maintenus pour la grande majorité d’entre eux dans l’arriération.

    En effet, aucuns des territoires de l’Outre-Mer ne disposent d’une économie moderne et diversifiée.

    D'ailleurs, la plupart des territoires de l’Outre-Mer,  sont « enfermés » dans le secteur primaire de l’économie.

    Les territoires de l’Outre-Mer pour la majorité, n’ont ni capital ni d’outil productif au sens le plus libéral du terme.

    Ainsi, Mayotte, est un territoire particulièrement sous-développé qui a d’ailleurs le PIB le plus bas de l’espace colonisé qu’est l’Outre-Mer.

    La Guadeloupe et la Martinique, ont des économies archaïques (canne à sucre, bananes, tourisme,...) et ne sont pas économiquement compétitives dans la zone des Caraïbes.

    La Guyane, seul territoire continental de l’Outre-Mer (et de loin le plus vaste), est enclavée et sous-développée, et a été transformée en base spatiale pour les intérêts stratégiques de la France et de l’Europe.

    La Réunion, est une petite île sous-développée (et surtout surpeuplée) dont l’économie est archaique.

    La Polynésie, loin des clichés des belles Vahinés, est un territoire pauvre dont la moitié de la population, vit sous le seuil de pauvreté, et dont une bonne partie de la jeunesse n’à pour perspective que de vouloir s’engager dans l’armée française pour avoir un avenir...

    La Nouvelle-Calédonie, dispose d’une mono-économie minière (basée sur le nickel), significativement soutenue par la France.

    Saint-Pierre-et-Miquelon, dépend largement des dotations françaises idem pour Wallis et Futuna. 

     On notera, que les territoires de l’Outre-Mer les « plus avancés politiquement », sont en fait des semi-colonies (la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie).

     En conséquence, a Nouvelle-Calédonie  et la Polynésie, sont des territoires qui subissent relativement moins la domination de la France.

    Quoi qu’il en soit, la France exerce à divers degrés sur tous les territoires de l’Outre-Mer, une domination : politique, économique, culturelle et militaire.

     En de qui me concerne, je vois l'Outre-Mer comme étant incontestablement une survivance du colonialisme, un « Empire français en plus petit ».

     En effet, cet ensemble colonial, « réunit » de façon artificielle et majoritairement des peuples extra-européens répartis aux quatre coins du monde.

    D'autre part, dans cet ensemble colonisé, la France décide arbitrairement quels populations peuvent vraiment avoir le statut de « Cultures ».

     

     

     

     

     

    Des peuples coloniaux ambigus :

     

     

    Le plus grand drame de tous ces peuples coloniaux, que la France maintient encore sous sa domination, est leur ambiguïté par rapport au colonialiste français.

     En effet, tous ces peuples coloniaux, ne semblent pas réellement vouloir se libérer du colonialiste français !

    En outre, ces peuples colonisés  extra-européens, n’ont pas de vision identitaire et politique propre et « composent » avec l’oppression coloniale française.

     

     

     

     

     

    Disparition de la Françafrique et de l’Outre-Mer :

     

     

     

    La France, semble bénéficier d’une certaine complaisance internationale en ce qui concerne son colonialisme manifeste à travers le monde.

    Les auditions à l’ONU de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie n’impressionnent pas la France, car elles ne sont pas contraignantes.

    Et si l’Outre-Mer est un espace colonisé, les peuples qui is composent pour la plupart, font preuve de peu de dynamisme et d’efficacité politique pour se libérer.

    Les peuples de l’Outre-Mer, doivent cesser d’avoir peur de l’autodétermination, et de l’indépendance totale, car cela constitue pour eux un « frein » bien trop puissant.

    Les peuples de l’Outre-Mer, doivent cesser d’être « complices » de leur propre oppression.

    Car comme je l’ai déjà dit, si la Nouvelle-Calédonie « en est la ou elle est »,  c’est parce qu’elle a utilisée le seul langage que comprend réellement le colonialiste...

    Bref, pour en finir avec l’impérialisme français, il faudra entres autre encourager et soutenir la fin de la Françafrique et de l’Outre-Mer.

    Parce que, cela mettra un terme définitif à la carrière de la France en tant que puissance colonialiste et néo-colonialiste dans le monde.

     

     

     


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    L’acteur britannique Alexander Siddig, a incarné le rôle du Premier ministre du Royaume-Uni John Hatcher, dans le film Doosmday (2008).   

     A mon avis, son rôle incarne la prise de conscience que le Royaume-Uni est multiculturel et l’intégration de certaines minorités du pays.

    En effet,  les Indo-Pakistanais au Royaume-Uni s’intègrent par exemple plutôt bien dans le système politique britannique (mais pas seulement !)...

    Bref, les Indo-Pakistanais ont réussi en un peu plus de vingt-cinq années environ à créer une véritable élite issue de leurs rangs et à disposer de capitaux importants.

    Plus concrètement, ils ont mis au point un/des « lobby(s) communautaire(s) d'influence » en adéquation avec l’establishment blanc anglo-saxon (élitiste) du pays...

    Dans tous les cas, c'est une brillante preuve d'intelligence collective et une impressionante ascencion de la population indo-pakistanaise dans la société anglaise !

    Pour tout dire, les Indo-Pakistanais, forment désormais un groupe de populations puissant et influent en Grande-Bretagne.

    En effet, il existe désormais un “Pouvoir asiatique“ en Grande-Bretagne.

    Des exemples très concrets de ce "rêve anglais" ? Sadiq Khan, fils d'un chauffeur de bus d'origine pakistanaise;  Sajid Javid,  fils d'un chauffeur de bus d'origine pakistanaise, un ancien président de la Royal Society d'origine indienne, l'homme le plus riche du Royaume-Uni est d‘origine indienne, etc.

    En termes d'anthropologie sociale, il est d‘ailleurs vraiment intéressant de voir des "non-blancs“  avoir en partie su évité les “écueils du racisme systémique anglais“ (qui ne touche pas les diverses populations minoritaires de la même façon) et être bien intégrés dans la société anglaise.

     Il est agréable d'observer qu'ils n'ont globalement pas à subir une quelconque "condition enracinée de groupe“ en tant que "population-paria“ au Royaume-Uni.

    Capitalisme et racisme étant intimement liés, comme cela a été maintes fois analysé en sociologie, il est intéressant de constater que les Indo-pakistanais ont développé une “stratégie du groupe“ qui les préserve “assez bien“ des discriminations de la société anglaise (qui est une "société raciale").

    Il faut souligner, que tout cela est possible, dans une société qui ne se considère plus comme une "société blanche" mais comme une "société à majorité blanche".

    D'ailleurs, les Anglais considèrent leur société (qui "repose" sur des principes raciaux !) comme étant la plus "évoluée" et la plus inclusive parmi les "Pays blancs".

    J'ajouterais qu'en Grande-Bretagne, les Asiatiques semblent vu par les Anglais blancs, avec les "yeux eurocentrés" de l'orientalisme.

    En conclusion, bravo à la population indo-pakistanaise britannique, pour sa clairvoyance, sa discipline, son traditionnalisme et son dynamisme communautaire et politique.

     Bravo aux Indo-pakistanais de Grande-Bretagne, pour cette organisation autour de la "réussite collective du groupe", pas comme d'autres minorités qui dans une société britannique structurellement inégalitaire, sont les "victimes par excellence" du racisme systémique (parce que incapables d'atteindrent une "organisation collective complexe").

    Certaines autres minorités, étant les victimes d'un "racialisme à géométrie varaible" et d'une ingénierie sociale britannique qui ne leur est pas "favorable".

    Ces mêmes minorités, se retrouvent alors "enfermées" dans des déterminismes sociaux (pauvreté,  "apartheid scolaire", sureprésentation carcérale, ect.)

    Ces minorités, sont globalement "enfermées" dans les mêmes secteurs socio-économiques et dans les "mêmes types de destins."

    Donc bravo aux Indo-pakistanais  de ne pas fonctionné comme un "groupe culturel éclaté" avec de temps en temps, des réussites sociales éparses. 

    Merci encore de nous démontrer concrètement la "supériorité, la force, l'efficacité, la stabilité et la robustesse anthropologique" de la culture traditionnelle.

    Et d'avoir réussi le "pari" d'une "intégration effective" et significative dans l'élite ainsi que dans les institutions politiques britanniques.

    Doomsday, est un thriller d'action de science-fiction post-apocalyptique britannique, écrit et réalisé par Neil Marshall, avec Rhona Mitra, Bob Hoskins, Adrien Lester, Alexander Siddiq et Malcolm McDowell. Le film a pour sujet central la propagation du virus fictif Reaper qui menace d'anéantir  l'humanité.

     

     

     

     


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  • Sadiq Khan et sa femme Saadiya.

     

     

     

    A mon sens, Sadiq Khan est l’exemple modèle de l’ascencion sociale rapide d'une bonne partie de la communauté pakistanaise au Royaume-Uni.

    Sadiq Khan, est le fils d’un immigré pakisatanais conducteur de bus en Grande-Bretagne et d’une mère couturière. Sadiq Khan est donc issu des classes populaires. 

    Néanmoins, cela n’a pas empeché Sadiq Khan et tous les membres de sa fratrie (6 frères et 1 soeur) de faire des études supérieures.

    Cela veut dire, qu’en l’espace d’une génération, tous les enfants de la famille Khan  se sont socialement intégré au Royaume-Uni.

    Sadiq Khan étant originaire de la comunauté pakistanaise britannique, on peut également dire que c’est aussi quelque part, la réussite de la famille traditionnelle pakistanaise, de ses structures et de ces valeurs en Grande-Bretagne.

    Son parcours est remarquable, et cela l’a conduit à devenir le premier maire musulman de Londres.

    Par ailleurs, il n’est pas interdit de penser que dans l’avenir M. Sadiq Khan puisse peut-être devenir un jour Premier ministre du Royaume-Uni .

     

     

     


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  • Palais de Westminster (Londres).

     

     

     

     

    De façon générale, le système politique anglais est raciste de l’aveu même de nombre d'Anglais de souche.

     Il y a quelques années, s’était déroulé à l’université d’Oxford, un débat vif et passionant sur le racisme dans le système politique britannique et les conclusions furent que le racisme y est très profondément ancré structurellement.

    En Angleterre, la plupart des minorités dite visibles, souffrent de ce racisme du système politique anglais.

    Et cela est d'autant plus vrai pour les Africains britanniques et les Antillais britanniques.

     

     

     

    La Chambre des communes (Londres).

     

     

     

     

    Pourquoi ce pessimisme  ?

     

     

    Eh bien, pour résumer je dirais que les Africains ainsi que les Antillais britanniques sont des « communautés secondaires » au Royaume-Uni à la grande différence de la communauté musulmane britannique ou bien de la communauté juive britannique  par exemple.

    Je précise, que je les définis de « communautés secondaires » en matière de « pouvoir socio-économique » ainsi que de « réseaux d’influences » en Angleterre, et non pas en terme de représentation sociale ou bien de poids démographique.

    D'autre part, je considère que le racisme systémique et les problèmes socio-économiques internes des populations africaines et antillaises britanniques, sont des défis majeurs pour elles en Grande-Bretagne.

    Ainsi, rien que pour la question de l’éducation, Africains et Antillais britanniques, sont globalement à la « remorque » parmi les autres communautés de Grande-Bretagne.

    On notera également, un  problème de mobilité sociale pour ce groupe racial dans la société britannique.

    Par ailleurs, ces populations, apparaissent comme bien moins « soudées » que nombres de communautés traditionnelles du pays (exogamie importante, familles monoparentales record, manque d’autorité masculine dans les familles,…).

    Autrement, je ne parlerais même pas du problème de la délinquance « endémique » dans ces populations, pour ne pas écorner un peu plus leurs images.

     

     

     

     

     - Liens url ajoutés postérieurement à la publication de ce texte -

     

    The shameless dismissal of black British people in this election shows exactly how racism in the UK works

    Black British citizens want more than complacency from this government

     

     

     

    La Chambre des Lords (Londres).

     

     

     

     

     Je signale, que la communauté musulmane (en l'occurence la communauté pakistanaise) devient puissante socio-économiquement en Grande-Bretagne.

    Entre autres, parce que cette communauté a su jparfaitement jouée la carte du multiculturalisme et la carte « musulmane »  au Royaume-Uni.

    Ainsi, nombre de maires de grandes villes britanniques, de hauts fonctionnaires, de Lords,.... sont issus de la communauté pakistanaise de Grande-Bretagne.

    Bref, je ne serais vraiment pas étonné si la Grande-Breragne mettait un  jour mettait un jour à sa tête un Premier ministre d’origine pakistanaise ou indienne.

    D’ailleurs, Sadiq Khan, le premier maire musulman de Londres (et ancien ministre dans le gouvernement Brown), est d’origine pakistanaise.

     

     

     

     

     

    Les minorités en politique en Ecosse :

     

     

     

    En Ecosse, le gouvernement écossais à un unique ministre « non-blanc » dans ses rangs, il se nomme Humza Youssaf.  Il est d’origine pakistanaise.

    Tasmina Ahmed-Sheikh, est membre du Scottish National Party (SNP) et députée à la Chambre des communes. Elle est d’origine pakistanaise par son père.

    Certains disent, que le Scottish National Party, aurait une conception très ouverte de la citoyenneté écossaise.

    Mais selon moi, cela dépend fortement pour quelle groupes culturels en Ecosse.

    En effet,  le Scottish National Party et d’autres partis ecossais ont bon nombre d’adhérents et d’élus d’origine indienne ou pakistanaise dans leurs rangs.

    Donc la question que je me pose est : ou sont donc les « nouveaux Ecossais » d’origine africaine ou antillaise au Scottish National Party, au Scottish Conservative Party, au Scottish Labour Party, au Scottish Green Party et au Scottish Liberal Democrats ?

    Notez que, le Scottish National Party, est le parti politique dominant en Ecosse.

    Sachez par ailleurs, que dans le film Doomsday (2008), le Premier ministre britannique fictif du long métrage, a un physique de type « pakistanais ou indien ».

     

     

     

    Sadiq Khan, premier maire musulman de Londres.

     

     

     

     

    Sadiq Khan never loses – and if he triumphs in London he could become Britain’s first Muslim Prime Minister

    Jeffrey Archer: Sadiq Khan will be the next Labour Prime Minister

     

     

     

     

     

     Diane Abbott :

     

      Diane Abbott.

     

     

     

    Mme Diane Abbott, serait une « potiche » et  ferait de la « figuration ethnique » depuis des années au Parlement de WestminsterC’est en tout cas ce que pensent des Britanniques avec qui j’ai discuté du racisme dans le système politique anglais.

    Mme Abbot, est diplômée de la prestigieuse université de Cambridge. 

    Elle est membre du Parti Travailliste et est la « première femme noire élue à la Chambre des communes du Royaume-Uni ».

    Dans sa vie personnelle, elle est ou fut parait-il « l’ex-amoureuse » de Jeremy Corbyn, l'actuel chef du Parti Travailiste.

     

     

     

     

     

    Chuka Umunna :

     

     

    Chuka Umunna.

     

     

     

    Chuka Umunna, est une preuve de plus, que la catégorie officielle ainsi qu'administrative de « métis » en Angleterre en l'occurence n’est tout simplement pas strictement pris en compte dans la réalité de la société anglaise, ou du moins que cette catégorie est  assez arbitraire.

    En tous cas, cette catégorie semble d’une grande hypocrisie en particulier pour les personnes en partie « noires » au Royaume-Uni.

    Néanmoins, cette tendance toucherait bien moins les filles métisses qui dans la société anglaise  seraient justement considérée comme des « métisses »...

    Alors que selon divers témoignages, les métis  dans la société anglaise, sont semble-t'il très majoritairement considérés comme des « Noirs ».

    Quoi qu’il en soit, M. Chuka Umunna, est objectivement un métis, de père nigérian et de mère irlandaise.

    Autrement, dans la presse anglaise mainstream, le politicien Chuka Umunna a été présenté comme « le futur Obama britannique ».

    Mais pour moi,  « il joue le jeu des Blancs pour entrer dans leur système politique ». Il est clairement un « pion politique » désigné par le système britannique .

    Il est un « parachuté  » sorti de nulle part, qui ne dispose pas dans sa biographie du parcours élitiste typique de tous ces "Anglais bon teint", qui aspirent à gouverner le Royaume-Uni.

    En France, il été présenté dans le journal Le Monde  comme je cite : 

    « Etoile montante du Parti travailliste, le « ministre du commerce du cabinet fantôme » brûle d’écrire une nouvelle page de l’histoire britannique en devenant le premier Noir à occuper le 10 Downing Street. »

     Bref, voila donc un métis qui devient au vu de son parcours et tel qu’il est décrit par les médias le « Noir le plus prometteur de la politique anglaise ».

     Néanmoins pour moi, c’est le « Noir de service », une « mascotte », une potiche de plus au service de sa majesté,…

     En outre, Umunna est ce symbole de « l’américanomanie » des Anglais qui veulent « copier » chez eux le phénomène Barack Obama.

     En attendant, Chuka Umunna, attend patiemment « son heure de gloire » dans les divers cabinets fantômes du parti Travailliste...

    Chuka Umunna, est avocat de formation et membre du Parti Travailliste. Il n'a pas étudié à l'université d'Oxford ou à l'université de Cambridge. Il n'est pas marié.

     

     

     * Mise à jour : Chuka Umunna a abandonné la politique britannique pour le secteur financier...

     

     

     


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