• Le nationalisme est la seule voie

     

     

     

      L’aliénation identitaire, historique et politique d’un peuple :                

     

     

    Comment peut-on vouloir se faire accepter et reconnaitre par un pays qui empêche votre peuple, votre territoire ainsi que vous même de posséder ses propres emblèmes identitaires (drapeau, devise, hymne,...) ?

    Comment peut-on respecter un pays qui utilise depuis des lustres, les élites politiques de territoires colonisés qu’il maintient sous sa domination, ceci pour les seuls intérêts et le seul rayonnement de la civilisation française ?

    Comment peut-on croire à un pays impérialiste européen qui s’est empressé au lendemain de la Seconde guerre mondiale (1946), non par ailleurs sans arrière-pensée, de « prendre des mesures » pour maintenir certains territoires extra-européens sous sa domination, tels des « trophées », alors que ceux-ci devaient prendrent leur indépendance, tout comme la quasi-totalité des autres peuples et territoires colonisés du monde sous le joug d’empires coloniaux européens impérialistes, colonialistes, expansionnistes et racistes ?

    Comment peut-on admirer un pays qui laisse des territoires extra-européens mais sous domination française en état incontestable de sous-développement et d’arriération, sans véritables économies, et, qu’il maintient sous son joug depuis la loi de départementalisation depuis 1946,  quand la « vraie France » hexaonale, elle, est globalement développée depuis bien longtemps ?

    Comment des personnes issues de peuples qui ont souffert, qui ont été asservis et humiliés durant des siècles, peuvent-elles faire de « l’aplat-ventrisme » à ce point pour  « se sentir français » et vouloir être intégrés à la société française ?

    Comment (dans une logique wokiste) peut-on se battre pour vouloir «  imposer »  en France l’histoire de l’esclavage effectués par les esclavagistes français, alors que cette histoire fait certes partie de l’histoire coloniale française, mais ne fait en aucun cas partie de « l’Histoire de France » (qui est notoirement ethnocentrée et eurocentrée !)  ?

    Pourquoi ces mêmes personnes en mal d’acceptation, sont-elles incapables de s'organiser entre elles, de défendrent leur propre culture, leur propre identité, et les intérêts politiques, économiques et sociaux de leur propre territoire d’origine ?

    En réalité, ces  personnes et ces peuples encore maintenus sous tutelle, ne sont que des  « sujets exotiques »  pour la France colonialiste, paternaliste, assimilationniste et soi-disant universaliste.

     

     

     

     

     

    Identités et territoire, le cas de la Guyane :

     

     

    La Guyane est sous la domination de la France depuis 1503; c’est à dire depuis plus de 5 siècles...

    La Guyane est historiquement une  création coloniale, tout comme par ailleurs l’ensemble des pays des Amériques.

    Ainsi, en Guyane, on pourrait résumer de cette façon, les rapports de domination anthropologique entre les « Trois cultures »  :

     

    1. La culture française, qui domine politiquement, culturellement, économiquement et militairement la Guyane.
    2. La culture créole guyanaise, qui est la culture intermédiaire et la culture-socle du territoire sud-américain. Sans aucune souveraineté, elle sert de facto et depuis des lustres, d'agent colonial du colonisateur français en Guyane.
    3. La culture amérindienne de Guyane, la culture autochtone, mais quelque peu discrète, quasi  effacée et clairement marginalisée par la colonisation et le colonialisme.

     

     

    Par ailleurs, la Guyane n’a à proprement parler pas d’identité politique propre puisqu’elle s’est "contentée" d’opter pour la « départementalisation » juste après la colonisation, ce qui revenait en fait à un simple processus de « mimétisme institutionnel » et « d’assimilation ».

    Je souligne, que l’ensemble des départements hexagonaux de la France forment une unité territoriale et géographique en Europe Occidenrale.

    Quand à la Corse, c’est une île mediterranéenne et européene, qui se trouve à « proximité immédiate » de la France hexagonale.

    Alors oui, les Guyanais sont certes un peuple et ils ont un territoire, mais ils ne possèdent pas de gouvernement propre.

    Par conséquent, les Guyanais ne forment pas une « nation » selon le droit international. 

    Puiqu’en réalité, le peuple guyanais, s’est montré objectivement incapable de s’approprier juridiquement le territoire sud-américain en tant que  « peuple et nation »  ( même partiellement ).

    Concrètement, le peuple guyanais n’est tout simplement pas « propriétaire » de la Guyane et n’en n’est même pas "locataire:".

    Quand aux Amérindiens qui peuplaient depuis des millénaires ce qui allait devenir la Guyane, ils devraient avoir la reconnaissance de leur « antériorité historique » et être officiellement reconnus comme les  « Premières nations »  du territoire sud-américain, et ceux par rapport à la période esclavagiste et coloniale du territoire.

    En effet, les peuples amérindiens de Guyane ne constituent clairement pas dans le territoire une culture dominante.

    Toutefois, ils sont « chez eux », et ils ont  le droit légitime de vouloir que leur(s) culture(s) ainsi que leur histoire(s), soient plus présentes dans l’espace public guyanais.

     

     

     

     

     

    Le nationalisme comme seule voie politique structurée :

     

    La question identitaire en Guyane est majoritairement pensée de façon naïve et abstraite par le peuple guyanais qui se pense être un  modèle de « vertus multiculturels ».

    Hors, le peuple guyanais, sombrerait probablement dans une anarchie identitaire, culturelle  et politique entre les diverses composantes ethniques de sa population, si le colonisateur français  « pliait bagage » subitement.

    Cela, à l’instar de nombreux autres peuples nouvellement décolonisés qui n’avaient strictement aucune « culture de l’Etat-nation moderne » ( puisqu’ils étaient auparavant dominés et colonisés ) et qui ont fini par prendre leur indépendance.

    Autrement,  l’indépendantisme guyanais, est globalement une non-réussite en Guyane

    Puisque ce territoire sud-américain n’est même pas en mesure d’entamer officiellement un processus de décolonisation ou de changer de statut.

    D'autre part, le mouvement indépendantiste guyanais, est une « petite structure locale » très ancré localement et « totalement inconnu » en France ou bien à l’étranger.

    Par ailleurs, on peut se rendre compte que l’Outre-Mer dans lequel la Guyane est imbriquée, est un concept purement artificiel  crée de toutes pièces par le colonisateur français.

    Ce concept du colonisateur français, empêchant en partie le peuple guyanais de se penser par lui-même.

    Bref, une « Nouvelle  Guyane » devenue une nation, pourrait avoir un destin vraiment différent par rapport aux autres territoires de sa région proch, pour peu qu’elle soit correctement gouvernée, elle pourrait devenir une terre moderne et dévelopée.

    C’est pourquoi le nationalisme que je défend, est ce que je considère comme une réaction  tout à fait légitime face à la colonisation identitaire, politique et culturelle française du peuple et du territoire guyanais.

    En effet, je considère que le peuple guyanais doit gérer lui-même ses propres affaires et disposer du droit à l’autodétermination.

    Je considère également que le peuple guyanais a le droit exclusif d’élaborer et de définir lui-même sa propre identité.

    Autrement, de par l’Histoire, le colonialisme qui perdure en Guyane a imbriquée ce territoire dans un « carrefour des civilisations ».

    Mais, politiquement et historiquement, la Guyane demeurera- t'elle toujours une « enclave colonisée » ?

    En sera t’il toujours ainsi, dans cette partie de l’Amérique du Sud ?

     

     

     

    Réagissons, le pouvoir au peuple   !

     

     

     


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