• Les armoiries de la République bolivarienne du Venezuela.

     

     

     

     

     

     Détails.

     

     Adoption :  1836

                         1864

                                 1871

                          1905

                          1954

                          2006

    Timbre :  Deux cornes d'abondance d'argent entrecroisées.

    Ecu :  Coupé et incurvé vers le chef; au 1 de gueules à la gerbe de blé d'or; au 2 d'or à une épée, une lance, un arc et une flèche dans un carquois, une machette et deux drapeaux du Venezuela entrelacés par une couronne de laurier; au deuxième d'azur au cheval d'argent galopant.

    Soutiens :  Un rameau d'olivier à dextre et de palmier à senestre.

    Usage :  Président de la République

                   Gouvernement

     

     

     

     

     

    Les armoiries du Venezuela ont été adoptées par le Congrès de la République le 18 avril 1836. Elles forment un écu à trois quartiers :

     

    • la gerbe de blé qu'abrite le premier quartier sur champ rouge symbolise la richesse de la nation, les épis signifient l'union des Etats au Venezuela;

     

    • le deuxième quartier réunit sur champ jaune des symboles de victoire militaire, soit trois lances, deux épées et deux drapeaux nationaux serrés à l'aide d'une couronne de laurier. Un arc et des flèches ainsi qu'un canöe ont été ajoutés pour représenter les peuples indigènes, une machette en hommage aux racines des descendants d’origine africaine;

     

    • le troisième quartier montre sur fond bleu un cheval indompté pour signifier la liberté et l'indépendance. Ce cheval allait vers la droite et a été remplacé par un cheval allant vers la gauche sous la présidence d'Hugo Chavez car ce cheval allant vers la droite était considéré comme un symbole réactionnaire alors que le nouveau cheval galope à toute vitesse vers la gauche et montre la nouvelle orientation du pays;

     

    • le timbre de l'écu consiste en deux cornes d'abondance, symboles de prospérité.

     

    • une branche d'olivier et une branche de laurier représentent la joie de vivre des citoyens ; elles sont maintenues par un ruban tricolore.

     

     

     

     

     

    Le 7 mars 2006, l'Assemblée nationale adopte la modification du drapeau national afin de l'adapter à la « révolution socialiste » du président Hugo Chávez, à l’initiative du projet. Entièrement contrôlée par les partisans du chef de l’Etat à la suite du boycott des élections législatives par l’opposition en décembre, l'Assemblée a approuvé l’ajout d’une huitième étoile en hommage au héros national Simón Bolívar, libérateur de l’Amérique latine et inspirateur de l’idéologie du régime.

    Les députés vénézuéliens ont également modifié le galop du cheval blanc figurant sur l’écusson national afin de le tourner, non plus vers la droite, mais vers la gauche, afin de symboliser l’orientation politique du gouvernement. Le Parlement a également décidé certains ajouts sur l’écusson, tels qu’une épée, une lance, un arc et une flèche dans un carquois, représentant les armes des indigènes, ou une machette de paysan, en hommage aux racines des descendants d’origine africaine.

    C'est l’héraldiste Fabio Cassani Pironti, chargé par l'Assemblée nationale, qui a effectué les changements du blason national.

     

     

     

     

     

    1836-1864

     

     

     

     

      1864-1871

     

     

     

     

    1871-1905

     

     

     

     

    1905-1954

     

     

     

     

    1954-2006

     

     

     

     

    Armoiries du Venezuela faites par Fabio Cassani Pironti.

     

     

     

     

     Journal vénézuélien El Nacional, 12/03/2006.

     

     

     

     


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  • Drapeau officiel de l’UNASUR.

     

     

     

     

    L’UNASUR  (Union des nations sud-américaines), est une organisation inter-gouvernementale régionale créé le 23 mai 2008 à Brasilia, Brésil.

     Actuellement, son Président pro tempore est Nicolas Maduro et son Secrétaire général est Ernesto Samper.

    Le siège de l’UNASUR se trouve à Quito (Equateur).

     

     

     

    Emblème officiel de l’UNASUR.

     

     

     

     

    Le Parlement de l’UNASUR,  est en cours de construction et son siège se trouvera à Cochabamba (Bolivie)

    L’UNASUR est une organisation supra-étatique sud-américaine, qui compte 12 Etats membres et utilise administativement en son sein 4 langues officielles.

    L'organisation intergouvernementalecompte également 2 Etats observateur à savoir le Mexique et le Panama.

     

     

     


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  • Les armoiries de la République du Chili.

     

     

     

    Détails.

     

     

    Adoption :  1834

    Timbre :  Huppe à trois plumes, de gueules, d'argent et d'azur

    Supports :  A dextre un huemul couronné avec une couronne navale d'or, et à senestre un condor couronné de la même manière.

    Devise :  Por la razón o la fuerza (Par la raison ou par la force)

     

     

     

     

     

    Le blason du Chili fut officialisé par la loi du 26 juin 1834, durant le gouvernement du président José Joaquín Prieto, et dessiné par le Britannique Carlos Wood Tailor.

     

     

     

     

     

    Description :

     

     

    Il est composé d'un champ divisé en deux parties égales : la partie supérieure d'azur et la partie inférieure de gueules. Le blason est soutenu par deux animaux : un condor et un huemul, qui portent sur leur tête une couronne navale d'or.

    Le tout est surmonté d'une huppe à trois plumes, de gueules, d'argent et d'azur, qui remonte à une distinction qu'utilisaient les anciens présidents Chiliens.

    En dessous, on peut voir une ceinture d'argent de laquelle apparaît la devise nationale : «Por la razón o la fuerza» (Par la raison ou par la force).

     

     

     

     

    La première version du blason du Chili, 1834-1920.

     

     

     


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  • Ci-dessus, une vidéo mise en ligne par RFI, le  19 décembre 2016.

     

     

     

    L'’histoire méconnue de la République autonome de Korçë        

     

     

     


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  • Le prince Zeid Ra'ad Zeid Al Hussein, est actuellement le haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, après avoir pris ce poste le 1er septembre 2014.

     

     

     

     

    Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques

     

    Adoptée par l'Assemblée générale dans sa résolution 47/135 du 18 décembre 1992

     

     L'Assemblée générale,

     

     Réaffirmant que l'un des principaux buts des Nations Unies, selon la Charte, est de promouvoir et d'encourager le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion,

     Réaffirmant sa foi dans les droits de l'homme fondamentaux, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité de droits des hommes et des femmes et des nations, grandes et petites,

     Désireuse de promouvoir le respect des principes contenus dans la Charte, la Déclaration universelle des droits de l'homme, la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, la Déclaration sur l'élimination de toutes les formes d'intolérance et de discrimination fondées sur la religion ou la conviction et la Convention relative aux droits de l'enfant, ainsi que dans d'autres instruments internationaux pertinents qui ont été adoptés sur le plan universel ou régional et dans ceux qui ont été conclus entre différents Etats Membres de l'Organisation des Nations Unies,

    S'inspirant des dispositions de l'article 27 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques concernant les droits des personnes appartenant à des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques,

    Considérant que la promotion et la protection des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques contribuent à la stabilité politique et sociale des Etats dans lesquels elles vivent,

     Soulignant que la promotion constante et la réalisation des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques, faisant partie intégrante de l'évolution de la société dans son ensemble et s'inscrivant dans un cadre démocratique fondé sur la légalité, contribueraient au renforcement de l'amitié et de la coopération entre les peuples et les Etats,

     Considérant que l'Organisation des Nations Unies a un rôle important à jouer en ce qui concerne la protection des minorités,

     Ayant à l'esprit les travaux déjà accomplis au sein du système des Nations Unies, notamment par la Commission des droits de l'homme, la Sous-Commission de la lutte contre les mesures discriminatoires et de la protection des minorités et les organes créées en application des Pactes internationaux relatifs aux droits de l'homme et d'autres instruments internationaux pertinents relatifs aux droits de l'homme, en vue de promouvoir et de protéger les droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques,

     Tenant compte de l'important travail effectué par des organisations intergouvernementales et non gouvernementales pour ce qui est de protéger les minorités et de promouvoir et protéger les droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques,

    Consciente de la nécessité d'assurer une mise en oeuvre encore plus efficace des instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme pour ce qui est des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques,

    Proclame la présente Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques :

     Article premier

     1. Les Etats protègent l'existence et l'identité nationale ou ethnique, culturelle, religieuse ou linguistique des minorités, sur leurs territoires respectifs, et favorisent l'instauration des conditions propres à promouvoir cette identité.

     2. Les Etats adoptent les mesures législatives ou autres qui sont nécessaires pour parvenir à ces fins.

     Article 2

     1. Les personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques (ci-après dénommées personnes appartenant à des minorités) ont le droit de jouir de leur propre culture, de professer et de pratiquer leur propre religion et d'utiliser leur propre langue, en privé et en public, librement et sans ingérence ni discrimination quelconque.

     2. Les personnes appartenant à des minorités ont le droit de participer pleinement à la vie culturelle, religieuse, sociale, économique et publique.

     3. Les personnes appartenant à des minorités ont le droit de prendre une part effective, au niveau national et, le cas échéant, au niveau régional, aux décisions qui concernent la minorité à laquelle elles appartiennent ou les régions dans lesquelles elles vivent, selon des modalités qui ne soient pas incompatibles avec la législation nationale.

     4. Les personnes appartenant à des minorités ont le droit de créer et de gérer leurs propres associations

     5. Les personnes appartenant à des minorités ont le droit d'établir et de maintenir, sans aucune discrimination, des contacts libres et pacifiques avec d'autres membres de leur groupe et avec des personnes appartenant à d'autres minorités, ainsi que des contacts au-delà des frontières avec des citoyens d'autres Etats auxquels elles sont liées par leur origine nationale ou ethnique ou par leur appartenance religieuse ou linguistique.

     Article 3

     1. Les personnes appartenant à des minorités peuvent exercer leurs droits, notamment ceux qui sont énoncés dans la présente Déclaration, individuellement aussi bien qu'en communauté avec les autres membres de leur groupe, sans aucune discrimination.

     2. Les personnes appartenant à des minorités ne doivent souffrir en aucune façon du fait qu'elles exercent ou n'exercent pas les droits énoncés dans la présente Déclaration.

     Article 4

     1. Les Etats prennent, le cas échéant, des mesures pour que les personnes appartenant à des minorités puissent exercer intégralement et effectivement tous les droits de l'homme et toutes les libertés fondamentales, sans aucune discrimination et dans des conditions de pleine égalité devant la loi.

     2. Les Etats prennent des mesures pour créer des conditions propres à permettre aux personnes appartenant à des minorités d'exprimer leurs propres particularités et de développer leur culture, leur langue, leurs traditions et leurs coutumes, sauf dans le cas de pratiques spécifiques qui constituent une infraction à la législation nationale et sont contraires aux normes internationales.

    3. Les Etats devraient prendre des mesures appropriées pour que, dans la mesure du possible, les personnes appartenant à des minorités aient la possibilité d'apprendre leur langue maternelle ou de recevoir une instruction dans leur langue maternelle.

    4. Les Etats devraient, le cas échéant, prendre des mesures dans le domaine de l'éducation afin d'encourager la connaissance de l'histoire, des traditions, de la langue et de la culture des minorités qui vivent sur leurs territoires. Les personnes appartenant à des minorités devraient avoir la possibilité d'apprendre à connaître la société dans son ensemble.

    5. Les Etats devraient envisager des mesures appropriées pour que les personnes appartenant à des minorités puissent participer pleinement au progrès et au développement économiques de leur pays.

    Article 5

    1. Les politiques et programmes nationaux sont élaborés et mis en oeuvre compte dûment tenu des intérêts légitimes des personnes appartenant à des minorités.

    2. Des programmes de coopération et d'assistance entre Etats devraient être élaborés et mis en oeuvre compte dûment tenu des intérêts légitimes des personnes appartenant à des minorités.

    Article 6

    Les Etats devraient coopérer sur les questions relatives aux personnes appartenant à des minorités, notamment en échangeant des informations et des données d'expérience afin de promouvoir la compréhension mutuelle et la confiance.

    Article 7

    Les Etats devraient coopérer afin de promouvoir le respect des droits énoncés dans la présente Déclaration.

    Article 8

    1. Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut empêcher les Etats de s'acquitter de leurs obligations internationales à l'égard des personnes appartenant à des minorités. En particulier, les Etats doivent s'acquitter de bonne foi des obligations et des engagements qu'ils ont assumés au titre des traités ou accords internationaux auxquels ils sont parties.

    2. L'exercice des droits énoncés dans la présente Déclaration ne porte pas atteinte à la jouissance par quiconque des droits de l'homme et des libertés fondamentales universellement reconnus.

    3. Les mesures prises par les Etats afin de garantir la jouissance effective des droits énoncés dans la présente Déclaration ne doivent pas a priori être considérées comme contraires au principe de l'égalité contenu dans la Déclaration universelle des droits de l'homme.

    4. Aucune des dispositions de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme autorisant une quelconque activité contraire aux buts et principes des Nations Unies, y compris à l'égalité souveraine, à l'intégrité territoriale et à l'indépendance politique des Etats.

    Article 9

    Les institutions spécialisées et autres organismes des Nations Unies contribuent à la pleine réalisation des droits et des principes énoncés dans la présente Déclaration, dans leurs domaines de compétence respectifs.

     

     

     


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  • Les premiers détachements du Vietminh arrivent à Hanoï par le Pont Doumier, le 12 octobre 1954.

     

     

     

     

     

    Le 2 septembre 1945, Ho Chi Minh proclame l'indépendance du Vietnam. 

    Le 9 mars précédent, les troupes françaises ont été désarmées par les Japonais, qui capitulent le 15 août suivant. Dans les dernières semaines de la guerre, le Viet Minh a bénéficié de parachutages et de la présence de conseillers américains dans sa lutte contre les Japonais et Ho Chi Minh espère alors le soutien des Etats-Unis, pour détruire la domination française. Mais au cours des semaines suivantes, les forces françaises reviennent; les négociations en vue d'une évolution pacifique échouent définitivement en 1946 et en décembre débute la Guerre d'indochine qui se poursuivra jusqu'à la défaite des forces françaises à Dien Bien Phu et aux accords de Genève de 1954 qui partagent provisoirement le Vietnam en deux Etats.

     

     

     

     

    Déclaration d'indépendance de la République démocratique du Vietnam.

     

    2 septembre 1945.

     

     

     

     

    « Tous les hommes naissent égaux. Le Créateur nous a donné des droits inviolables, le droit de vivre, le droit d'être libre et le droit de réaliser notre bonheur »

    Cette parole immortelle est tirée de la Déclaration d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique en 1776. Prise dans un sens plus large, cette phrase signifie : Tous les peuples sur la terre sont nés égaux ; tous les peuples ont le droit de vivre, d'être heureux, d'être libres.

    La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de la Révolution française de 1791 proclame également « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. »

     Ce sont là des vérités indéniables.

     Et pourtant, pendant plus de quatre-vingts années, les colonialistes français, abusant du drapeau de la liberté, de l'égalité, de la fraternité, ont violé notre terre et opprimé nos compatriotes. Leurs actes vont directement à l'encontre des idéaux d'humanité et de justice.

     Dans le domaine politique, ils nous ont privés de toutes les libertés.

    Ils nous ont imposé des lois inhumaines. Ils ont constitué trois régimes politiques différents dans le Nord, le Centre et le Sud du Vietnam pour détruire notre unité nationale et empêcher l'union de notre peuple.

    Ils ont édifié plus de prisons que d'écoles. Ils ont sévi sans merci contre nos patriotes. Ils ont noyé nos révolutions dans des fleuves de sang.

    Ils ont jugulé l'opinion publique et pratiqué une politique d'obscurantisme. Ils nous ont imposé l'usage de l'opium et de l'alcool pour affaiblir notre race.

    Dans le domaine économique, ils nous ont exploité jusqu'à la moelle, ils ont réduit notre peuple à la plus noire misère et saccagé impitoyablement notre pays.

    Ils ont spolié nos rizières, nos forêts, nos mines, nos matières premières. Ils ont détenu le privilège d'émission des billets de banque et le monopole du commerce extérieur.

    Ils ont inventé des centaines d'impôts injustifiables, acculé nos compatriotes, surtout les paysans et les commerçants, à l'extrême pauvreté.

    Ils ont empêché notre bourgeoisie nationale de prospérer. Ils ont exploité nos ouvriers de la manière la plus barbare.

    En automne 1940, quand les fascistes japonais, en vue de combattre les Alliés, ont envahi l'Indochine pour organiser de nouvelles bases de guerre, les colonialistes français se sont rendus à genoux pour leur livrer notre pays.

     Depuis, notre peuple sous le double joug japonais et français a été saigné littéralement. Le résultat a été terrifiant. Dans les derniers mois de l'année passée et le début de cette année, du Quang Tri au Nord Vietnam, plus de deux millions de nos compatriotes sont morts de faim.

     Le 9 mars dernier, les Japonais désarmèrent les troupes françaises. Les colonialistes français se sont enfuis ou se sont rendus. Ainsi, bien loin de nous « protéger », en l'espace de cinq ans, ils ont par deux fois vendu notre pays aux Japonais.

     Avant le 9 mars, à plusieurs reprises, la Ligue Viet Minh a invité les Français à se joindre à elle pour lutter contre les Japonais. Les colonialistes français, au lieu de répondre à cet appel, ont sévi de plus belle contre les partisans du Viet Minh. Lors de leur débandade, ils sont allés jusqu'à assassiner un grand nombre de prisonniers politiques incarcérés à Yen Bai et à Cao Bang.

    Malgré tout cela, nos compatriotes ont continué à garder à l'égard des Français une attitude clémente et humaine. Après les événements du 9 mars, la Ligue Viet Minh a aidé de nombreux Français à passer la frontière, en a sauvé d'autres des prisons nippones et a protégé la vie et les biens de tous les Français.

     En fait, depuis l'automne de 1940, notre pays a cessé d'être une colonie française pour devenir une possession nippone.

     Après la reddition des Japonais, notre peuple tout entier s'est dressé pour reconquérir sa souveraineté  nationale et a fondé la République démocratique du Vietnam.

     La vérité est que notre peuple a repris son indépendance des mains des Japonais et non de celles des Français

     Les Français s'enfuient, les Japonais se rendent, l'empereur Bao Dai abdique. Notre peuple a brisé toutes les chaînes qui ont pesé sur nous durant près d'un siècle, pour faire de notre Vietnam un pays indépendant. Notre peuple a, du même coup, renversé le régime monarchique établi depuis des dizaines de siècles, pour fonder la République démocratique.

    Pour ces raisons, nous, membres du Gouvernement provisoire, déclarons, au nom du peuple du Vietnam tout entier, nous affranchir complètement de tout rapport colonial avec la France impérialiste, annuler tous les traités que la France a signés au sujet du Vietnam, abolir tous les privilèges que les Français se sont arrogés sur notre territoire.

     Tout le peuple du Vietnam, animé d'une même volonté, est déterminé à lutter jusqu'au bout contre toute tentative d'agression de la part des colonialistes français.

    Nous sommes convaincus que les Alliés, qui ont reconnu les principes de l'égalité des peuples aux conférences de Téhéran et de San Francisco ne peuvent pas ne pas reconnaître l'indépendance du Vietnam.

    Un peuple qui s'est obstinément opposé à la domination française pendant plus de quatre-vingts ans, un peuple qui, durant ces dernières années, s'est résolument rangé du côté des Alliés pour lutter contre le fascisme, ce peuple a le droit d'être libre, ce peuple a le droit d'être indépendant.

    Pour ces raisons, nous, membres du Gouvernement provisoire de la république démocratique du Vietnam, proclamons solennellement au monde entier :

    Le Vietnam a le droit d'être libre et indépendant et, en fait, est devenu un pays libre et indépendant. Tout le peuple du Vietnam est décidé à mobiliser toues ses forces spirituelles et matérielles, à sacrifier sa vie et ses biens pour garder son droit à la liberté et à l'indépendance.

     

     

     

     

    Hanoi, le 2 septembre 1945.

    Ho Chi Minh, président.

     

     

     


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     Science est une revue scientifique généraliste américaine hebdomadaire qui publie des articles dans tous les domaines scientifiques (biologie, chimie, physique, mathématiques, anthropologie, archéologie, etc.).        

     

     

     

     

     

    Historique :

     

     

    Créée par Thomas Edison, son premier numéro date du 3 juillet 1880, et contenait douze pages d'articles sur la possibilité de chemins de fer électriques, les dernières observations des Pléiades et le conseil donné aux enseignants de science qu'il était important d'étudier le cerveau des animaux. Par la suite, elle est devenue une revue de référence, publiant notamment des articles d'Albert Einstein, d'Edwin Hubble et de Louis Leakey.

    Elle est la revue générale scientifique à comité de lecture la plus vendue dans le monde, avec un lectorat total estimé à un million de personnes. En 2018, son facteur d'impact est de 20,560. En 2007, Science est corécipiendaire (avec la revue britannique Nature) du prix Princesse des Asturies de la communication, une première pour un journal scientifique.

    Cette récompense rappelle qu'elle constitue au xxie siècle, avec le titre londonien, la plus prestigieuse des revues scientifiques généralistes, mais elle soulève bien des critiques.

    En 2013, la Déclaration de San Francisco sur l'évaluation de la recherche milite contre les emplois abusifs du facteur d'impact qui mesure la renommée d'une revue, pas celle des articles et des chercheurs qu'elle publie.

    Le taux de citation moyen de ces revues généralistes les plus cotées est en réalité dopé par quelques articles, très minoritaires.

    La concurrence en termes de prestige et de publicité entre ces deux revues peut les conduire à privilégier les « hot papers » portant sur les domaines les plus controversés (cellules-souches, OGM, réchauffement climatique, etc.), ce qui leur assure d'être abondamment citées et une grande audience.

    La politique éditoriale d'une telle revue peut ainsi favoriser la course à la publication d'articles suscitant un fort intérêt (dilemme du « publier ou périr »).

     

     

     

     

     

    Organisation :

     

     

    C'est l'Association américaine pour l'avancement de la science (AAAS), grande société scientifique mondiale, qui édite cette revue. Son rédacteur en chef est le biophysicien Jeremy M. Berg.

     

     

     

     

    Numéro publié en 1883.

     

     

     

     

     

    Titre abrégé : Science

    Discipline : généraliste

    Langue : anglais

    Directeur de publication : Bruce Alberts

     

     

     

    Publication.

     

     

    Maison d’édition : American Association for the Advancement of Science (Etats-Unis)

    Période de publication : de 1880 à aujourd’hui

    Facteur d’impact d’après l’ISI : 33 611  (2014)

    Fréquence : hebdomadaire  (51 numéros par an)

    Libre accès : en différé de six mois

     

     

     

    Indexation.

     

     

    ISSN (papier) :  0036-8075 

    ISSN (web) :  1095-9203

    OCLC : 222024701

     

     

     

     

     

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    aaas.org

     

     

     


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  • Ci-dessus, une vidéo mise en ligne par France 24, le 17 mai 2016.

     

     

     

    Il y a un siècle jour pour jour, les accords de Sykes-Picot, signés à Londres en catimini en mai 1916, définissaient les zones d'influence respectives des Français et des Britanniques au Moyen-Orient. Retour en dessin sur cet événement historique.      

     

     

     


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  • Logo officiel du SNP

     

         

     

     

    Le Scottish National Party (SNP) est le principal  parti indépendantiste écossais actif politiquement en Ecosse et en Angleterre.

    Fondé en 1934, le parti retrouve de la popularité depuis les années 1970, et suit une ligne politique de centre-gauche qualifiée par le parti lui-même de social-démocrate.

    Lors de l’établissement du Parlement Ecossais (Scottish Parliament) en 1999, le SNP devient le plus grand parti d’opposition.

    Le Scottish National Party (SNP) depuis sa victoire lors des élections parlementaires écossaises dirige le gouvernement local écossais.

     

     

     

     

     

    Les différentes appellations du parti dans quatre langues disctinctes :

     

     

    a°) En  gaélique écossais : Pàrtaidh Nàiseanta na h-Alba – PNA

    b°) En scots : Scots Naitional Pairtie

    c°) En anglais  : Scottish National Party – SNP

    d°) En français : Parti National Ecossais

     

     

     

     

     

    Histoire.

     

     

    1934-1967 – premières décennies en marge :

     

     

    Le Scottish National Party est formé en 1934 à la suite de la fusion entre le Parti National d’Ecosse (National Party of Scotland) et le Parti Ecossais (Scottish Party).

    Il gagne son premier siège parlementaire en  1945, lorsque Robert McIntyre est élu à Motherwell, lors d’une élection partielle.

    Ce siège est toutefois perdu trois mois plus tard, lors des élections générales.

     

     

     

     

    1967-1979 – premiers succès électoraux :

     

     

    Le Scottish National Party gagne à nouveau un siège à Hamilton, en 1967, lors d’une autre élection partielle.

    La victoire du Scottish National Party dans ce fief travailliste constitue une surprise et fait de la question écossaise une problématique nationale, conduisant à la création de la  Commission Killbrandon.

    Le Scottish National Party réalise un excellent résultat lors des élections générales britanniques d’octobre 1974, en réunissant alors un tiers des votes écossais et en envoyant onze députés à Westminster.

     

     

     

     

    1979-1997 – troubles internes.

     

     

     

     

    1997-2007 – Mise en place du Scottish Parliament :

     

     

    Après l’institution d’un Parlement écossais  (Scottish Parliament) dont émane un gouvernement local chargé de mettre en œuvre les compétences dévolues à l’Ecosse par le Royaume-Uni, le Scottish National Party monte en puissance.

     

     

     

     

    2007-2014 – le premier parti d’Ecosse :

     

     

    Aux élections parlementaires écossaises de 2007, le parti  remporte le plus grand nombre de sièges avec 47 élus, un de plus que le  Parti travailliste au pouvoir durant les cinq années précédentes.

    Le parti forme alors un gouvernement minoritaire. Le Scottish National Party remporte ensuite une victoire écrasante aux élections parlementaires de mai 2011, avec 45% des suffrages et une majorité absolue de 69 députés.

    Forts de cette victoire, les dirigeants ont promis l’organisation d’un référendum sur l’indépendance de l’Ecosse au cours de la nouvelle mandature, fixé le 18 septembre 2014.

     

     

     

     

    Depuis 2014 – échec au référendum sur l’indépendance de l’Ecosse :

     

     

    Après la victoire du non au référendum sur l’indépendance de l’Ecosse, le parti enregistre une très forte hausse d’adhésions.

    En sept jours, il passe de 25 624 membres à 42 336 membres le 23 septembre 2014, puis à plus de 65 000 membres en date du 26 septembre 2014 faisant du parti le troisième parti du Royaume-Uni en nombre de membres et dépassant ainsi les Libéraux-démocrates.

    Un mois après le référendum, le parti avait plus de 80 000 membres.

    Le 30 janvier 2015, le parti annonce avoir dépassé 93 000 membres.

    Lors des élections générales britanniques de 2015, le parti réalise une très forte percée en remportant 56 des 59 circonscriptions en Ecosse (contre 6 en 2010) et devient de fait la troisième force politique du Royaume-Uni.

    Sa présidente, Nicola  Sturgeon, entend ensuite utiliser cette victoire pour obtenir davantage de mesures de décentralisation et de pouvoirs politiques vis-à-vis de l’Ecosse.

     

     

     

     

    Nicola Sturgeon, chef du Scottish National Party (SNP)

     

     

     

     

    Nom :  Scottish National Party (SNP)

    Leader :  Nicola Sturgeon

    Fondation : 1934

    Siège : Edimbourg, Ecosse, Royaume-Uni

    Idéologie : indépendantisme écossais, social-démocratie, nationalisme de gauche

    affiliation européenne : ALE

    Couleurs : jaune et noir

     

     

     

     

     

     Scottish National Party 

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    Le drapeau de la Palestine.

     

     

     

     

    Histoire :

     

    L’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) est fondé par le Conseil National Palestinien qui est une sorte de parlement composé de représentants des diverses communautés palestiniennes, résidentes ou en exil, qui s’est réuni pour la première fois en mai 1964 à Jérusalem-Est.  

    Le 2 juin 1964, est adoptée la Charte qui définit les objectifs de l’OLP.

     A la suite de la Guerre des Six-Jours qui entraine l’occupation de la Cisjordanie et de la bande de Gaza par Israël, le Conseil national, réuni au Caire en juillet 1968 modifie la Charte de 1964 qui devient la Charte nationale palestinienne.

     En même temps, est élaboré un projet de constitution du Fatah qui envisage « la libération complète de la Palestine et l’éradication de l’entité économique, politique, militaire et culturelle sioniste ».

     

     

     

     

     

     Les amendements  :

     

     Dans le contexte du processus de paix israélo-palestinien, la Charte a été amendée de manière à en retirer les articles appelant à l’anéantissement d’Israël.

     Elle a été amendée à plusieurs reprises dont sept nouveaux articles en 1968 à la suite de la Guerre des Six Jours en 1967.

     Le 14 décembre 1988, à la suite d’un tollé provoqué par son discours à l’ONU, Yasser Arafat a renoncé au terrorisme et a déclaré accepter le principe des négociations avec Israël.

     En 1993, le premier ministre israélien Yitzhak Rabin a exigé des modifications de la Charte dans le cadre des Accords d’Oslo.

     En 1996, le Conseil national palestinien réuni à Gaza vote sur l’abrogation des passages appelant à la destruction d’Israël, toutefois ce vote fut considéré comme insuffisant du fait qu’il portait seulement sur « l’intention » de faire les amendements souhaités par les Etats-Unis et Israël et ce n’est qu’après une longue polémique et à la suite des Accords de Wye Plantation en 1998 que le Conseil national palestinien, à entériné l’abrogation des articles controversés en présence du président des Etats-Unis Bill Clinton.

     Après la signature des  accords d’Oslo, le Conseil national palestinien, avec une majorité de 504 votes pour, et 54 votes contre et 14 abstentions, le CNP a exprimé en décembre 1998 à Gaza, un « soutien de principe » concernant sa volonté de modifier la Charte nationale palestinienne.

    Dans son discours d’ouverture, Yasser Arafat annonce en outre : « …les articles de notre Charte qui sont contraires au processus de paix doivent être annulés . Je vous appelle à modifier tous les articles qui s’opposent à la paix des braves ».

    Le 22 janvier 1998, Arafat confirme par lettre une fois encore au président Clinton que « toutes les dispositions dans la Charte qui ne sont pas en adéquation avec l’engagement de l’OLP de reconnaître Israël et vivre avec lui en paix sont annulées  ».

    Une commission juridique est nommée quelques jours plus tard ayant la mission d’annuler les articles de la Charte nationale palestinienne mentionnant l’objectif de l’OLP à anéantir l’Etat d’Israël. Elle devait proposer en outre des nouvelles dispositions qui traitent de la reconnaissance officielle par l’OLP du droit d’Israël d’exister et de vivre dans la sécurité.

     

     

     

     

     

    Charte nationale palestinienne 

     

     

     

     

    La Charte nationale palestinienne  (en arabe :الميثاق الوطني الفلسطيني  al-Mithaq al-Watani al-Filastini ) a été adoptée en 1964 afin de déterminer les objectifs politiques de l’OLP.

    Elle est couramment appelée « Charte nationale de l’Organisation de libération de la Palestine » ou « Charte de l’OLP ».

    La première charte de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) est adoptée le 2 juin 1964, à Jérusalem, pendant le premier Conseil national palestinien (CNP).

     Elle définit les objectifs du mouvement palestinien : appartenance au monde arabe, libération de la Palestine, l’autodétermination et droit des palestiniens à la souveraineté sur leur patrie. 

    La déclaration Balfour et la création d’Israël sont dénoncées, mais la coexistence avec les Juifs vivant en Palestine avant 1947 est affirmée.

     

     

     

     

     

    Adoptée par le Conseil national palestinien le 1-17 juillet 1968 :

     

     

     

     Article 1 : La Palestine est le foyer du peuple arabe palestinien ; c'est une partie indivisible du foyer arabe, et le peuple palestinien est une part intégrale de la nation arabe.

     Article 2 : La Palestine, avec les frontières qui étaient les siennes sous le mandat britannique, est une unité territoriale indivisible.

     Article 3 : Le peuple arabe palestinien possède le droit légal au retour à son foyer, et le droit à déterminer sa destinée après avoir réussi la libération de son pays en accord avec ses aspirations et de son accord et volonté entier.

    Article 4 : L'identité palestinienne est une caractéristique essentielle, inhérente, et authentique. Elle est transmise par les parents aux enfants. L'occupation sioniste et la dispersion du peuple arabe palestinien, à travers les désastres qui lui sont incombés, ne lui ont pas fait perdre son identité palestinienne et sa qualité de membre dans la communauté palestinienne, de même qu'aucun de ces événements ne nie cette identité.

    Article 5 : Les Palestiniens sont des nationaux arabes qui, jusqu'en 1947, résidaient de façon normale en Palestine, qu'ils aient été exilés depuis ou non. Toute personne née, après cette date, d'un père palestinien - que ce soit en Palestine ou au dehors- est aussi Palestinien.

     Article 6 : Les juifs qui demeuraient en Palestine jusqu'au début de l'invasion sioniste seront considérés Palestiniens.

    Article 7 : Le fait qu'il existe une communauté palestinienne et qu'elle ait un lien matériel et spirituel avec la Palestine est un fait indiscutable. C'est un devoir national que d'éduquer les individus Palestiniens dans un esprit révolutionnaire. Tous les moyens d'information et d'éducation seront mis en œuvre, afin de faire connaître son pays au Palestinien et ce de la manière la plus profonde, à la fois spirituelle et matérielle, si cela est possible. Le Palestinien doit être préparé à une lutte armée et être prêt à sacrifier sa richesse et sa vie afin de reconquérir son pays et d'amener sa libération.

    Article 8 : La phase de l'histoire que vit actuellement le peuple palestinien est celle d'une lutte nationale (watani) pour la libération de la Palestine. Ainsi les conflits au sein des forces nationales palestiniennes sont secondaires, et devraient cesser au nom du conflit de base qui existe entre les forces du sionisme, et de l'impérialisme d'une part, et le peuple arabe palestinien d'autre part. Sur cette base, les masses palestiniennes, qu'elles résident au sein du pays ou dans la diaspora (mahajir), constituent - par les organisations comme par les individus - un front national travaillant à la reprise de la Palestine et à sa libération par la lutte armée.

    Article 9 : La lutte armée constitue la seule façon de libérer la Palestine. Il s'agit d'une stratégie d'ensemble, et pas seulement d'une phase tactique. Le peuple arabe palestinien affirme sa détermination absolue et sa résolution ferme à continuer sa lutte armée et à travailler pour une révolution populaire armée pour la libération de son pays et son retour sur cette terre. Il affirme aussi son droit à une vie normale en Palestine, et à exercer l'auto-détermination et sa souveraineté sur ce pays.

    Article 10 : L'action de commando constitue le cœur de la guerre populaire de libération de la Palestine. Elle requiert une escalade, une compréhension, et la mobilisation de tous les efforts d'éducation et de tous les efforts populaires palestiniens et de leurs organisations, ainsi que leur implication dans la révolution armée palestinienne. Elle requiert aussi le parachèvement de l'unité pour la lutte nationale (watani) entre les différents groupes du peuple palestinien et les masses arabes, de façon à assurer la continuation de la révolution, son escalade, et la victoire.

    Article 11 : Les Palestiniens ont trois mottos: l'unité nationale (wataniyya), la mobilisation nationale (qawmiyya) et la libération.

    Article 12 : Le peuple palestinien croit en l'unité arabe. Afin de contribuer à sa part dans l'atteinte de cet objectif, il lui faut cependant, à cette étape de sa lutte, sauvegarder l'identité palestinienne et développer sa conscience de cette identité, et s'opposer à tout plan qui pourrait la dissoudre ou lui faire obstacle.

    Article 13 : L'unité arabe et la libération de la Palestine constituent deux objectifs complémentaires, l'aboutissement de l'un facilitant l'aboutissement de l'autre. Ainsi, l'unité arabe amène la libération de la Palestine, la libération de la Palestine amène à l'unité arabe, et le travail pour la réalisation de l'un de ces objectifs va de pair avec le travail pour la réalisation de l'autre.

    Article 14 : La destinée de la nation arabe, et de fait, l'existence arabe elle-même, dépendent du devenir de la cause palestinienne. De cette interdépendance naît la recherche, par la nation arabe, et son effort pour la libération de la Palestine. Le peuple de Palestine joue le rôle d'avant-garde dans la réalisation de ce but sacré (qawni).

    Article 15 : La libération de la Palestine, d'un point de vue arabe, est un devoir national (qawmi) et vise à repousser l'agression et l'impérialisme sioniste contre le foyer arabe, et vise à l'élimination du sionisme de la Palestine. Une responsabilité absolue de ces points revient à la nation arabe - les peuples et les gouvernements - dont le peuple palestinien constitue l'avant-garde.

    Par conséquent, la nation arabe doit mobiliser toutes ses capacités militaires, humaines, morales, et spirituelles pour participer activement avec le peuple palestinien à la libération de la Palestine. Elle doit, particulièrement dans la phase de la révolution armée palestinienne, offrir et fournir au peuple palestinien toutes les aides possibles, matérielle et humaine, et mettre à sa disposition les moyens et les occasions qui leur permettront de continuer à jouer leur rôle de leader dans la révolution armée, jusqu'à la libération de leur patrie.

     Article 16 : La libération de la Palestine, d'un point de vue spirituel, donnera à la Terre Sainte une atmosphère de sécurité et de tranquillité, qui sauvegardera à son tour des sanctuaires religieux du pays, et garantira la liberté de religion et la visite de ces lieux saints par tous, sans discrimination de race, de couleur, et de religion. Par conséquent, le peuple de Palestine s'adresse à toutes les puissance spirituelles du monde pour leur demander de l'aide.

     Article 17 : La libération de la Palestine, du point de vue humain, rendra à l'individu palestinien sa dignité, sa fierté, et sa liberté. Par conséquent, le peuple arabe palestinien demande le soutien de tous ceux dans le monde qui croient en la dignité de l'homme et en sa liberté.

     Article 18 : La libération de la Palestine, d'un point de vue international, constitue une action défensive nécessitée par les besoins d'auto-défense. Par conséquent, le peuple palestinien, désireux de l'amitié de tous les peuples, demande à tout Etat partisan de la liberté, de la paix, de le soutenir afin de restaurer les droits légitimes de ce peuple en Palestine, de ré-établir la paix et la sécurité dans ce pays, et de permettre à son peuple d'exercer une souveraineté nationale et sa liberté.

     Article 19 : La partition de la Palestine en 1947 et l'établissement de l'Etat d'Israël sont entièrement illégaux, en dépit de tout passage du temps, parce qu'ils sont contraires à la volonté du peuple palestinien et à ses droits naturels sur sa patrie, et qu'ils sont incohérents vis-à-vis des principes instaurés dans la Chartre des Nations Unies, particulièrement en ce qui concerne le droit à l'auto-détermination.

    Article 20 : La Déclaration Balfour, le Mandat pour la Palestine, et tout ce qui a été fondé sur eux, sont déclarés nul et non-avenus. Les prétentions à des liens historiques et religieux des juifs avec la Palestine sont incompatibles avec les faits historiques et la véritable conception de ce qui constitue une nation. Le judaïsme, étant une religion, ne constitue pas une nationalité indépendante. De même que les juifs ne constituent pas une nation unique avec son identité propre ; ils sont citoyens des Etats auxquels ils appartiennent.

     Article 21 : Le peuple arabe palestinien, s'exprimant par le biais de la révolution armée palestinienne, rejette toute solution qui serait un substitut à la libération totale de la Palestine, et rejette toute proposition visant à la liquidation du problème palestinien, ou à son internationalisation.

     Article 22 : Le sionisme est un mouvement politique lié de façon organique à un impérialisme international et antagoniste à toute action pour la libération et à tout mouvement progressiste dans le monde. Le sioniste est raciste et fanatique dans sa nature, agressif, expansionniste, colonial dans ses buts, et fasciste dans ses méthodes. Israël est l'instrument du mouvement sioniste, et la base géographique de l'impérialisme mondial placé stratégiquement au sein du foyer arabe pour combattre les espoirs de libération, d'unité, et de progrès de la nation arabe. Israël est une source constante de menaces vis-à-vis de la paix au Moyen Orient et dans le monde entier.

     Puisque la libération de la Palestine détruira le Sionisme et la présence impérialiste et contribuera à l'établissement de la paix dans le Moyen Orient, le peuple palestinien demande l'aide de toutes les forces progressistes et tournées vers la paix et les enjoint, hors de toute affiliation et croyances, à offrir leur aide et leur soutien au peuple palestinien dans sa lutte pour la libération de sa patrie.

    Article 23 : Le besoin de sécurité et de paix, ainsi que le besoin de justice et de droit, requiert de tous les Etats de considérer le sionisme comme un mouvement illégitime, de déclarer illégal son existence, d'interdire ses opérations, afin que les relations amicales entre les peuples puissent être préservées, et que la loyauté des citoyens à leurs pays respectifs soit sauvegardée.

    Article 24 : Le peuple palestinien croit en les principes de justice, de liberté, de souveraineté, d'auto-détermination, de dignité humaine, et dans le droit de tous les peuples à exercer ces principes.

    Article 25 : Pour la réalisation des buts de cette Charte et de ses principes, l'Organisation de la Libération de la Palestine jouera son rôle dans la libération de la Palestine en conformité avec la constitution de cette organisation.

     Article 26 : L'O.L.P., représentante des forces révolutionnaires palestiniennes, est responsable du mouvement du peuple arabe palestinien dans sa lutte - pour reprendre sa patrie, la libérer et y revenir et exercer son droit à l'auto-détermination- dans tous les domaines militaire, politique et financier, et pour tout ce qui peut être requis par le cas palestinien au niveau inter-arabe et international.

     Article 27 : L'O.L.P. coopérera avec tous les Etats arabes, chacun selon ses potentiels, et adoptera un politique neutre parmi eux à la lumière des nécessités de la guerre de libération; et sur cette base, l'O.L.P. n'interfèrera pas dans les affaires intérieures d'aucun état arabe.

    Article 28 : Le peuple arabe palestinien affirme l'authenticité et l'indépendance de sa révolution nationale et rejette toute forme d'intervention, de relation d'affiliation ou de subordination.

     Article 29 : Le peuple palestinien possède un droit légal authentique et fondamental à libérer sa patrie. Le peuple palestinien détermine son attitude envers tous les Etats et puissances sur la base de leur positon vis-à-vis de la révolution palestinienne visant à atteindre les buts du peuple palestinien.

    Article 30 : Les combattants et personnes armées dans la guerre de libération sont le noyau de l'armée populaire qui constituera la force protectrice pour les bénéfices du peuple arabe palestinien.

    Article 31 : L'O.L.P. aura un drapeau, un serment d'allégeance, et un hymne. Tout cela sera décidé par accord d'une réglementation spéciale.

    Article 32 : Les règlements, qui seront connus sous le nom de Constitution de l'O.L.P., seront annexés à cette charte. Ils mettront par écrit la façon dont l'O.L.P. ainsi que ses organes et institutions seront constituées, leurs compétences respectives, et leurs obligations respectives selon cette charte.

    Article 33 : Cette charte ne sera pas modifiée sinon par un vote d'une majorité des deux-tiers de tous les membres du Congrès National de l'O.L.P., en session spéciale réunie dans ce but.

     

     

     


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    L’Union des nations sud-américaines (UNASUR)  :   

     

     

     

    L’Union des nations sud-américaines, abrégée en UNASUR (en espagnol : Unión de Naciones Suramericanas - UNASUR; en portugais : União de Nações Sul-Americanas - UNASUL; en néerlandais : Unie van Zuid-Amerikaanse Naties Ecouter - UZAN; en anglais : Union of South American Nations - USAN), anciennement connue sous le nom de Communauté sud-américaine des Nations ou CSN, est une organisation intergouvernementale intégrant deux unions douanières présentes en Amérique du Sud, le Marché commun du Sud (MERCOSUR) et la Communauté andine (CAN), dans le cadre d'une intégration continue de l'Amérique du Sud.

    L'UNASUR s'inspire de l'Union européenne. Son objectif est de « construire une identité et une citoyenneté sud-américaine et [de] développer un espace régional intégré ». En 2021, seul cinq Etats d'Amérique du Sud en font partie.

     

     

     

     

     

     Histoire.

     

     

    Origine :

     

     

     Simon Bolivar.

     

     

     

    Simón Bolívar, à l'origine de l'indépendance de certains Etats sud-américains, avait pour objectif de créer une fédération des nations de l'Amérique hispanique pour assurer la prospérité et la sécurité après l'indépendance et pour contrer l'impérialisme brésilien. Cependant, Bolívar n'a jamais atteint son but et est mort impopulaire à cause de ses tentatives d'établissement de gouvernements centraux forts dans les Etats nouvellement indépendants

     Dans les années 1990, le projet a pris naissance dans un contexte d'opposition à la zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), « Initiatives pour les Amériques », lancé par le président américain George Bush puis concrétisé en 1994 au Sommet des Amériques, et donc dans un contexte d'opposition à l'ingérence nord-américaine dans les affaires politiques et économiques latino-américaines. A court terme, il vise notamment à contourner le recours à l'Organisation des Etats américains (OEA), dont les Etats-Unis sont parties prenantes, lors du traitement de problèmes spécifiquement sud-américains.

     

     

     

     

     

    Changement de dénomination :

     

     

     

    Le 28 décembre 2005, l'ancien ministre de l'extérieur chilien, Ignacio Walker, a proposé que le nom de la Communauté soit changé en Union sud-américaine. Cependant, cette proposition fut rejetée par plusieurs membres pour éviter qu'il y ait confusion entre son sigle et celui des Etats-Unis.

    L'ancienne dénomination de l'Union, « Communauté sud-américaine des Nations » fut abandonnée le 16 avril 2007, lors de la première réunion sud-américaine sur l'énergie à Margarita (Venezuela). La dénomination « Union des nations sud-américaines », ainsi que les sigles UNASUR et UNASUL, furent approuvées par tous les Etats membres durant la rencontre.

    Ces dernières années, l’Amérique latine a connu une nouvelle impulsion dans leur processus d’intégration, scénario dans lequel l’UNASUR a la possibilité de se positionner comme le nouveau moteur de ces processus d’intégration de l’Amérique latine.

     

     

     

     

     

     Lancement de l’UNASUR :

     

     

    Les chefs d’Etat sud-américains au sommet de Brasília (Brésil) qui donna naissance à l’UNASUR en mai 2008.

     

     

     

     

    Le traité constitutif de l'UNASUR a été signé le 23 mai 2008 lors du troisième sommet des chefs d’Etat qui s'est tenu à Brasilia (Brésil). Le traité constitutif prévoit l'installation du siège de l'Union à Quito (Equateur). Le Parlement sud-américain devrait être installé à Cochabamba (Bolivie), tandis que le siège de la banque, la Banque du Sud, se trouverait à Caracas, au Venezuela.

    Le 4 mai 2010, lors du sommet extraordinaire de Campana (Province de Buenos Aires), les chefs d’Etat ont élu à l'unanimité l'ancien président argentin Néstor Kirchner premier secrétaire général de l'Union des nations sud-américaines pour une période de deux ans. Ceci permit à l'UNASUR d'avoir un visage politique à l'international. Cette fonction a été conçue comme première étape vers la création d'un corps administratif permanent visant à mettre en place une union supranationale qui remplacera les organes politiques du MERCOSUR et de la CAN.

    L'UNASUR est notamment intervenue dans des crises politiques en Bolivie en 2008, en Equateur en 2010, et au Paraguay en 2012. Elle s'est également engagée dans la résolution de conflits internationaux comme en 2010 entre la Colombie et le Venezuela.

    Le 24 octobre 2011, l'Union des Nations sud-américaines obtint le statut de membre observateur à l’Assemblée générale de l’ONU après que la commission des affaires juridiques eut approuvé à l'unanimité la demande d'adhésion à l'organisation.

    Après l'Argentine, la Bolivie, le Chili, l'Equateur, le Guyana, le Pérou, le Suriname et le Venezuela, l'Uruguay est devenu, le 1er décembre 2010, le neuvième Etat à ratifier le traité constitutif de l'organisation, atteignant ainsi le nombre de ratifications minimum nécessaire à l'entrée en vigueur du traité.

    Celui-ci est finalement entré en vigueur le 11 mars 2011. Avec l'entrée en vigueur du traité constitutif, l'UNASUR a acquis la personnalité juridique au sommet des ministres des affaires étrangères de Mitad del mundo, en Equateur, où la première pierre du siège du Secrétariat général de l'Union a été posée. 

     

     

     

     

     

     Crise majeure, suspension et retrait d'Etats membres :

     

     

    Cependant, en avril 2018, l'Argentine, le Brésil, le Chili, la Colombie, le Paraguay et le Pérou ont décidé de suspendre leur participation à UNASUR pour une durée indéterminée, faute de « résultats concrets garantissant le bon fonctionnement de l'organisation ». Trois pays ont annoncé leur retrait définitif : la Colombie en août 2018, l'Equateur en mars 2019, et l'Argentine.

     

     

     

     

     

     Etats membres de l’UNASUR  :

     

     

     Drapeau de l'UNASUR.

     

     

     

     

    A°)  les pays membres du MERCOSUR :

    L’Argentine, le Brésil, e Paraguay, l’Uruguay et le Venezuela. 

     

     

    B°) les pays membres de la Communauté andine (CAN) :

     La Bolivie, la Colombie, l’Equateur et le Pérou.

     

     

    C°) les autres pays d’Amérique du Sud  :

     Le Chili, le Guyana et le Suriname.

     

     

     

     

     

     Etats observateurs :

     

     

    Contrairement à l'Union européenne et à l'Union africaine, l'Union des nations sud-américaines admet des membres observateurs.

    Elle a octroyé le statut d'observateur à un Etat d'Amérique centrale, le Panamá, et un Etat d'Amérique du Nord, le Mexique.

     

     

     

     

     

     Territoires non membres :

     

     

     Les territoires sud-américains ne participant pas à l'UNASUR sont :

     

     

    • Les îles Malouines, qui sont un territoire britannique d'outre-mer. L'archipel est aussi revendiqué par l'Argentine, qui l'appelle les Islas Malvinas

     

    • La Guyane, qui est un département français d'outre-mer constituant une région ultrapériphérique de l'Union européenne et faisant, à ce titre, partie de l'Union européenne.

     

    • La Géorgie du Sud et les Îles Sandwich du Sud, qui sont un territoire britannique d'outre-mer.

     

     

     

     

     

    Statut et gouvernance de l'Union.

     

     

    Institutions :

     

     

    L'UNASUR possède plusieurs institutions. Celles-ci sont toutefois encore en formation. Celles-ci sont :

     

    • La présidence pro tempore, qui est exercée successivement par chacun des Etats membres pour une période d'une année. Le président est chargé de préparer, convoquer, et présider les réunions des institutions. De plus, il représente l'Union dans les évènements internationaux, recherche les compromis et de signe des déclarations avec les tiers (avec le consentement des institutions de l'Union).

     

    • Le Conseil des chefs d’Etat et de gouvernement, qui est la principale institution de l'Union. Il se charge d'établir les objectifs politiques, les programmes d'action et les projets du processus d'intégration sud-américaine. Il décide les priorités de sa mise en œuvre par la convocation de réunions ministérielles sectorielles. Enfin, il valide ou rejette les propositions présentées par le Conseil des ministres des relations extérieures.

     

    • Le Conseil des ministres des relations extérieures, qui se réunit chaque semestre. Le président pro tempore peut convoquer des réunions extraordinaires à la demande de la moitié des Etats membres.

     

    •  Le Conseil des délégués, qui a pour fonction la publication des décisions du Conseil des chefs d’Etat et de gouvernement et des résolutions du Conseil des ministres avec le soutien de la présidence pro tempore et du secrétaire général. Le Conseil doit coordonner les initiatives de l'Union avec les autres processus d'intégration régional et sous-régional existant afin de promouvoir la complémentarité des efforts et la création d'un espace de dialogue qui favorise la participation citoyenne dans le processus d'intégration sud-américain.

     

    • Le secrétariat général, qui sous la direction du secrétaire général, est l'institution qui exécute les mandats que lui confient les organes de l'Union et exerce leur représentation par délégation de ces derniers. Le secrétariat siège à Quito (Equateur). Le secrétariat doit soutenir les autres organes de l'Union dans l'exercice de leurs fonctions ainsi que proposer des initiatives et effectuer le suivi des directives prises par ces organes. Le secrétaire est également responsable de la coordination avec les autres organisations d'intégration et de coopération d'Amérique latine et des Caraïbes pour le développement des activités de l'Union. Le secrétaire général est désigné par le Conseil des chefs d’Etat et de gouvernement sur proposition du Conseil des ministres des relations extérieures pour une période de deux ans renouvelable une fois. Son successeur ne pourra pas être de la même nationalité

     

    • Le Parlement sud-américain, qui est l'instance délibérante où sont représentés les douze Etats membres de l'Union des nations sud-américaines. Son siège est dans la ville de Cochabamba en Bolivie.

     

     

     

     

     

     

     Grands axes et politiques menées.

     

     

    Economie :

     

     

    L’économie sud-américaine se caractérise par une forte croissance et compétitivité par rapport au reste du monde, bien qu’elle souffre d’une importante pauvreté et de fortes inégalités. Elle a augmentée de 5, 9%  en 2010 et de 4,2% en 2011.

    L’économie sud-américaine repose sur l’extraction de minerais dans la région amazonienne, et l’agriculture qui est présente dans tous les Etats membres.

     L’industrialisation est de niveau moyen à élevé en fonction des régions, même si la présence d’industries locales d’origine étrangères est forte. Au Brésil et en Argentine, l’industrialisation est très forte. Par ailleurs, le Chili et la Colombie, ont aussi atteint un degré significatif d’industrialisation bien qu’il soit inférieur au brésilien ou à l’argentin.

     

     

     

    Exportations : 

     

     

    Le Brésil et l’Argentine sont considéré comme les puissances régionales économiques de l’Amérique du Sud. Ce sont les deux seuls pays sud-américains à faire partie du G20 .

    Le Brésil et l’Argentine sont également les meilleurs producteurs et exportateurs de produits agricoles d’Amérique du Sud.

    L’Argentine et le Brésil exportent environ , respectivement, 52 millions et 61 millions de tonnes de soja, es plaçant juste derrière les Etats-Unis (qui en exportent environ 96 millions de tonnes). Ils sont aussi les plus importants producteurs de pétrole de la région.

    L’Argentine est l’un des plus importants exportateurs de viande au mondeLa production de viande argentine a été reconnue à plusieurs reprises comme de meilleur qualité. Elle est le premier producteur mondial de tournesol, de yerba maté, de citron et d’huile de soja.

    Elle est le second producteur de miel et de pommes et le plus important producteur de blé d’Amérique du Sud. L’Argentine est également le plus important producteur de vin en Amérique du Sud, le cinquième au monde, et le principal producteur de biodiesel  au niveau mondial. Les productions de gaz naturels et de pétrole sont aussi importantes. Le gisement Aguilar dans la province de Jujuy possède la plus forte concentration de minerais de plomb et de zinc d’Amérique du Sud, et la mine d’Alumbrera dans la province de Catamarca, est l’un des plus importants gisements d’or et de cuivre en Amérique du Sud. L’Argentine est le plus important producteur de logiciels de la région, et occupe la seconde place dans la fabrication de pièces automobiles après le Brésil.

    Le Brésil est le premier producteur mondial de fer et e manganèse et a aussi la plus importante production de coton , d’orange, d’éthanol, de boeufs et de poulets. Les exportations brésiliennes (201,9 milliards de dollars) sont parmi les plus importantes du monde. Il est le plus important producteur mondial de café, et le premier producteur de matériel militaire, de téléviseurs, de semi-conducteurs, de téléphones mobiles, d’ordinateurs, d’automobiles et d’avions en Amérique du Sud. La Bourse de Sao Paulo est le douzième plus grand marché boursier au monde.

    Le Pérou est le premier producteur mondial d’argent, le cinquième d’or, le second de cuivre et de zinc. A noter , qu’il y a une amélioration progressive des infrastructures agricoles, bien qu’elle reste lente, et l’amélioration de l’utilisation des ressources en eau pour la production d’électricité dans la région.

    Le 7 mai 2010, le Chili est devenu le premier membre sud-américain de l’OCDE en raison de ses progrès économiques ses dernières décennies. Le Chili est le premier producteur de cuivre dans le monde et cinq des plus grandes mines dans le monde se situent dans ce pays sud-américain.

    L’extraction et l’exportation de pétrole est notable au Vénézuela. L’Etat vénézuélien dispose de réserves pétrolières importantes; Le Vénézuela est le cinquième exportateur mondial de gaz naturel et possède les plus grandes réserves en Amérique latine.

    Le Brésil a découvert d’importantes réserves de pétrole dans l’Océan Atlantique.

    La Bolivie produit notamment du gaz naturel, des réserves importantes dans cette région ont menée  à la guerre du gaz.

    La Colombie est le principal exportateur de charbon de l’Amérique latine. La mine de charbon du Cerrejon est la plus grande mine à ciel ouvert du monde. Le pays sud-américain est le premier producteur et exportateur mondial d’émeraudes (60%) et le troisième de café et le premier exporter de fleurs aux Etats-Unis.

     

     

     

     

     

    Produit intérieur brut :

     

     

    Le PIB nominal le plus important d’Amérique du Sud est en 2011, celui du Brésil avec 2453 milliards de dollars.

    L’Argentine a un PIB de 437,5 milliards de dollars, et le Vénézuela a un PIB  de 311,4 milliards de dollars.

     

     

     

     

     

     Coopération en matière d'infrastructure :

     

     

    L'Union des nations sud-américaines a commencé ses plans d'intégration par la construction de l'autoroute inter-océan qui a pour but de relier les Etats de la côte Pacifique, notamment le Chili et le Pérou, avec le Brésil et l'Argentine par des autoroutes traversant le continent et connectant la Bolivie, l'intérieur de l'Argentine, du Pérou, et du Chili aux ports. La construction du premier corridor, connectant le Pérou au Brésil, commença en septembre 2005. Elle fut financée à 60 % par le Brésil et à 40 % par le Pérou. Inauguration de l'autoroute en 2013.

     

     

     

     

     

     Coopération en matière énergétique :

     

     

    En matière de coopération énergétique, il y a notamment le projet d'anneau énergétique sud-américain pour que l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay soient alimentés en gaz de Camisea (Pérou) et en gaz de Tarija (Bolivie). Bien que ce projet ait été signé et ratifié en 2006, les difficultés économiques et politiques en Argentine et en Bolivie ont retardé l'initiative. L'accord reste donc plus un protocole qu'un réel projet puisque le Chili et le Brésil ont construit des terminaux pour l'importation de gaz naturel liquéfié de fournisseurs extérieurs.

    Le Gazoduc trans-caribéen est un projet d'intégration énergétique entre la Colombie et le Venezuela. Sa construction commença le 8 juillet 2006 et dura 24 mois. Le gazoduc est géré par les sociétés PDVSA et Ecopetrol, respectivement du Venezuela et de Colombie. Son coût de construction est de 300 millions de dollars.L

     

     

     

     

     

     

     

     Coopération en matière de défense :

     

     

    Le Conseil de défense de l'Amérique du Sud (CDS) a été proposé par le Venezuela et le Brésil pour servir de mécanisme de sécurité régional qui vise à promouvoir la coopération militaire et la défense régionale. L'Argentine, le Brésil, le Chili et la Colombie sont considérés comme les meilleures forces armées d'Amérique du Sud. Le Conseil de défense n'est pas une alliance militaire conventionnelle comme l'OTAN, mais elle assure une certaine coordination militaire régionale.

     A l'origine, la Colombie ne souhaitait pas y prendre parti du fait de ses forts liens militaires avec les États-Unis via le Plan Colombie. Cependant la Colombie finit par adhérer au Conseil le 20 juillet 2008. Peu après la signature d'adhésion du président colombien, la présidente du Chili Michelle Bachelet mis en place un groupe de travail afin d'enquêter et de préparer une ébauche organisationnelle du Conseil. Finalement, le 10 mars 2009, les 12 Etats membres organisèrent la première réunion du Conseil.

     

     

     

     

     

     Libre circulation des personnes :

     

     

    Tout citoyen Sud-Américain peut visiter un pays d'Amérique du Sud (hormis la Guyane et le Suriname) autre que le sien pendant au plus 90 jours en n'ayant besoin de ne présenter que ses papiers nationaux d'identité. Depuis le 28 juin 2008, le passeport n'est désormais plus requis.

     

     

     

     

     

     Coopération en matière d’éducation :

     

     

    Le ministre de l'éducation du Paraguay, Víctor Ríos, a déclaré que la création d'une Université de l'Union des nations sud-américaines était l'une des priorités de la présidence paraguayenne.

     

     

     

     

     

     Démographie :

     

     

     L’UNASUR avait en 2008 une population de 388 millions d’habitants.

     

     

     

     

     

     Monnaie unique sud-américaine :

     

     

    Après la constitution de l'UNASUR, les discussions ont porté sur la création d'une union monétaire entre les Etats de la région, de la même façon que l'euro pour l'Union européenne.

    Cette monnaie devrait être émise au cours des années 2010 par la Banque du Sud. Celle-ci a été créée en 2007.

     

     

     

     

     

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    Vidéos annexes  :

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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