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    La France est la principale menace militaire pour le Brésil ces 20 prochaines années en raison de différends sur l'Amazonie. C'est ce qu'affirme un rapport secret du ministère brésilien de la Défense qui a fuité vendredi dans la presse.  

     

     

     

     

     

     

    Lien url :  La France vue comme une menace militaire du Brésil

     

     

     


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    Des archives françaises montrent que le président déchu de la république autoproclamée du Biafra a tenté, à l’issue de la « guerre civile nigériane », en 1970, de relancer une rébellion armée depuis son exil en Côte d’Ivoire, provoquant la colère de son hôte, le président Houphouët-Boigny et de la France, qui l’avaient soutenu jusque-là. 

     

     

     

     

     

     

    Lien url :  15 janvier 1970, la fin de la guerre du Biafra: le rêve de revanche

     

     

     


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    Pourquoi l'avion du secrétaire général de l'ONU Dag Hammarskjöld s’est-il écrasé le 18 septembre 1961? Le journaliste danois Mads Brügger a enquêté pendant 6 ans sur cette affaire. Diffusé par la RTS, son documentaire accrédite la thèse d'une attaque par des mercenaires européens préparée en Afrique du Sud.         

     

     

     

     

     

    Lien url :  La mort du secrétaire général de l'ONU en 1961, un attentat bien caché?

     

     

     


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     Jair Bolsonaro a choisi de rejeter les 20 millions de dollars offerts par le G7 pour venir en aide au Brésil où l'Amazonie est en proie aux flammes. Il met en avant ses craintes de voir la souveraineté brésilienne concurrencée par une ingérence internationale.   

     

     

     

     

     

     

    Lien url :  Incendies en Amazonie: pourquoi le Brésil refuse l’aide du G7

     

     

     

     


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    . 1974

    Le Portugal secoué par la « révolution des œillets » se désengage du Timor-Oriental.

     

    . 1975

    Août.  Début de la guerre civile.

    28 novembre.  Triomphe du Front révolutionnaire de Timor-Oriental indépendant (FRETILIN) qui déclare l’indépendance.

    7 décembre.  L’armée indonésienne envahit la toute jeune république et la soumet à une terrible répression.

    22 décembre.  Le Conseil de sécurité de l’ONU exige le retrait des troupes indonésiennes.

     

    . 1976

    Juillet.  Par une loi du 17 juillet 1976, l’Indonésie annexe le Timor-Oriental et en fait sa vingt-septième province.

     

     

    . 1987

    Mars.  Les ONG estiment à 30 000 le nombre des soldats présents au Timor-Oriental.

     

     

    . 1991

    12 novembre.  Massacre de « Santa Cruz » à Dili : l’armée indonésienne ouvre le feu sur une procession, faisant 50 victimes.

     

     

    . 1992

    20 novembre.  Arrestation du chef de la résistance timoraise, M. Xanana Gusmâo.

     

     

    . 1995

    7 décembre .  Des incidents marquent le vingtième anniversaire de l’occupation du territoire par l’Indonésie.

     

    . 1996

    29 février.   Rencontre entre le président indonésien Suharto et le premier ministre portugais Antonio Gueterres.

    Octobre .  Le prix Nobel de la paix est décerné à Mgr Belo, évêque du Timor-Oriental, ainsi qu’à M. Ramos Horta, représentant du mouvement indépendantiste timorais à l’étranger.

     

    . 1997

    15 juillet .  M. Nelson Mandela rend visite, à Djakarta, à M. Gusmâo emprisonné.

     

    . 1998

    14 mai.  Création du Conseil national de résistance timoraise (CNRT), lors d’une convention réunissant timorais de l’intérieur et exilés.

    21 mai.  Démission de M. Suharto. Son successeur, M. Jusuf Habibie, maintient le gouverneur indonésien du Timor-Oriental dans ses fonctions.

    Mai.   Le Portugal, l’Australie, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis demandent la libération de M. Gusmâo.

    9 juin.   M. Habibie annonce qu’il est prêt à accorder au Timor un « statut spécial » à condition qu’il soit reconnu par l’ONU et le Portugal.

    Mi-juillet.  50 000 personnes ont quitté le Timor-Oriental.

    27 juin.   Pour la première fois, trois ambassadeurs européens (Grande-Bretagne, Autriche, Pays-Bas) se rendent au Timor-Oriental pour une mission d’observation.

    Juillet.  Dans une interview au Herald Tribune le ministre des affaires étrangères indonésien, M. Ali Alatas, présente un plan d’autonomie.

    5 août.  La rencontre des ministres des affaires étrangères portugais et indonésien débouche sur un accord pour mettre au point, avant la fin de l’été 1998, un statut d’autonomie.

    Novembre.  Le Portugal suspend les négociations en attendant que l’Indonésie accepte une enquête sur un massacre de civils dans la région d’Alas. L’enquête n’a pas lieu. Une « consultation » sera organisée et contrôlée par les Nations Unies.

     

    . 1999

    7 janvier.  Djakarta envisage d’annuler l’intégration du Timor-Oriental à l’Indonésie en cas de rejet de l’autonomie proposée.

    Avril.   Le colonel Suratman, commandant militaire du Timor-Oriental, annonce que 50 000 civils vont être entraînés comme gardes de sécurité, en réalité contre les partisans de l’indépendance. Le recrutement provoque l’exode de milliers de personnes dans les montagnes et les églises où milices et forces armées indonésiennes les massacrent.

    5 mai.   Le Portugal et l’Indonésie signent un accord prévoyant le retrait des forces indonésiennes du Timor-Oriental ainsi que les modalités du vote.

    14 août.  La campagne pour le référendum commence, marquée par des violences de la part des milices pro-indonésiennes. 30 août.

    Tenue du référendum, initialement prévu le 8 août.

    4 septembre.   Le résultat est un « non » massif à l’autonomie proposée par Djakarta (78,5% contre). Les milices pro-indonésiennes plongent le territoire dans la terreur avec la complicité des forces armées de Djakarta.

    7 septembre.   Le président indonésien Habibie décrète la loi martiale au Timor-Oriental et refuse l’envoi d’une force de paix internationale.

    10 septembre.   L’ONU évacue son personnel vers l’Australie. 200 000 Timorais ont été déplacés par les milices pro-indonésiennes,

    Le FMI suspend son assistance à l’Indonésie.

    12 septembre.   Djakarta accepte l’envoi d’une force internationale à direction australienne.

    20 septembre.  Débarquement à Dili de plus d’un millier de soldats de la Force multinationale pour le Timor-Oriental (Interfet) sous le commandement australien du général Peter Cosgrove. De violents affrontements vont opposer celle-ci aux soldats indonésiens.

    27 septembre.  L’armée indonésienne transfère ses pouvoirs au Timor-Oriental à l’Interfet.

    10 octobre.  Retour des premiers réfugiés.

    22 octobre.  M. Gusmâo, chef historique de la résistance timoraise, prononce son premier discours dans Dili libérée.

    25 octobre.  Le Conseil de sécurité de l’ONU adopte à l’unanimité une résolution confiant aux Nations Unies l’administration civile et militaire du Timor-Oriental.

     

     

     


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     Alors que l’UE et le MERCOSUR ont trouvé un compromis sur un vaste accord de libre-échange, le futur texte suscite la crainte autant chez les défenseurs de l’environnement que des éleveurs.      

     

     

     

     

     

     

    Lien url :  Agriculteurs, ONG, politiques : pourquoi le traité UE-Mercosur inquiète

     

     

     


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     Un ancien pilote mercenaire de l'aviation sécessionniste katangaise ( Avikat ), Roger Bracco, qualifie de "fumisterie" les affirmations selon lesquelles un petit avion à réaction Fouga Magister armé et piloté par un mercenaire belge, Jan Van Risseghem, ait pu abattre l'avion qui transportait le secrétaire général de l'ONU, Dag Hammarskjöld, en septembre 1961, dans le nord de la Rhodésie, en pleine sécession de la province congolaise du Katanga.       

     

     

     

     

     

    Lien url :  Dag Hammarskjöld: un ex-mercenaire belge conteste à son tour la thèse du Fouga tueur

     

     

     


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    Le 1er octobre 2017, la Catalogne organisait illégalement un référendum pour se déclarer indépendante de l’Espagne. Mais un site espagnol révèle que ses responsables négociaient depuis plusieurs mois avec la Chine pour obtenir un prêt de onze milliards d’euros. Avec ce pactole, la Catalogne voulait créer une banque centrale. 

     

     

     

     

     

     

    Lien url :  La Catalogne voulait emprunter de l’argent à la Chine pour créer une banque centrale

     

     

     


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     « Uvda », une émission d'investigations de la télévision israélienne Channel 12, livre les secrets de l’entreprise de renseignement privée Black Cube, impliquée ces dernières années dans des opérations souvent à la limite du légal et de l'éthique. Au Congo, affirme l'émission, les agents de Black Cube ont franchi toutes les limites.

          

     

     

     

     

     

    Lien url :  

    RDC: quand Joseph Kabila utilisait des anciens du Mossad contre l'opposition

     

     

     

    Lien annexe : mise à jour .

    RDC: l’opposition alarmée par les révélations sur la surveillance sous Kabila

     

     

     


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    Malgré des affinités rhétoriques et idéologiques indéniables, les trajectoires respectives des trois pays centraux de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) obéissent plus à des dynamiques internes qu’à la cohérence introuvable d’un projet stratégique de portée régionale. D’où un relatif déphasage entre le lent épuisement socioéconomique de la « Révolution citoyenne » de Rafael Correa et son implosion politique récente, le chemin sui generis vers l’apocalypse du Venezuela et le mélange de stabilisation réussie et de début d’essoufflement qui caractérise le gouvernement d’Evo Morales en Bolivie. Mais la concomitance de la crise vénézuélienne et des revers équatoriens avec la défaite de la coalition kirchnériste en Argentine et les déboires du Parti des travailleurs brésilien a accentué le désarroi d’une gauche latino-américaine qui peine à se confronter aux dérives autoritaires et aux impasses socioéconomiques de certains de ses représentants.    

     

     

     

     

     

     Lien url :  Le cauchemar de Bolívar : crise et fragmentation des gouvernements de l’Alba

     

     

     


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    -  Article original publié le 26 octobre 2018 - Le programme environnemental du nouveau président est désolant. Il n’y aura plus de ministère de l’Environnement, et une nouvelle autoroute pavée sera lancée à travers l’Amazonie.

    Et ce n’est pas tout. Le candidat favori, qui a obtenu une quasi-majorité des votes lors du premier tour de l’élection présidentielle le 7 octobre, entend ouvrir des territoires autochtones à l’exploitation minière, assouplir l’application de la loi en matière d’environnement et l’octroi de permis d’exploitation. Tandis que les ONG internationales, telles que Greenpeace et WWF, pourraient être interdites dans le pays, M. Bolsonaro entretient une alliance étroite avec le lobby du bœuf.      

     

     

     

     

     

     

    Lien url :  Au Brésil, le président Bolsonaro est une menace pour l’Amazonie et les peuples autochtones

     

     

     


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    Le virus sommeillait dans la forêt amazonienne quand, aux alentours de juillet 2016, il en est sorti, fondant sur le sud populeux du Brésil, véhiculé par des singes et les moustiques de la jungle qui aiment les piquer.        

     

     

     

     

     

     

    Lien url :  Comment la fièvre jaune s'est propagée au Brésil

     

     

     


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    L'ex-DCNS a lancé en grande pompe l'assemblage final des quatre Scorpène vendus au Brésil pour 6,7 milliards d'euros. Une première étape avant le développement par Brasilia d'un sous-marin nucléaire d'attaque, avec l'aide du groupe français.             

     

     

     

     

     

    Lien url :  Comment les sous-marins de Naval Group ont conquis le Brésil

     

     

     


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    Grâce à des archives inédites, un chercheur sud-africain raconte comment des agents du pouvoir raciste installés à Paris ont pu acheter illégalement des armes avec l’aide des services français. La compagnie Thomson-CSF ( devenue Thales ) a été l’un des principaux bénéficiaires.                    

     

     

     

     

     

    Lien url :  Afrique du Sud. Comment la France a bravé l’embargo et armé le régime de l’apartheid

     

     

     


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    Jean-Sylvestre Mongrenier, chercheur à l’Institut Thomas More, revient pour Challenges sur les origines du conflit qui oppose actuellement Washington et Pyongyang sous le regard inquiet de Pékin. 

     

     

     

     

     

    Lien url :  Etats-Unis, Corée du Nord, Chine : comment une géopolitique triangulaire s'est muée en crise majeure

     

     

     


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    L'Antiquité romaine, se retrouve comme étant la référence suprême pour la politique extérieure de l’Italie fasciste.

    En cela , elle donne raison à la prédiction de Théodore Mommsen à Quintino Sella , ministre des finances en 1871 :

    « On ne peut pas être à Rome sans avoir de grands projets cosmopolites. »  Cependant, pus que cosmopolites ces projets furent impérialistes.

    En effet, l’Italie fasciste a toujours eu pour ambition de jouer un rôle de premier sur la scène internationale. Une ambition qui se développa d'ailleurs u cours de la décennie 1930.

    Et Bénito Mussolini, voulait faire de l’Italie fascite en Europe une puissance de premier ordre doté d’un empire colonial.

    A cet effet, l'exemple de l’empire romain, fut donc régulièrement mis à contribution par l’Italie fasciste, pour pouvoir répondre diplomatiquement à des puissances étrangères dans des contextes précis de tensions.

     

     

     

     

    Contexte historique.

     

    L’exemple de l’Allemagne :

     

     

    Jusqu’a la 2nd guerre d’Ethiopie (un conflit colonial par ailleurs sciemment déclenché par Bénito Mussolini)  début octobre 1935, un rapprochement entre l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste n’allait pas de soi.

     

     

     

    La raison principale :

     

     

    La politique extérieure de l’Allemagne hitlérienne qui avait pour objectif un Anschluss (annexion) de l’Autriche au Reich allemand irritait au plus haut point le Duce en Italie.

    D’autant, que la rencontre de Venise de juin 1934, entre Adolf Hitler et Bénito Mussolini, ne se déroula pas sous les meilleures auspices...

    Par ailleurs, les théories sur la "supériorité de la race germanique" ne furent pas appréciés au palais de Venise.

    Le 25 juin 1934, les nazis autrichiens soutenus par l’Allemagne nazie, tentèrent un coup de force à Vienne.

    En réaction, Bénito Mussolini envoya ses troupes sur la frontière du Brenner et participa à l’échec de cette première tentative d’Anschluss.

     

     

     

     

     Le discours à Bari :

     

     

     

    Ainsi, c'est dans ce contexte de fortes tensions entre l’Italie fasciste et l’Allemagne nazie, que fut prononcé le discours de Bari par le Duce. 

    Le 6 septembre 1934, en visite dans la ville de Bari, Mussolini avec toute l’extravagance qui lui est connu, prononca sans doute l’un de ses discours officiels les plus durs par rapport aux théories raciales nazies. 

    Dans celui-ci,  Mussolini y exalte  la grandeur de la Rome antique :

     

    « Trente siècles d’histoire nous permettent de regarder avec un mépris souverain certaines doctrines d’au dela des Alpes, doctrines soutenues par les descendants de populations qui ignoraient l’écriture avec laquelle transmettre les documents de leur propre histoire au moment ou Rome avait César, Virgile et Auguste »

     

     

     Cette période germanophobe de Benito Mussolini, dura encore au début de l’année 1935...

     

     

     


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    L’idéologie nazie n’est pas née du cerveau d’un petit caporal. Depuis la naissance du IIe Reich en 1871, un mouvement mêlant racisme, pangermanisme et esprit de revanche prépara l’arrivée du Führer Hitler.     

     

     

     

     

     

    Lien url :  Le nazisme avant Hitler

     

     

     


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  •  Ci-dessus, une vidéo mise en ligne par TV5MONDE Info, le 20 avril 2021.

     

     

     

    Entretien avec Antoine Glaser, journaliste et ancien directeur de "La lettre du continent" et auteur de plusieurs livres sur l'Afrique, comme "Arrogant comme un français en Afrique" publié aux éditions Fayard. C'est un des meilleurs observateurs de la Françafrique. Son constat aujourd'hui : La France se réveille en Afrique avec la gueule de bois. Elle pensait que tout y était encore sous son contrôle et que sa « science africaine » était infaillible. Tout cela n’est qu’un leurre : les destinées politiques, religieuses, sociales et économiques de ce continent lui ont complètement échappé... La France aurait "perdu" l'Afrique... Il nous fait son rapport sur notre plateau du 64' le monde en français.        

     

     

     


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  • Dmytro Yarosh, le chef de Pravy Sektor a dénoncé «une pression contre-révolutionnaire sur le Maïdan». REUTERS/David Mdzinarishvili/Files

     

     

     

     

    Origines de Dmitri Iaroch :

     

     

     Dmitri Iaroch, est né le 30 septembre 1971, à Dniprodzerzhynsk, une ville majoritairement russophone du centre-est de l’Ukraine. 

    Comme la plupart des pré-adolescents et adolescents de l’Union soviétique, il a été membre des jeunes pionniers et plus tard membre du Komsomol ou organisation de la jeunesse communiste du Parti communiste de l’Union soviétique.

     En 1988, il sort diplômé de l’école secondaire n°24 de Dniprodzerzhynsk.

    Dés février 1989, il est membre de l’organisation, le mouvement populaire de l’Ukraine.

     A partir d’octobre 1989 jusqu’a novembre 1991, il sert deux ans sous les drapeaux dans l’armée soviétique en tant que soldat.

     Durant la dissolution de l’URSS, il rejoint les groupes nationalistes ukrainiens radicaux.

    En 1994, il intègre l’organisation d’extrême-droite ukrainienne Tryzub qu’il dirige depuis 2005. Iaroch, revendique clairement l’héritage controversé des nationalistes ukrainiens de la Seconde guerre mondiale, il veut une Ukraine débarrassée de toute influence étrangère russe comme européene.

     En 2001, Iaroch est diplomé de la Drohobych State Pedagogical University of Ivan Franko.

     

     

     

     

     

    Un ultra-radical adepte de la violence politique :

     

     

     

     Lors des protestations d’Euromaidan, au début de l’année 2014, Tryzub devient  le « noyau dur » d’un mouvement nouvellement fondé, Pravy Sector, formé d’une coalition de radicaux ultra-nationalistes et d’extrême-droite. Au cours de cette contestation, Iaroch  préconise une  « révolution nationale »  et rejette l’administration de Viktor Ianoukovitch qu’il qualifie de  «régime d’occupation interne ».

     Dmitri Iaroch, en tant que chef d’un mouvement paramilitaire d’extrême-droite s’illustrera sur les barricades  pendant la contestaion à Kiev.

    Durant les manifestations Place de l’Indépendance, Dmitri Iaroch s’est fait un nom comme expert de bombes incendiaires.

    Par ailleurs, Pravy Sektor, a acquis une grande popularité, en participant aux émeutes en première ligne, lors d’affrontements violents entre contestataires et forces de l’ordre, faisant pleuvoir les coups de bâtons, les coups de barres de fer, des pluies de pavés, les coups de pieds, les coups de poings, les tirs d’armes à feu,... !

     Les insurgés et autres casseurs, sont désormais au premier plan, et ils ont des chefs qui appellent à tuer !

     Exemple, une citation de Dmitri Iaroch, chef d’un groupe armé, lors des « évènements révolutionnaires » en Ukraine :

    « Nous sommes contre le peuple russe en Crimée… un Russe respectera et aimera  toujours la Russie. Il est impossible à assimiler. Par conséquent, les Russes doivent être éliminés et expulsés de Crimée pour la prospérité de l’Ukraine »,

     Autrement, contrairement à ce qu’ont pu en grande partie laisser croire les médias occidentaux, les troubles en Ukraine n’étaient pas le fait exclusif de jeunes hommes hypnotisés et fanatisés par la propagande de Stephan Bandera, cet idéologue et chef du mouvement nationaliste ukrainien nationaliste dans les années 1930-1940, qui après une lutte pour l’indépendance de l’Ukraine contre la Pologne, lpuis contre ’Allemagne nazie et l’URSS participa à la création de la Légion Ukrainienne sous le commandement de la Wehrmacht.

    Il faut comprendre, que des « maitres habiles » « tiraient les ficelles » à bonne distance en Ukraine, et que forts de leur expériences du combat en de nombreux points chauds du globe, ils dirigaient les actions du Maidan...

    Ainsi, les médias occidentaux, ne prirent pas la peine d’informer le public occidental de la présence significative de mercenaires étrangers, aguerris et ayant une forte expérience du combat dans les diverses zones de conflits de la planète, comme en Tchétcthénie, ou nombre d’entre eux y auraient éliminé des soldats russes. Ceux-ci, financés par l’étranger, combattirent du côté des radicaux qui prirent le pouvoir à Kiev.

     

     

     

     

     

     Interview de Dmitri Iaroch  :

     

     

    « Quand 80% de la population  ne soutient pas le pouvoir, la guerre civile est impossible »

     

     

    - Retranscription d’une interview de Dmitri Iaroch, leader du Secteur Droit faite par Mustafa Nayem et Oxana Kovalenko le 4 février 2014, pour le journal  Ukrainska Pravda -

     

     

     

     S’il y a deux semaines, Pravy Sektor et le nom de son leader Dmitri Iaroch étaient totalement inconnus, aujourdhui, Pravy Sektor est au centre de tous les événements de la révolution en Ukraine.

     C’est le 19 Janvier, après le début des confrontations dans la rue Hrouchevskogo que les journaux dans le monde entier ont publié dans leur une des images de jeunes hommes activistes de Pravy Sektor avec des coktails molotov et des balaclaves sur les visages.

     Les actions de Pravy Sektor ont remplacée l’expression  « protestations pacifiques »  dans tous les reportages sur les évènements à Kiev. En même temps, leurs actions ont forcée le pouvoir officiel à entendre les revendications de Maidan et à abroger les lois antidémocratiques du 16 janvier.

     Dmitri Iaroch répond à nos questions dans son bureau mesurant 2 mètres sur 3.

     –   Quelle est l’histoire du Secteur Droit ?

     –   Praby Sektor à été conçu par l’organisation Tryzub comme une plateforme de coordination de groupes révolutionnaires après les manifestations du 24-25 novembre organisées suite au refus du gouvernement ukrainien de signer les accords d’association avec l’Union européene. Ces manifestations ont démontrée que le modèle étatique existant aujourd’hui freine le développement du pays. Pravy Sektor en tant qu’organisation à été crée après les évènements du 30 novembre, quand on est apparus sur la place Myhailovska ou on a commencés à se préparer à se défendre et à s’entrainer. Depuis, on est toujours sur Maidan et ont fait partie de l'Auodéfense de Maidan. Pravy Sektor inclut les organisations Tryzub, UNA-UNSO et Karpatska Sych de Transcaparthie.

     –   Est-ce que vos actions du 19 Janvier dans la rue Grouchevskogo ont été planifiées d’avance ?

     –   Bien sur que non, on étaient toujours dans les premiers rangs des manifestants mais nos actions ont été provoquées par l’adoption des lois dictatoriales du 16 janvier. Il est impossible de vivre dans un état qui impose des normes pareilles. Le 19 janvier, les activistes d’Automaidan voulaient se rendrent rue Grouveskogo pour manifester devant le Parlement. Les activistes de Pravy Sektor y sont arrivé quand il y avait déja des centaines de manifestants. On a essayé de parler et de négocier avec les agents de la milice pour pouvoir passer les barrages de la milice. Ils ont réagi de manière agressive. Ensuite, ont à commencé à agir, nos activistes protégeaient les gens. Je crois que ça s’est bien passé de cette façon.  S’y il n’y avait pas eu les évènements du 19 janvier,  le pouvoir n’aurait jamais accepté de négocier avec l’opposition.

    –   Combien d’hommes disposez-vous maintenant sur Maidan ?

    –   Environ cinq cent plus la réserve de mobilisation à Kiev. Mais aujourdhui, partout en Ukraine apparaissent des organisations qui se nomment elles-mêmes Pravy Sektor. Ont travaillent pour les coordonner.

    –   Combien d’activistes êtes  vous capable de mobiliser dans l’ensemble de l’Ukraine ? 

    –   Je pense qu’a l’heure actuelle ont peu en mobiliser quatre mille – cinq mille.

    –   Quelles sont les sources de financement de votre organisation ?

    –   Je ne m’en n’occupe pas, mais tout est financé par la population. Depuis le 19 janvier, les Ukrainiens nous apportent de l’argent régulièrement et en abondance. Tout est enregistré et transparent.

    –   On dit souvent que Pravy Sektor est un facteur de déstabilisation de la situation.

    –   Au contraire, je crois que ces derniers mois Pravy Sektor a en fait démontré qu’il est un facteur de stabilisation. Sans les actions de Pravy Sektor, il n’y aurait pas eu de négociations qui ont permis de calmer la situation dans plusieurs régions. Pourquoi personnes n’y pensent ?  Pour l’instant,, la situation est sous controle. Si les négociations n’aboutissent pas, il sera difficile d’éviter une guerre de partisans.

    –   N’avez-vous pas peur que la guerre des partisans dont vous parlez puisse se transformer en guerre civile ?

    –   La guerre civile est impossible. Quand les 80% de la population ne soutient pas le pouvoir en place, ça sera un combat entre la société, le peuple et le pouvoir.  C’est ça la grande différence entre une guerre civile et celle dont on vous parle. Ca sera une guerre de libération nationale. Mais on ne la veut pas. On a quand même un Etat, une base de départ pour batir un Etat national.

    –   Etes-vous conscient  que vous pouvez vous retrouvez derrière les barreaux, en cas de défaite ou même de compromis entre le pouvoir et l’opposition ?

    –   Oui,  bien sur. J’y suis prêt depuis 25 ans. Qu’est-ce qu’on peut y faire ? C’est la vie. On est tous entre les mains du Seigneur. Je me battrais pour l’Ukraine et on verra qui se retrouvera derrière les barreaux.

     

     

     

     

     

    Dmitri Iaroch demande l’aide de  Dokou Oumarov :

     

     

     

     Le 1 mars 2014, Dmitri Iaroch,  le leader de la plate-forme Pravy Secktor, publie sur sa page du réseau social Vkontakte (le Facebook russe) un appel à Dokou Oumarov, un Tchétchéne chef d’une guérilla militante associée à Al-Qaida, et émir autoproclamé du Caucase et djihadiste salafiste proche des monarchies pétrolières du Golfe Persique, pour le soutien de  l'Ukraine. Iaroch  y rappelle que les patriotes ukrainiens ont combattu contre les forces armées russes durant les guerres de Tchéctchénie entre 1994 et 2009 et il demande aux Caucasiens d’aider le peuple ukrainien en organisant des attentats sur l’ensemble du territoire de la Fédération de Russie pour cerner les forces de sécurité  russes, s’y on se réfère au quotidien russe  Moskovski Komsomolets .

     Par la suite, le 2 mars  2014, Pravy Sektor, par l’intermédiaire de son porte-parole, Art Skoropadsky, a nié les informations présentes sur la page du réseau social Vkontact et démenti le prétendu appel  de Iaroch à Dokou Oumarov  qui serait  un faux.

     Selon le porte-parole, le prétendu appel à Oumarov serait apparu sur la page web de Pravy Sektor sur le réseau social russe Vkontakte, après que l’un des compte des administrateurs ait été  cracker. D'autre part, l’agence de régulation des médias de Russie, Roskomnadzor à dirigé le bloquage de treize pages liées au Maidan sur le réseau social Vkontakte pour  « propagande d’actions nationalistes ukrainiens » et « appels directs au terrorisme et à la participation à des manifestants non autorisés, y compris à Moscou ».

    L’une de ces pages appartenait à Dmitri  Iaroch. La page du réseau social sur laquelle l’appel de Iaroch à Oumarov a été publié, est désormais bloquée par l’administration de Vkontakte à la demande du Procureur général de Russie.

     Pour le reste, un comité d’enquête russe à lancé des poursuites contre Iaroch pour « incitation au terrorisme », Moscou à d’ailleurs lancé un avis de recherche international à l’encontre de l’intéressé.

     De surcroit, l’actionnaire majoritaire de Vkontakte, est l’oligarque russe Alisher Usmanov (depuis janvier 2014), qui entretient des liens étroits avec le Kremlin.

    Toutefois, selon les dernières nouvelles, Dokou Oumarov aurait été éliminé par les forces spéciales russes et c’est le président tchétchéne , Ramzan Kadyrov en personne, qui aurait annoncé cette  « possible victoire de la civilisation sur la barbarie ! »

     

     

     

     

     

    Assassiner Iaroch et des membres de Pravy Sektor :

     

     

    Le 11 mars 2014, Valery Rashkin, député à la Douma d’Etat de l’Assemblée Fédérale de la Fédération de Russie exhorte les services spéciaux russes à « suivre l’exemple du Mossad » en assasinant les membres de Pravy Sektor, Dmitri Iaroch et Olesksandr Muzychko.

    Le 12 mars 2014, le tribunal Basmanny de Moscou ordonne d’arrêter  Dmitri Iaroch selon le chef d’inculpation d’incitation publique au terrorisme.

     

     

     

     

     

    Galina Timochenko licenciée pour avoir publiée une interview de Iaroch :

     

     

     

    Ce même 12 mars, Galina Timtchenko, la rédactrice en chef du premier site d’information indépendant russe,  Lenta.ru, est licenciée par le propriétaire de l’entreprise, Alexeander Mamut, et remplacée par Alexei Goreslavski, pour avoir publiée une interview avec Iaroch effectuée deux jours auparavant, ceux après  que l’agence de régulation des médias de Russie, Roskomnadzor, ait formellement mis en garde le site Lenta.ru pour la publication de cette interview.

    Dans cette interview , Iaroch dit :  «  Tot ou tard nous sommes condamnés à menés une guerre avec l’empire de Moscou »  .

     

     

     

     

     

    Iaroch entre propositions politiques et menaces :

     

     

     

     Dans son aversion pour la Russie, Dmitri Iarcoh, à proposé  d’interdire le Parti des régions d’Ukraine ainsi que le parti communiste d’Ukraine.

    En effet, il considère la Russie comme l’adversaire principal de l’Ukraine, bien qu’il rejette aussi l’influence occidentale sur l’Ukraine.

     Le 16 mars 2014, le leader du groupe ultranationaliste Pravy Sektor, Dmitri Iaroch, a menacé de détruire des pipelines russes situés en Ukraine si une solution diplomatique n’est pas trouvée entre Kiev et Moscou. Par ailleurs, dans un discours manifestement belliciste et avec une rhétorique enflammée, Iaroch incite ses partisans à se préparer à résister aux « occupants »  russes.

     Le chef de Pravy Sektor adresse un message au "gouvernement putschiste" qui à pris le pouvoir à Kiev ainsi qu’aux Criméens qui doivent voter pour décider sur la question de savoir si la Crimée doit se rattacher à la Russie ou rester dans l’Ukraine.

     Iaroch déclare : « Nous ne pouvons permettrent à l’ennemi de procéder à une attaque-éclair sur le territoire ukrainien. Nous ne devons pas oublier que la Russie gagne de l’argent en envoyant son pétrole à travers nos pipelines à l’Ouest. Nous allons détruirent ces pipelines et priver l’ennemi de sa source de revenu ».

     Poursuivant sa rhétorique guerrière, Iaroch exhorte ses partisans à prendrent les armes contre la Russie si une solution diplomatique n’aboutie pas.

     Iaroch poursuit et dit que la Crimée est trop petite pour « l’apétit de l’empire russe » et que par conséquent, le Kremlin cherchera à étendre sa domination sur l’ensemble de l’Ukraine.

     Iaroch déclare : « Que la terre brûle sous les pieds des occupants ! Qu’ils étouffent avec leur propre sang quand ils attaquent notre territoire ! Pas un pas en arrière ! Nous ne laisserons pas le régime totalitaire de Moscou déclenché une troisième guerre mondiale ! »

     Il faut noter que l’expression : « Pas un pas en arrière ! » a été utilisée dans un ordre célébre donné par Josef Staline durant la Seconde guerre mondiale, et est devenu un slogan populaire pour le peuple soviétique en lutte contre l’armée de l’Allemagne Hitlérienne.

    D'ailleurs, l’utilisation de cette expression par Dmitri Iaroch à attiré l’attention de nombreux observateurs, étant donné, que les membres de Pravy Sektor sont connus pour utiliser des insignes nazies.

     

     

     

     

     

     

    Le  New York Times consacre un article à Dmitri Iaroch :

     

     

     

    Comment  est perçu l'extrémiste de droite Dmitri Iaroch par les médias occidentaux ?

     The New York Times, un prestigieux quotidien américain, lui à consacré un article et pense pouvoir se démarquer de la position des "médias d’Etat politisés" de la Russie qui perçoivent, selon le journal, ces radicaux ultranationalistes comme des « néo-fascistes et des antisémites qui auraient effectué un coup d’état à Kiev, selon le Kremlin, et qui seraient désormais supposés menacés les Russes de Crimée en Ukraine Orientale, avec des hommes comme Mr Iaroch ». Cependant, le journal américain se pose la question de savoir : « qui sont vraiment ces hommes et ce qu’ils représentent, en dehors de la caricature qu’en font les médias russes qui ne sont pas toujours claires ?  »

     Le journal poursuit et décrit Dmitri  Iaroch comme quelqu’un : « ayant un nationalisme sans faille et un penchant pour le secret et le leadershiph dans les combats de rue... »

     Le journal américain semble "admiratif"envers l’ultra-nationaliste ukrainien, et c’est d'ailleurs ainsi que le quotidien de New York présente la stratégie politique de Dmitri Iaroch (un extrait)  : 

    « Dans une de ses premières apparitions publiques durant le week end, Mr Iaroch qui à les cheveux ras et de fortes manières de militaire, est arrivé à la salle de conférence de l’hôtel entouré d’une mêlée de gardes du corps munis de pistolets et tous habillés en noir. Nouvellement nommé au poste de directeur adjoint du Conseil de Sécurité de l'Ukraine, il surfe sur la popularité des combattants des rues pour revendiquer un rôle de droit dans l’avenir politique de l’Ukraine. »   

     Bref, le célèbre journal new-yorkais semble à priori assez complaisant envers Dmitri Iaroch et son mouvement, puisqu'à aucun moment de l’article, il n’aborde en profondeur, les actes graves commis par l’organisation armée et extrémiste qu’est Pravy Sektor ainsi que son idéologie, et c'est idem pour le parti Svoboda cité brièvement, le renversement du régime à Kiev,... 

     

     

     

     

     

     Les quelques idées politiques de Dmitri Iaroch pour l’Ukraine :

     

     

     

     Toujours si on en croit le quotidien, Iaroch penserait au rôle que son organisation aurait à jouer dans la politique ukrainienne pour équilibrer l’influence de Mme Ioulia Timochenko, l’ancienne Première ministre de l’Ukraine sortie de prison il y à peu, et qui à  « émergée »  après la chute de l’ancien gouvernement avec les membres de son parti politique qui tiennent les postes de Président et de Premier ministre par intérim.

     Par ailleurs, le quotidien mentionne que le parti Svoboda occupait le créneau nationaliste à la droite de Mme Timochenko avant les manifestations.  Surtout, on y apprend que le parti Svoboda et le parti de Mme Timochenko sont désormais alliés.

     Notons que, les ambitions politiques de Dmitri Iaroch, selon les observateurs ukrainiens, seraient bien insuffisantes, pour pouvoir remporter une élection nationale, mais elles ne comprendraient pas de supplanter Svoboda comme le principal parti de droite.

     Ainsi, pour les commentateurs politiques en Ukraine, la candidature de Dmitri Iaroch pour le gouvernement, serait bien mieux comprise si on la voyait comme étant la dernière manoeuvre des luttes intestines et de la  « grande roue » incessante entre les dirigeants des groupes nationalistes ukrainiens de l’Ouest, tels que : White Hammer, Patriotes de l’Ukraine et le Trident (Tryzub) de Stephan Bandera, l’organisation que Dmitri Iaroch à aider à fonder au début des années 1990.

    Il faut avoir en tête, que les paramètres de ce "concours des mouvements", entre Svoboda et Pravy Sektor, en dehors des enjeux géopolitiques extraordinairement élevés aujourdhui dans cette crise, sont les pires pour l’Europe du 21éme siècle, selon le ministre britannique des Affaires étrangères.

    « Beaucoup de gens craignent que Maidan ait porté au pouvoir l’ancien establishment »  à déclaré Vadim Karasev, directeur de l’institut de la stratégie mondiale, une institution de recherche sur les politiques à Kiev. Il pense donc que Iaroch dans cette atmosphère à un avantage certain : « Il a sauté de la place comme un Jack-In-The-Box »  à t’il dit.

     Il faut noter que, le programme que Dmitri Iaroch à présenté au cours du week-end, prévoit le rétablissement de l’ukrainien comme langue officielle du pays, la signature d’un accord commercial avec l’Union européene qui ne chercherait pas à faire de l’Ukraine un membre à part entière de l’Union, une réforme complète du ministère de l’intérieur.

    Le leader de Pravy Sektor, à aussi appelé à un embargo de l’Europe sur les achats de pétrole et de gaz russe.

     

     

     

     

     

     Pravy Sektor et Dmitri Iaroch dans l'échiquier politique ukrainien :

     

     

     

    Néanmoins, le gouvernement intérimaire de l'Ukraine, dirigé par le président par intérim, Oleksandr Turchynov, a opposé son véto à une loi qui aurait éliminé le russe comme seconde langue officielle.

    Le gouvernement intérimaire s’efforce d'ailleurs de travailler avec les forces de police existantes, l’agence de renseignement intérieur et l’armée plutot que d’établir sur-le-champ des changements  radicaux.

     Et c'est dans cette dynamique, que pour le gouvernement intérimaire, Pravy Sektor à été d’une aide inestimable pour permettre au nouveau pouvoir de se fixer, et à eu un effet potentiellement dissuasif, contre toute intervention russe dans le reste de l’Ukraine.

     Ainsi, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, au cours du même week-end, a dit que le gouvernement intérimaire ukrainien : « A notre grand regret, dépend des nationalistes radicaux qui ont pris le pouvoir dans une attaque armée ».

     Mr Lavrov à aussi déclaré : « En effet , il n’existe pas de contrôle de l’Etat que ce soit sur l’ordre public, et la musique est dictée par le soi disant Pravy Sector, qui fonctionne par les méthodes de terreur et d’intimidation. »

     Quoi qu'il en soit, Pravy Sektor effectue sa transition en politique, puisqu’il est passé de simple plate-forme de coordination politique et « révolutionnaire » pour devenir un vrai parti politique enregistré, en conséquence, son commandement, a déménagé d’un bureau de poste aux chambres d’un hôtel, près de la place de l’indépendance.

    Anecdocte, le mouvement conserve encore d’anciennes bouteilles de bières remplies d’essence sur le trotoir à l’extérieur de l'édifice, même s’y il n’y a plus de policiers anti-émeutes à combattre.

     A noter que, le parti Svoboda serait plus « modéré » que Pravy Sektor et n’approuverait pas ouvertement la tactique qui consisterait à jeter des coktails molotov lors des combats de rue qui ont débutés en janvier.

     Pour information, le parti Svoboda à été fondé en 1991, sous le nom de Parti Social-Nationaliste d’Ukraine avec un symbole proche d’une croix gammée.

     Son chef, Oleg Tyagnibok, à rencontré le Secrétaire d’Etat, John Kerry, et est apparu au mois de décembre avec le sénateur républicain de l’Arizona, John McCain. Svoboda détient 37 sièges à la Rada (le parlement ukrainien).

    Toutefois, malgrè l’admiration généralisée du peuple pour son rôle dans le renversement de l’ancien président contesté Viktor Ianoukovitch, Pravy Sektor, ne  pourrait remporter plus de 5% dans une élection nationale, selon les experts politiques.

    Concernant l’élection présidentielle ukrainienne, de récents sondages montraient que Petro Porochencko, oligarque  et propriétaire de la société de confiserie Roshen, était en tête dans la course à la présidentielle pour l’élection prévue le 25 mai 2014.

    Porochencko, était suivi par l’ancien champion de boxe Vitali Klitschko  (qui s’est désisté  récemment pour l’élection à la mairie de Kiev), puis par Mme Ioulia Timochenko et enfin par Serhei Tihipko, un ancien président de la banque nationale.

    Pour en revenir à Dmitri Iaroch, celui-ci, lors de sa conférence de presse à pris la peine de tendre la main aux russophones en leur transmettant un message de modération.

    Il a déclaré que Pravy Sektor était « contre la xénophobie et contre l’antisémitisme » et qu’environ 40%  des membres de son organisation sont des locuteurs de la langue russe, beaucoup étant natifs de l’est de l’Ukraine, tout comme lui.

     Une preuve de la dimension politique en Ukraine du mouvement d'extrême droite dirigé  par Dmitri Iaroch, la place de l’indépendance reste importante symboliquement pour le nouveau gouvernement, car Pravy Sektor s’y est fait une réputation en changeant le caractère de celle-ci. 

    D'ailleurs, des hommes vêtus de noirs y déambulent avec des pistolets.

    Remarque, il y à un certain temps, plusieurs dizaines de ces militants, se sont introduit dans la réunion d’un conseil municipal d’une petite ville près de Kiev, Borodyanka, pour y soutenir leur candidat à la mairie lors d’un vote, prétendent-ils.

    En ce qui concerne Dmitri Iaroch, il clarifie le but de son organisation, Pravy Sektor, déclare-t’il a « été mis en place comme une plate-forme pour jeunes révolutionnaires » et c’est seulement maintenant qu’elle est en train de de venir une organisation politique.

     Ainsi, l'un des groupes constitutifs de Pravy Sektor, l'UNA-UNSO (Assemblée Nationale Ukrainienne – Autodéfense Ukrainienne) est déja un parti politique et pourrait former le noyau d’un futur parti, bien que sa plate-forme serait réecrite, à t’il dit.

     D'autre part, Pour le chef de Pravy Sector et de l’organisation Tryzub, Pravy Sektor n’est pas sur le point de dissoudre ses unités paramilitaires. Il a déclaré qu’elles sont nécessaires pour maintenir un moyen de dissuasion contre la Russie. Dmitri Iaroch ajoute en réponse aux accusations de Moscou qui diffuse l’idée que son organisation armée, est utilisée pour maintenir un contrôle sur le gouvernement intérimaire en se servant de « gros bras » issus des rues pour intimider les législateurs : « Nous sommes contre la chasse aux sorcières », « Pravy Sektor n’a pas battu de membres du Parlement. »

     

     

     

     

     

     Pravy Sektor et Dmitri Iaroch effraye le Globe and Mail :

     

     

     

     A l'extérieur des frontières de l'Ukraine, Pravy Sektor et son chef Dmitri Iaroch, semblent par exemple effrayer le quotidien canadien Globe and Mail.

    Le quotidien de Toronto, s'est ainsi entretenu avec Dmitri Iaroch, et l'a décrit comme un individu vêtu d’un chandail de type militaire noir, d’un pantalon noir, de chaussures noires ainsi que d’un chapeau noir de l’armée présent sur une table de chevet.

    Il faut préciser que des journalistes du Globe and Mail, ont été acceuillis par le leader de Pravy Sektor, dans une petite pièce d’un hôtel, tout juste assez grande pour accueillir trois personnes, et qu'en dehors de cette pièce, un garde du corps vêtu de noir montait la garde, qu'il était muni d’une arme automatique, et que d’autres gardes vêtus en vert patrouillaient dans les couloirs armés de pistolets.

     Le quotidien rapporte que le quartier général de Pravy Sektor est vu comme un « siège de fortune » et ses membres comme « une lâche collection de nationalistes ukrainiens dirigé par M. Iaroch….

    Par ailleurs, le Globe and Mail signale que l'Ukraine est fortement perçue à l'international, comme se trouvant dans une inquiétante "spirale insurrectionnelle," du fait en partie, des actions violentes de Pravy Sektor.

    Cependant, Dmitri Iaroch, rigolerait de tout ce tapage fait autour de Pravy Sektor. D'ailleurs pour lui, Vladimir Poutine verrait " l’ensemble du Maidan comme un foyer pour le facisme et l’antisémitisme ". 

    D'autre part, le leader de l’organisation ultranationaliste et paramilitaire  ukrainienne " suggérerait fortement  aux Occidentaux de venir voir les choses en Ukraine par eux-mêmes. "

     Dmitri Iaroch est un homme trapu, âgé de 42 ans et récemment grand-père, qui à émergé en tant que leader, en grande partie à cause de ses années passés à servir l’organisation Tryzub  commente le Globe and Mail.

     Toujours selon le quotidien canadien, Dmitri Iaroch, croit que les  principes directeurs du nationalisme de Stephan Bandera sont restés vivaces.

     Ainsi, il croit que : " pour être un nationaliste, il faut vivre et travailler pour le bénéfice de sa nation " , ce qui pour lui signifie que l’Ukraine ne devrait pas adhérer à l’Union européene et à l’OTAN, car cela impliquerait d’abandonner une certaine souveraineté.

    Ce qui signifierait également pour lui, que l’Ukraine n’aurait plus de contrôles stricts sur l’immigration et le multiculturalisme.

    Dmitri Iaroch cite même : " l'exemple de nos collègues européens en Angleterre, en France et en Allemagne qui ont exprimé leurs préoccupations avec les politiques officielles du multiculturalisme qui peuvent conduire à des situations de déstabilisation dans les pays ". 

     Autrement, il insiste pour dire que son organisation n’est pas antisémite et qu’elle aurait des membres juifs.

     Toujours selon ce que rapporte le Globe and Mail,  le but de l’ultranationaliste ukrainien sera de transformer Pravy Sektor en un parti politique, en trouvant des candidats pour se présenter aux élections législatives et locales dans l’année. 

    En effet, transformer une association hétéroclite d’ex-combattants de rue en une force politique ne sera pas chose facile. Cependant, selon les informations du Globe and Mail, Dmitri Iaroch, un "homme du peuple", a mobiliser des équipes pour étoffer la ligne politique du parti, ce qui est une chose rare en Ukraine, ou les partis politiques doivent leur création à de riches particuliers, avec pour seule idéologie l’enrichissement et les connections avec le gouvernement.

     Et puis selon un constat du quotidien, les idées de Dmitri Iaroch sur bien des aspects, ressembleraient à celles des partis eurosceptiques, comme en Grande-Bretagne, avec le Parti pour l’Indépendance du Royaume-Uni ou UKIP.

     Par exemple, le leader ultranationaliste, se méfie de l'Union européenne, veut réduire les impôts sur les petites entreprises et briser les conglomérats appartenant aux ultra-riches de l’Ukraine car selon lui : « ce que nous avons comme situation en Ukraine, est que 90% de la population est très pauvre et 10% de la population est incroyablement riche. Et ce système doit être réformé », a-t-il dit. Mais, il souhaite également l’armement des civils, et un budget plus conséquent pour l’armée du pays.

     Ainsi, bien qu’il ai une fonction dans le gouvernement intérimaire ukrainien, en tant que chef adjoint de la sécurité, Dmitri Iaroch à exprimé son exaspération concernant le nouveau pouvoir éxécutif du pays.

     En effet, il considère qu’ils n’en font pas assez face à une possible invasion russe dans l’Est de l’Ukraine, et qu’ils ont « trainé les pieds »  sur la Crimée, maintenant annexée par la Russie.

     C’est pour cela, qu’il à menacé de saboter l’approvisionnement en gaz sur l’ensemble du territoire, et qu'il a parlé de la préparation de groupes à la guérilla en Crimée.

     Quoi qu'il en soit, le leader de Pravy Sektor peut être réaliste, car il pense qu’une solution à la crise diplomatique en Crimée est préférable. «  Je ne sais pas combien de temps il faudra pour que la Crimée puisse revenir dans l’Ukraine, mais je ne doute pas que cela se produise », dit-il.

     Autrement, peu de personnes en Ukraine donnent Dmitri Iaroch vainqueur pour la prochaine campagne présidentielle. Le  manque d’expérience politique de Pravy Sektor n'aidera pas, ensuite il existe déja un parti ultranationaliste établie dénommé Svoboda.

     Dmitri Iaroch, lui, n’est pas inquiet. Il prône le nationalisme ukrainien depuis les années 1980, alors qu’il travaillait dans une aciérie dans l’Est de l’Ukraine, et c’est d'ailleurs en ce lieu, qu’il à commencé à devenir un agitateur pour l’indépendance de l’Ukraine par rapport à l’Union soviétique.

    Dmitri Iaroch a été le premier à lever le drapeau ukrainien bleu et jaune dans sa ville natale de Dneprodzerzhinsk en 198.

    Par la suite, il à co-fonder le Tryzub, comme une plate-forme nationaliste.

    Dmitri Iaroch vit toujours dans la région avec sa femme et ses deux enfants (une fille à déménagée de l’Ukraine Occidentale pour l’université et a eue un enfant récemment).

     Sinon, il passe le plus clair de son temps à Kiev, travaillant au sixième étage d’un hôtel  bouclé par les membres de Pravy Sektor qui patrouillent dans la salle, autour de la porte d’entrée et des ascenceurs. La sécurité est nécessaire, signale t’il, parce que le pays est en guerre et qu’il a reçu des menaces.

     Interrogé sur ces chances de devenir président de l'Ukraine, le leader ultranationaluste sourit et confesse : « Je pense que nos chances sont bonnes. Le politicien qui ne s’attend pas à un miracle est un mauvais politique.».

     

     

     

     

     

    Vidéos annexes :

     

    Ci-dessous, cinq vidéos (en version originale) chosies qui relatent des événements dramatiques, violents et chaotiques de la révolte du Maïdan en Ukraine.

     *Attention. Il est fortement déconseillé aux personnes émotionnellement "fragiles" ou bien alors psychologiquement sensibles de les visionner.

     

     

     

     

     

     

    - Deuxième groupe de vidéos -

     

     

     

     

     

     

     


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    Ils ont investi les lieux en une nuit. Des hommes armés ont pris le contrôle, dans la nuit du jeudi 27 au vendredi 28 février, de deux aéroports stratégiques en Crimée, dans le sud du pays. L'un, militaire, est situé à Sébastopol, l'autre, à Simferopol, la capitale de la région autonome de l'Ukraine. Les autorités ukrainiennes, qui ont réagi en accusant la Russie "d'invasion armée" et d'"occupation", ont affirmé avoir repris le contrôle des deux aéroports à la mi-journée.

         

     

     

     

     

     

     

    Lien url :  Ukraine : qui sont les hommes armés qui ont contrôlé deux aéroports de Crimée ?

     

     

     


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