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    Pour comprendre la crise qui traverse l’Ukraine et qui l’a fait sombrer dans la violence, il faut remonter aux origines du problème.

     

     

     

     

    Origines de la crise ukrainienne :

     

     

    Tout commence, avec la décision du président ukrainien Viktor Ianoukovitch qui refuse de signer l’accord d’association négocié avec l’Union européene, lors du sommet de Vilnius, le 29 novembre 2013.

    La conférence lituanienne, devait lancer le Partenariat Oriental de l’Union européene, qui était soutenus depuis 2009 par la Pologne et la Suède, et dans une moindre mesure par l’Allemagne et la Lituanie.

    Les autres pays de l’Union Européene s’étant toujours montrés peu intéressés par le programme .

    Le Partenariat Oriental , avait un autre projet européen pour origine , celui d’une politique de bon voisinage .

    Ce programme comprenait à ses débuts des pays comme , l’Ukraine et la Biélorussie d’une part , et la Lybie (par exemple) d’autre part .

    Mais très peu de temps après, il s’est avéré que ces pays étaient très différents.

    Donc, le programme a été divisé en deux parties, une partie dénommée, Union pour la Méditerranée et l’autre partie dénommée, Partenariat Oriental.

    Toutefois, la première partie à été abandonnée avec l’avènement du  « printemps arabe » dans la région méditerranéenne.

    Ensuite, la deuxième partie, elle aussi semble vouée à l’abandon.

    Le Partenariat Oriental, devait permettre un rapprochement entre l’Union européene et six anciennes républiques soviétiques.

    D’une part, l’Arménie, la Biélorussie et l’Azerbaidjan comme l’Ukraine ont refusé de le signer.

    D’autre part, la Georgie et la Moldavie l’ont paraphé. A terme, ces pays espéraient intégrer l’Union européene.

    Hors, le Partenariat Oriental pouvait-il aboutir, sachant que tous les pays qu’il intégrait (à l’exception de l'Azerbaidjan qui s’y était retrouvé comme "faire valoir" ) seraient incorporés aux instituions de l’Union européene sans trop de réformes structurelles.

    Sachant que l’Union européene voulait sérieusement étendre ses institutions, ses règles et ses valeurs à l’espace postsoviétique, mais que la Russie s’y est opposée, alors que l’Union européene n’y était pas préparée ?

    Il semblerait que les bureaucrates européens aient vraiment crus qu’il ne s’agissait que de questions d’ordre purement économiques, et que par conséquent, Moscou, ne se serait pas opposé à un élargissement géopolitique européen vers L’Est.

    Mauvais calcul, de la part des technocrates européens et échec patent du sommet de Vilnius si vantés par eux !

    En premier lieu, le Partenariat Oriental est le projet porté par la Pologne et par la Suède.

    D’autre part, le rapprochement entre d’anciens états de l’espace post-soviétique et l’Union européene n’a jamais fait l’unanimité parmi les 28.

    Ainsi, pour la France, par exemple, association ne signifiait pas adhésion. Sachant que l’accord d’association supposait au préalable, la création d’une zone de libre échange, ce qui imposerait à l’Ukraine d’effectuer des restructurations structurelles, synonyme de privations pour ce pays.

    Toutefois, en tant que projet, le Partenariat Oriental ne disparaitrait pas, et ce programme ne serait jamais officiellement abandonné.

    Le dialogue serait maintenu avec certains pays participants, dont l’Ukraine. Officiellement, avec le Partenariat Oriental, il s’agissait pour l’Union européene de développer des liens d’intégration et de bons voisinages avec les pays eurasiatiques.

    L’Europe communautaire avait désormais un cadre qui lui permettait de dialoguer avec les ex-républiques soviétiques.

    Mais pour Moscou, il y à des objectif dissimulés de la part de L’Union européene.

    Qui seraient : d’agrandir la zone d’influence européene au maximum et celui d’avoir des partenaires orientaux, qui feraient office de zone tampon autour de la Russie, ainsi qu’un vaste espace économique et une zone de ressources à bon marché avec moins de droits et moins de privilèges.

    D’un point de vue économique, il s’agirait pour l'Europe, et selon Moscou, de contrôler le transit de pétrole et de gaz russe en Europe via l’Ukraine, la Biélorussie et la Moldavie et éventuellement de leur trouver un remplaçant partiel.

    Ainsi, l’Azerbaïdjan riche en pétrole pourrait être le pays qui résoudrait le problème.

    D’autre part, vu de la Russie, le but serait de : « soustraire les pays de l’ex-URSS, désormais nations souveraines, de la sphère et de l’influence russe ».

    L’Europe chercherait à étendre son influence, parce que ça serait une nécessité pour elle, étant donné que le « centre de gravité » économique et géopolitique mondial se déplacerait vers l’Asie du sud-est, et qu’elle laisserait le  « Vieux continent » en dehors du cercle ou se prennent les décisions les plus importantes pour la planète.

    De plus, les Russes, invoqueraient, entre autres, le fait que : « la Russie n’a pas été intégrée au projet. »

    Pour les Russes, il s’agiraient pour les responsables du Partenariat Oriental de « mettrent des bâtons dans les roues » du processus d’intégration eurasiatique entre la Russie et les pays qui pourraient en faire partie.

    Toutefois, les commissaires européens disent que la proposition à été faite à la Russie mais que celle-ci aurait refusée.

    Quand à la Russie, elle rétorque que rien de concret ne lui aurait été proposée.

    Le Partenariat Oriental, à été conçu en 2008, à l’initiative de la Pologne et de la Suède.

    Il incluait l’Arménie, l’Azerbaidjan, la Biélorussie, la Georgie, la Moldavie et l’Ukraine,

    Son but était le développement de la démocratie, la coopération économique, la sécurité énergétique et l’amélioration des liens entre personnes grâce à un nouveau régime des visas, entre autres.

     

     

     

     

     

    Pourquoi le président ukrainien Viktor Ianoukovitch, à t’il refusé de signer l’accord d’association ?

     

     

    Suite à des interventions du Kremlin, le refus surprise du président Ianoukovitch de signer l’accord de libre-échange avec l’Union européene, serait du à une volte-face, augurant par conséquent, d’un rapprochement entre l'Ukraine, le pouvoir ukrainien, et la Russie, au détriment de l’Union européene.

    Vladimir Poutine aurait fait pression sur les anciens pays de l’ex-Union soviétique pour que ceux-ci restent dans la sphère d’influence russe. 

    L’objectif ?  Former avec ces nations une union douanière eurasienne d’ici 2015, c'est à dire une union politique et économique, dont l’Ukraine berceau historique de la Russie orthodoxe, en constituerait un élément clé.

    Le 6 décembre 2013, les présidents russe et ukrainien qui s’étaient déjà rencontrés à Sotchi, sur les rives de la Mer Noire, dans la résidence du président Vladimir Poutine, se seraient rencontrés à nouveau à Moscou, le 17 décembre 2013, pour discuter de la question de l’Union douanière eurasienne et peut être pour signer à la dérobée ce partenariat stratégique.

     

     

     

     

     

    La compensation ?

     

     

    Moscou se serait engagé à acheter pour 15 milliards de dollars d’obligations émises par l’état ukrainien.

    D’autre part, la Russie aurait acceptée de baisser d’un tiers le tarif de ces livraisons de gaz à L’Ukraine.

    Etant donné que la nation ukrainienne dépend de la Russie pour son approvisionnnement énergétique.

    En outre, il est aussi un pays de transit, puisque 60% du gaz russe vers l’Europe passe par l’Ukraine.

     

     

     

     

     

    Qui est le président ukrainien, Viktor Ianoukovitch ?

     

     

    Viktor Ianoukovitch, 63 ans, à la tête du Parti des régions, à été élu président de l’Ukraine en 2010, et il compte se représenter en 2015.

    Le président ukrainien dont les manifestants réclament la démission a grandi dans l’est de l’Ukraine, le Donbass industriel, une région russophone liée à la Russie.

    Ancien gouverneur de Donetsk, il avait initialement accédé à la présidence du pays en 2004, avant que n’éclate la Révolution Orange, motivée par des soupçons de fraude le concernant : le scrutin fut annulé et de nouvelles élections eurent lieu.

    Finalement, c’est son adversaire politique, Viktor Ioutchenko, qui accéda au pouvoir.

    Mais en 2010, Viktor Ianoukovitch élu cette fois dans les règles, lui succéda en 2010.

    Appréciant la chasse et les voitures de luxe, rejetant être un leader populiste, il a su modifier son image à grands coups de promesses de « justice sociale ».

    Président autoritaire, il a avantagé son fils, un dentiste devenu roi du charbon, à la tête d’une fortune de 100 millions de dollars et l’une des personnes les plus influentes d’Ukraine.

    Le président Ianoukovitch à aussi fait emprisonner sa rivale la charismatique femme d’affaire Ioula Timochenko, condamnée à sept ans de prison pour abus de pouvoir. Hors l’Union euopéene réclame sa libération.

     

     

     

     

     

    Quel est le rôle des oligarques dans la crise ukrainienne ?

     

     

    Derrière la classe politique en Ukraine règne en réalité ceux qui ont le pouvoir économique, ce sont les oligarques ukrainiens.

    On peut citer l’homme le plus riche du pays, Rinat Akhmetov, 39ème fortune mondiale, pape du football ukrainien et propriétaire de la chaine de télévision Ukraïna.

    Ou encore, Dmitro Firtach, qui a bâti sa fortune sur le gaz et l’industrie chimique.

    Il y a aussi Viktor Pintchouk, un amateur d’art qui organise une conférence annuelle à Yalta sur le choix européen.

    Ou bien encore Petro Porochencko, le roi du chocolat ukrainien, qui souffre de l’embargo imposé par Moscou depuis quelques mois.

    Hors ces jours-ci une rumeur se répand selon laquelle les oligarques proches du pouvoir abandonneraient le président Ianoukovitch.

     

     

     

     

     

    Pourquoi l'Ukraine est-elle divisée entre Est et Ouest ? 

     

     

    Parmi les slogans criés par les manifestants à Kiev, il en est un qui revient souvent : « Est et Ouest ensemble ». Pourtant, la chose ne va pas de soi et les clivages ethniques entre l’Est et l’Ouest de l’Ukraine sont aujourd’hui affutés.

    L’Ouest de l’Ukraine faisait partie de l’empire des Hasbourg austro-hongrois, jusqu’a son démantèlement après la première guerre mondiale. A l’opposé, l’Est de l’Ukraine est russophone et russophile.

    La population de l’Ukraine, un pays devenu indépendant en 1991 à la chute de l’URSS, compte 17% de Russes, essentiellement installés à l’est et au sud. Toutefois, le russe est aussi parlé à Kiev qui compte 2,8 millions d’habitants.

    La différence identitaire est aussi religieuse. L’église orthodoxe du patriarcat de Kiev et l’église gréco-latine (uniate) implantées dans l’ouest du pays, soutiennent les manifestants pro-européens, alors que l’église orthodoxe du patriarcat de Moscou, implantée dans l’est ukrainien russophone penche plutot du coté des intérêts de la Russie.

    Les deux premières églises se sont beaucoup impliquées dans le mouvement de solidarité en faveur des manifestants pro-européens.

    Ces jours-ci, le patriarche de l’église orthodoxe ukrainienne à averti contre un risque de guerre civile dans l’Ukraine divisée.

     

     

     

     

     

     Quel peut être l’avenir de l’Ukraine ?

     

     

    A travers cette crise et tous ces drames qui parsèment cette révolte du peuple ukrainien, la nation ukrainienne serait amenée à choisir entre plusieurs voies possible pour son futur.

    Kiev pourrait ainsi vouloir se rapprocher de l’Union européenne et de l’OTAN, garder une position de neutralité pour ne pas froisser la Russie et servir de pont entre l’Europe et l’Eurasie, ou entrer dans l’Union eurasiatique et se rapprocher de Moscou.

    Enfin, l'Ukraine pourrait être confrontée au choix de rester un état unitaire, ou bien de devenir un état fédéral ou de voir certaines parties de son territoire se séparer définitivement d’elle.

     

     

     

     

    Le président destitué, Timochenko libérée : l'Ukraine bascule

     

     

     

     

     

    Vidéos annexes :

     

     

    Attention, certains scènes des vidéos peuvent choquer les âmes sensibles !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Les minuscules îles Saint-Pierre et Miquelon se trouvent au large de l’île géante canadienne de Terre-Neuve. Or, ces deux bouts de terre au large de la côte est canadienne dans l’océan Atlantique sont assis sur ce qui semble être un énorme gisement riche en hydrocarbures.     

    La richesse du sous-sol marin à cet endroit a été confirmée au fil de plusieurs enquêtes menées par les compagnies pétrolières depuis une vingtaine d’années déjà.

    La souveraineté des eaux au sud des îles Saint-Pierre et Miquelon est au cœur d’un conflit territorial qui oppose la France et le Canada également depuis une vingtaine d’années. 

      

     

     

     

     

     

    Lien url :  Le conflit entre le Canada et la France s’aggrave autour de Saint-Pierre-et-Miquelon

     

     

     


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    A l'occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, l'Opéra de Sydney présente une pièce sur les combattants aborigènes. Plus de 400 d'entre eux ont participé à la Grande Guerre et ont été oubliés dans la mémoire collective australienne.        

     

     

     

     

     

    Lien url :  Première Guerre mondiale : les poilus aborigènes sortent de l'ombre

     

     

     


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    Une classe politique unanime, des médias focalisés sur la commémoration « planétaire » : les funérailles de Nelson Mandela suscitent l’union sacrée autour du combat que le militant de l’ANC a incarné. Pourtant, quand Nelson Mandela est jeté en prison à perpétuité, il n’en était rien. La France et ses grandes entreprises sont l’un des plus fidèles soutiens au régime raciste de Pretoria, lui vendant armements, centrales nucléaires et technologies industrielles, tout en contournant allègrement les sanctions des Nations Unies. A l’époque, les protestations étaient bien rares.  

     

     

     

     

     

    Lien url :  Quand la France et ses grandes entreprises investissaient dans l’apartheid

     

     


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  • Vue d'artiste de l'avion Rafale brésilien (Pinterest).

     

     

     

     Le  site WikiLeaks a publié un document qui fait douter de la principale raison de l'intérêt brésilien pour l'achat d'avions de chasse français : la possibilité de transférer la technologie de construction.

    Selon une dépêche que la ministre conseillère Lisa Kubiske a envoyée à Brasilia en novembre 2009, de nombreux composants des avions français sont fabriqués aux Etats-Unis, comme l'indique l'un des derniers câbles publiés par Wikileaks en portugais [pt] :         

     

     Traduction :

     

     " Pour Lisa, la campagne française ment : « Ces derniers mois, l'effort de vente français s'est basé sur des affirmations trompeuses, voire frauduleuses, selon lesquelles ses avions de combat n'impliquent que des contenus français (ce qui l'exempterait des lourds contrôles d'exportation aux Etats-Unis) .Mais ce n'est pas juste. Une analyse de la Defense Technology Security Administration (DTSA) a trouvé une forte présence de contenu américain qui comprend des systèmes de ciblage, des composants radar et des systèmes de sécurité, tout ce qui nécessitera des licences des Etats-Unis.

     

     Citation originale : 

     

     " Para Lisa, a campanha francesa é mentirosa : 'Nos últimos meses, o esforço francês de vendas vem se baseando em alegações enganosas, se não fraudulentas, de que seu caça envolve apenas conteúdo francês (o que o isentaria dos de incômodos controles Unidos). Mas isso não procéder. Uma análise da Administração de Segurança da Tecnologia de Defesa encontrou alta presença de conteúdo norte-americano, o que inclui sistemas de mira, componentes de radar e sistemas de segurança que requererão licenças norte-americanas ».

     

     

    Ricardo Stuckert/Ag. Brésil / Attribution Creative Commons 2.5 Brésil

     

     

    La question de l'indépendance de la France dans la fabrication des machines reste posée. Mais, il n'y a aucun doute sur les relations étroites entre Dilma, Lula et Sarkozy, comme on a pu le voir lors du sommet du G-20 le mois dernier.

     

     

    Jusqu'à présent, l'avion de chasse Rafale, fabriqué par la société française Dassault, était le favori pour remporter l'enchère face au Gripen NG du suédois Saab et au F-18 Super Hornet de la société américaine Boeing. Le président français Nicolas Sarkozy s'est engagé à partager l'intégralité de la technologie de fabrication avec le Brésil, ce qui serait difficile avec les Etats-Unis, qui auraient besoin de l'approbation du Congrès américain, ou avec les Suédois qui utilisent également la technologie des Etats-Unis.

    Il est jugé vital de savoir si les Français dépendent des Amériques, comme le blog dédié à l'aviation Poder Aéreo s'interroge :

     

     

    Traduction :

     

    " Si les informations de WikiLeaks sont vraies, l'indépendance supposée vis-à-vis des USA, par le biais du rachat du Rafale, n'est qu'une illusion. Nous serons au moins doublement dépendants : des Etats-Unis et de la France, et qui sait de qui d'autre.

    Quel serait le pourcentage supposé de technologie américaine utilisée par le Rafale, qui dépendra de l'approbation américaine pour mettre l'avion français sur le marché ?

    Un seul élément important, tangible ou non, nécessitant l'approbation des Etats-Unis est juste suffisant pour nous laisser dans une dépendance indésirable. Le WikiLeaks fait référence à des composants au pluriel afin que le Rafale n'utilise pas un seul élément du domaine américain. S'ils le pouvaient, à ma connaissance, les Français n'utiliseraient aucun élément ou technologie qui les laisserait être soumis aux Etats-Unis.

     

     Citation originale :

     

    " Se for verdade essa informação do WikiLeaks, a supposta independência dos EUA, ao adquirir o Rafale, não passa de uma ilusão. Ficaremos, no mínimo, duplamente dependes: dos EUA e da França e sabe-se lá de quem mais.

    Qual seria a porcentagem de tecnologia americana, suppostamente utilizada pelo Rafale, que depende de autorização dos EUA, para a comercialização desse avião francês?

    Basta, apenas, um único item crítico, tangível ou não, que necessite dos EUA, para ficar na dependência indesejada. O WikiLeaks faz referência ao uso de componentes no plural, portanto o Rafale não utiliza um único item de domínio americano. Se pudessem, salvo melhor juízo, os franceses não utilizariam nenhum item, ou tecnologia, que os colocassem perante a sujeição americana.

     

     

    On ignore encore si la France peut transmettre les codes du logiciel au Brésil. Les Français ont été des partenaires brésiliens dans le Plan de défense nationale – un programme qui comprend la mise à niveau des équipements des Forces armées. Lula a signé un accord avec Nicolas Sarkozy en 2009, estimé à 24 milliards de reais (13 milliards de dollars américains) pour assembler 50 hélicoptères et cinq sous-marins au Brésil en utilisant la technologie française. Pour de nombreux blogueurs, les Etats-Unis sont jaloux de la relation entre la France et le Brésil comme le souligne O Informante [pt] dans le billet « Lula et Sarkozy, « une histoire d'amour » qui en agace certains » :

     

    Traduction :

     

    " (…) le gouvernement américain s'inquiète de la proximité croissante du président français Nicolas Sarkozy avec le Brésil. Dans deux messages à Washington, l'ambassadeur américain à Paris, Charles Rivkin, analyse l'alliance franco-brésilienne comme la stratégie de Sarkozy pour étendre l'influence de la France dans le monde et notamment en Amérique latine.

    (…) L'ambassadeur américain fait un commentaire controversé, affirmant que Sarkozy utilise sa femme, l'ancienne mannequin Carla Bruni, pour attirer les Brésiliens. Dans son rapport, il note que « le public brésilien a été déçu » du fait que Sarkozy n'ait pas emmené la première dame lors de son dernier voyage dans le pays. (…)

    Utilisant toujours un ton alarmiste, l'ambassadeur prévient Washington que Lula lui-même a maintes fois répété son intention de faire du Brésil une puissance mondiale, et voit l'autonomie militaire et technologique comme un moyen d'y parvenir.

    Faisant état d'une certaine familiarité avec la négociation, il rappelle certaines promesses de la France, comme "donner au Brésilien les codes logiciels du Rafale qui représentent le cœur de l'avion numérique, alors que d'autres concurrents étaient réticents à fournir".

     

    Citation originale :

     

    " (…) o goovero americano vê com preocupação a proximidade cada vez maior do presidente da França, Nicolas Sarkozy, com o Brasil. Em duas mensagens para Washington, o embaixador dos Estados Unidos em Paris, Charles Rivkin, analisa a aliança franco-brasileira como uma estratégia de Sarkozy para ampliar a influência da França no mundo e, sobretudo, na América Latina.

    (…) o embaixador americano faz um comentário polêmico, alegando que Sarkozy usa sua mulher, ex-modelo Carla Bruni, para atrair os brasileiros. Em seu relato, ele destaca que “o público brasileiro ficou decepcionado” com o fato de Sarkozy não ter levado a primeira-dama em sua última viagem ao país.(…)

    Semper em tom alarmista, o embaixador avisa a Washington que o próprio Lula tem repetido a intenção do Brasil em tornar-se uma potência mundial e vê na autonomia militar e tecnológica o caminho para isso.

    Sugerindo alguma familiaridade com a negociação, ele destaca, entre as promessas da França, "dar aos Rafale brasileiros os códigos dos softwares que representam o coração digital do avião, passo que outros concorrentes relutavam em fornecer."

     

     

     

     L'accord de 36 milliards de dollars des chasseurs à réaction est en jeu, et le ministre Kubiske a exhorté Washington à  adopter une position plus aggressive dans le processus d'appel d'offres, comme le révèle Wikileaks :

     

     

    Traduction : 

     

     " Mais depuis mai 2009, l'ambassade américaine à Brasilia a tenté de persuader le gouvernement américain de s'engager davantage dans le conflit. Dans un télégramme du 19 (CLIQUEZ ICI) , la ministre conseillère Lisa Kubiske a exhorté Washington à intensifier son lobby, car certaines sources brésiliennes « disent ne pas croire que le gouvernement américain soutient simplement fortement la vente », tandis que le président français Nicolas Sarkozy serait directement impliqué et les Suédois agissaient « au niveau ministériel ».

     

    Citation originale :

     

    " Mas desde maio de 2009, a embaixada americana em Brasília tenta fazer com que o gouverno dos EUA se engage mais na disputa. Em um telegrama do dia 19, (CLIQUE AQUI) , a Ministra Conselheira Lisa Kubiske pediu que Washington faça um lobby mais intenso, pois alguns contatos brasileiros "dizem não acreditar que o Governoro dos Estados Unidos esteja apoiando a venda fortemente", enquanto o presidente francês Nicholas Sarcozy estaria envolvido diretamente e os suecos estariam atuando "em nível ministériel".

     

     

     De l'avis de Blog da Cidadania [pt], la presse brésilienne a fait pression en faveur des Etats-Unis :

     

     

     Traduction :

     

    " Le Brésil a signé il y a des années un accord de coopération stratégique militaro-financière-culturelle avec la France, qui a agacé les Américains parce qu'ils veulent contrôler non seulement leur « arrière-cour » (les trois Amériques), mais aussi le monde entier – ou le voudraient, comme ils le souhaitent. ont découvert qu'ils ne le peuvent pas. Cet accord nous permettra de dominer à cent pour cent la production de cycles de chasseurs à réaction, notamment dans les conflits.(…)

    En fait, toute la communauté internationale sait que la presse brésilienne joue du côté américain. Et, pour que cela ne devienne pas trop évident, que la presse – Folha, Estadão, Globo et Veja, notamment – ​​affirme que le chasseur américain est le « meilleur », même si le chasseur suédois serait une solution consensuelle, car il offre plus d'indépendance dans le transfert de technologie, malgré le fait que le Gripen soit inférieur au Jet américain, et supérieur au français.

     

     Citation originale :

     

    " O Brasil firmou há anos um acordo de cooperação estratégico-militar-financeira-cultural com a França, o que desagrada aos americanos porque querem ter o controle não só do seu “quintal” (as três Américas), mas do mundo inteiro – ou queriam ter, mas vão descobrindo que não podem. Esse acordo nos permitirá dominiar o ciclo de produção cem por cento autônoma de aviões de guerra, sobretudo em situações de conflito.(…)

     

    Enfim, o fato é que toda a comunidade internacional sabe que a imprensa brasileira está fazendo o jogo dos americanos. E, para que isso não fique muito évidente, essa imprensa – Folha, Estadão, Globo e Veja, sobretudo – diz que o avião americano é o “melhor”, mas que o avião sueco seria a solução de consenso por o negócio oferecer maior transferência de tecnologia, apesar de o Gripen ser inférieur ao avião americano, mas supérieur ao francês.

     

     

     

     

    Jobim a la Défense nationale entre les mains. Pour l'ancien ambassadeur des USA au Brésil, Clifford Sobel le ministère des Affaires étrangères du Brésil serait « anti-américain » tandis que Jobim serait un allié important

     

     

     

    La position du ministre de la Défense Nelson Jobim [pt] et du commandant de l'armée de l'air brésilienne Juniti Saito devant le gouvernement américain a été désapprouvée par les Brésiliens. Tous deux étaient les cibles du lobby américain, et le commandant Saito a signalé aux responsables de Washington qu'il préférerait le chasseur américain. Soutenant la voix des critiques, Laerte Braga rappelle sur le blog Jornal do Autodromo [pt] que la décision de savoir à qui le Brésil achètera l'avion de combat revient désormais à la présidente élue Dilma Rousseff, qui doit prendre ses fonctions en janvier prochain :

     

     

    Traduction : 

     

    Dilma Rousseff a un dilemme avant son investiture. Garder le ministre de la Défense Nelson Jobim, un agent américain notoire et le commandant de l'armée de l'air brésilienne (FAB) (qui salue Washington) le brigadier Juniti Saito, ou éloigner ces deux figures, qui par le passé auraient été qualifiées de traîtres ? (…)

     

    Le problème est entre les mains de la présidente élue Rousseff. Lula pourrait même se frayer un chemin en demandant à Jobim et Saito de partir avant la fin de son mandat.

     

    Citation originale :

     

    Dilma Rousseff vive um dilema antes de sua posse. Mantém o ministro da Defesa, Nelson Jobim, notório agente norte-americano eo comandante da Força Aérea Brasileira-FAB (bate continência para Washington) brigadeiro Juniti Saito, ou espanta essas duas figuras que em tempos passados ​​seriam chamados de traidores? (…)

     

    A batata quente está nas mãos da presidente eleita Dilma Rousseff. Lula poderia até facilitar o caminho pedindo a Jobim e Saito que saiam antes do termino de seu mandato. (…)

     

     

     

     Cet article a été relu par Marta Cooper .

     

     

     

     

     Brazil: WikiLeaks and doubts over technology transfer in French fighters

     

     

     

     


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    Depuis les révélations rocambolesques d'Edward Snowden, cet ancien analyste de la CIA et de la NSA, qui a divulgué au monde entier (par l'intermédiaire de la presse anglo-saxonne notamment) le fonctionnement, les détails et l'usage de plusieurs programmes de surveillance de masse américains et britanniques, capables de soustrairent clandestinement les métadonnées des appels téléphoniques aux Etas-Unis, ainsi que des systèmes d'écoute sur internet, en activité en de nombreux endroits du globe, pusieurs nations de la communauté internationale, en ont étés surpris voire outrées.

    Pensez donc, les Etats-Unis, disposant d'un puissant dispositif électronique de surveilance et de renseignement à vocation mondiale, cela est vraiment digne du roman de Georges Orwell "1984" !  

     

     

     

    Tensions diplomatiques entre le Brésil et les Etats-Unis 

     

     

    Alors, pour comprendre pourquoi les relations diplomatiques entre le Brésil et les Etats-Unis sont devenues particulièrement tendues depuis quelques mois, et pourquoi la présidente du Brésil, Mme Dilma Rousseff, a finalement décidée de reporter un voyage officiel aux Etats-Unis prévu pour le mois d'octobre, il faut commencer par retracer brièvement la chronologie qui a menée Edward Snowden à rendre publique des informations de la NSA pourtant classées Top-Secret.

     

     

    Edward Snowden

     

     

     

    Cela, débute donc ainsi :

     

    1. Au mois de décembre 2012, Edward Snowden entre en contact anonymement avec Glenn Greenwald, journaliste au Guardian et avocat. ( Snowden lui demandera de s'équiper d'appareils de cryptage avant de commencer à communiquer ). Cependant, Glenn Greenwald ne donnera pas suite.
    2. Au mois de janvier 2013, Edward Snowden se met en rapport de façon encore anonyme avec Laura Poitras, une documentariste. Il établit par la suite , une méthode sécurisée de communication, Il lui confiera avoir des informations à partager dans le domaine du renseignement.
    3. Au mois d’avril 2013, Glenn Greenwald et Laura Poitras qui se connaissaient antérieurement, se rencontrent à New-York pour discuter de la source anonyme qui les a contacté tour-à-tour.
    4. Le 16 mai 2013, Barton Gelmann, journaliste au Washington Post rapporte qu’il a établi un premier contact avec Edward Snowden.
    5. Au mois de mai 2013, Edward Snowden propose à Glenn Greenwald et Laura Poitras, de le rejoindrent à Hong-Kong. Ces derniers, se rendent à Hong-Kong accompagnés d’une autre journaliste du Guardian.
    6. Le 6 juin 2013, Barton Gellman publie avec Laura Poitras, le premier article du Washington Post révélant le programme de surveillance PRISM.
    7. Le 9 Juin 2013, l'identité d'Edward Snowden est révélée publiquement à sa demande, par le Guardian et le Washington Post.
    8. Le 23 août 2013, Le Guardian annonce un partenariat avec le New York Times, afin de poursuivre la publication des révélations sur le GCHQ, en étant "hors de portée du gouvernement britannique".
    9. Le 2 septembre 2013, la commission parlementaire d’enquête du Sénat brésilien, constituée pour enquêter sur des actions présumées d’espionnage des Etats-Unis au Brésil, demande à la police fédérale, d’assurer la protection de Glenn Greenwald.
    10. Le 21 octobre 2013, le journal Le  Monde indique collaborer avec le journaliste Glenn Greenwald et son équipe depuis le mois d’août, afin de publier une série d’articles se concentrant sur des cibles françaises traitée par la NSA.

     

     

     

     Glenn Greenwald.

     

     

     

    Edward Snowden, héros ou traître ?

     

     

     Alors, peut-on considéré que l'Américain Edward Snowden ait rendu un immense service au monde, aux libertés fondamentales ainsi qu’a la démocratie, grâce à sa clairvoyance, son opiniâtreté et ses prises de position morale et philosophiques ?

    J’aurais personnellement tendance à répondre par l’affirmative, car avec les informations données par l’ex-analyste des services secrets américains qui est désormais exilé à Moscou, le grand public connaît dorénavant les programmes de surveillance PRISM et XKeyscore du gouvernement américain et le programme de surveillance Tempora du gouvernement britannique.

    De même, les simples citoyens un peu partout sur le globe, prennent un peu plus conscience, de la puissance et de l’ampleur "démesurée et tentaculaire" des activités de l’espionnage électronique américain dans le monde entier.

    Suoi qu'il en soit, l'affaire Snowden, aura ainsi permis aux élus du Congrès des Etats-Unis, de se montrer très critiques envers la collecte systématique d’information effectué par la NSA.

    A l'opposé des parlementaires britanniques, qui eux, justifient et dédouanent les services secrets de sa Majesté qui utilisent le programme d’espionnage américain PRISM et partagent leurs données avec la NSA.

     

     

    Siège de la CIA à Langley en Virginie.

     

     

     

     

      Le Brésil contre-attaque face à la surveillance électronique de masse

     

     

    Pour en venir au Brésil, ce sont les révélations de plusieurs médias brésiliens s’appuyant sur des documents de la National Security Agency (NSA) fournis par Edward Snowden, au journaliste du Guardian Glenn Greenwald, qui vit à Rio de Janeiro, qui causeront des dommages diplomatiques sans précédent entre le Brésil et les Etats-Unis.   

    La chaîne de télévision Globo, pourra ainsi affirmer que les Etats-Unis, ont espionnés les communications de la présidente brésilienne Dilma Rousseff et du président actuel du Mexique Enrique Pena Nieto, lorsque celui-ci était candidat à la présidence.  

        

     

    A gauche :  le président mexicain Enrique Pena Neto. A droite, la président brésilienne : Dilma Rousseff.

     

     

     

    De plus, la NSA aurait eu accès à tous les contenus visités par la présidente sur internet. Plus précisément, le programme d’espionnage de la NSA aurait permis d’accéder à tous le réseau des communications de la présidente et de ses adjoints que ce soient par téléphone, internet ou sur les réseaux sociaux.

     Les Etats-Unis, auraient aussi espionné des citoyens brésiliens ordinaires, plusieurs consulats au Brésil et les réseaux internet privés de Petrobras ( la plus grande entreprise du Brésil ), ce qui à permis à TV Globo d’insisté sur l’idée que l’espionnage de l’entreprise Petrobras "contredit ce qu’affirme la NSA, à savoir qu’elle ne ferait pas d’espionnage commercial."

     

     

    Siège de Petrobras.

     

     

     

    Finalement, toutes ces divulgations des médias brésiliens en liaison avec l’affaire Snowden, auront grandement contribuées à donner pour ambition à la présidente Dilma Rousseff, la volonté et le besoin "d’extraire" internet du contrôle de la NSA, ceci en relançant le mouvement d’une véritable Constitution de l’internet (Marco Civile), jetant par là-même, les bases d’une neutralité du net à l’échelle internationale' notamment grâce à la création d’infrastructures distribuées au niveau du globe, ce qui permettrait par exemple d’empêcher le contrôle d’une agence gouvernementale sur les réseaux.

     

     

     


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  • Image de James Whitlow Delano. Suriname, 2012.

     

         

     

    Le Suriname, avec son environnement vierge, est devenu un pion dans un nouveau grand jeu alors que l'équilibre des pouvoirs dans les Amériques passe des Etats-Unis à la Chine. Les documents mis à disposition par Wikileaks ont en partie jeté un voile sur les réactions diplomatiques américaines sans précédent face à une superpuissance chinoise en expansion projetant son influence à travers les Amériques d'une manière inédite depuis l'ère de la guerre froide.      

    Les entreprises chinoises ont proposé des mégaprojets d'infrastructure qui comprennent la construction d'un port en eau profonde dans la capitale, Paramaribo, et un chemin de fer qui ouvrirait l'intérieur préservé et sans voies à l'exploitation. de cet ancien territoire néerlandais et relierait Manaus, au Brésil, au cœur de l'Amazonie, au nouveau port en eau profonde. De nombreux grands projets d'infrastructure, du pavage des routes à la construction d'édifices gouvernementaux, sont en cours ou ont déjà été achevés.

    L'immigration chinoise vers ce pays d'un demi-million d'habitants est en plein essor, ce qui inquiète beaucoup les Surinamais. Le racisme anti-chinois est en hausse.

    Documenter la solide communauté d'immigrants chinois et la présence d'entreprises chinoises actives dans des projets d'infrastructure et l'exploitation des ressources peut faire la lumière sur une lutte tranquille pour le soft power et l'exploitation des ressources dans les Amériques. Il y a aussi un élément humain : des entretiens avec des immigrants surinamais et chinois peuvent commencer à combler l'écart de perception entre les deux groupes.

     

     

     

    Chinese soft power, Wikileaks and a small Amazon country

     

     

     


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  • Baie Hadassa à Stanley, îles Malouinex Peter Macdiarmid/Getty Images/VIEW 

     

     

         

      De nouveaux fichiers publiés par le site révèlent un dialogue entre les espions de Stratfor     

     

     

    La révélation n'est pas vraiment grandiloquente. Mais à l'heure où le différend entre la Grande-Bretagne et l'Argentine sur les Malouines (ou Malouines) est revenu à un point d'ébullition, elle a un intérêt indéniable. Le site WikiLeaks a révélé ce lundi, via le journal espagnol El País, que le Brésil veut que la Grande-Bretagne éloigne les Malouines. La divulgation intervient après la fuite d'e-mails de la société de veille stratégique et d'analyse Stratfor.

    En échange de messages, la compagnie affirme que, « étonnamment, il y a encore ceux qui croient que les îles Malouines appartiennent à l'Argentine », et que le Brésil est prêt à soutenir le pays voisin car « il ne veut pas que les Britanniques s'approchent de ses réserves de pétrole". 

    La conversation entre les espions et les analystes de Stratfor a commencé après l'annonce qu'un groupe de compagnies pétrolières – dont la brésilienne Petrobras – allait forer dans les eaux argentines près des Malouines en avril 2009. 

     

    Découvrez l'échange d'e-mails publié par WikiLeaks ci-dessous : 

     

    Allison Fedirka (Argentine) : « Pour l'instant, il semble que YPF-Repson, Petrobras et Pan American Energy aient participé à l'exploration. Je ne sais pas comment cela affectera les relations entre PAE et British Petroleumm, ou si cela affectera même (…) ». 

     

    Reva Bhalla (superviseur Stratfor) : « C'est très étrange que Petrobras soit impliqué (il est également intéressant que l'Espagne soutienne l'Argentine). La participation de Petrobras à ce projet témoigne d'un soutien très fort dans un différend où l'Argentine semble perdue. Pourquoi ce soutien du Brésil ? 

    Paulo Freire (correspondant brésilien de l'agence) : « Le Brésil a dit à plusieurs reprises que l'Atlantique Sud et l'Amazonie sont des lieux qu'aucun pays du Nord ne devrait occuper. Depuis l'arrivée au pouvoir de Lula, le Brésil montre des signes de soutien à l'Argentine sur la question des Malouines.

    Les Brésiliens ne veulent pas que la Grande-Bretagne soit proche de ses ses réserves de pétrole ». 

    Bhalla : « Intéressant… Est-ce ainsi que le Brésil se positionne en protecteur de l'Argentine ? Je suppose qu'ils peuvent prendre position s'ils voient que l'Argentine est faible. 

    Freire : « Ils croient que l'Argentine n'est pas une menace, ils ont plus peur de la Grande-Bretagne parce qu'ils l'associent à l'OTAN. Le dernier plan de la Défense nationale dit que l'Atlantique Sud devrait être l'une des priorités du Brésil dans le domaine de la sécurité ». 

    Dans un autre courriel, Freire affirme qu'en cas de conflit armé entre l'Argentine et la Grande-Bretagne , le Brésil ne s'impliquerait pas dans la question au-delà du plan rhétorique. L'analyste de Stratfor, Alex Posey, a également déclaré dans les e-mails que le thème des Malouines sert de « distraction » aux problèmes internes en Argentine. «Je dois dire que c'est un problème qui fait mal au mal aux Argentins. Beaucoup d'entre eux pensent que les îles devraient leur appartenir de droit, tout comme elles apparaissent sur les cartes du pays. » 

     

     

     

     

     

    WikiLeaks: Brasil quer Grã-Bretanha longe das Malvinas

     

     

     

     


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