Le secrétaire général des Nations Unies (ONU), António Guterres, a salué la rencontre que le président du Guyana, Irfaan Ali, et le président vénézuélien Nicolás Maduro auront le jeudi 14 décembre. Concernant les observateurs, il a expliqué qu'il s'agit de Courtney Ratray, chef de cabinet de Guterres, et Miroslav Jenca, secrétaire général adjoint pour l'Europe, l'Asie centrale et les Amériques.             

Le secrétaire général des Nations Unies (ONU), António Guterres, a célébré la rencontre que le président vénézuélien Nicolas Maduro et le président guyanais, Irfaan Ali, tiendront jeudi 14 décembre. Il a annoncé qu'il enverrait deux observateurs de l'organisation.

Les observateurs qui assisteront à cette réunion sont Courtney Ratray, chef de cabinet de Guterres, et Miroslav Jenca, secrétaire général adjoint pour l'Europe, l'Asie centrale et les Amériques, qui se rendront prochainement à Kingstown, la capitale de Saint-Vincent-et-les Grenadines où tiendra la réunion, a expliqué le porte-parole de Guterres, Stéphane Dujarric.

Selon Dujarric, le secrétaire général "loue" les efforts du président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, et du premier ministre de Saint-Vincent, Ralph Gonsalves, pour avoir rendu possible cette rencontre. Il a exprimé son souhait que cela serve "à une désescalade immédiate des tensions" entre les pays.

Guterres a déclaré qu'il ne prenait pas parti dans le différend territorial entre les deux pays, qui se disputent l'Essequibo, un territoire de 160 000 kilomètres carrés qui fait désormais partie du Guyana.

Le président Ali a insisté mardi sur le fait que sa rencontre imminente avec Maduro avait pour objectif de réduire les tensions mais pas de négocier la frontière terrestre entre les deux pays.

Ali et Maduro se rencontreront ce jeudi à Saint-Vincent-et-les Grenadines, lors d'une réunion parrainée par Lula da Silva pour aborder l'escalade du conflit bilatéral autour de l'Essequibo.

Maduro a pour sa part déclaré lundi qu'il espérait que cette réunion serait un "point de départ vers la reprise des négociations", qui ont été "perturbées ces dernières années".

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