Tout cela à cause de plaques d’immatriculation. L’armée serbe a été mise en état d’alerte renforcée lundi soir après les récentes tensions au Kosovo voisin où ont eu lieu des tirs sporadiques et des explosions et où des barrages routiers ont été érigés.         

La situation était déjà sous tension depuis de nombreuses années dans ce pays d’1,8 million d’habitants, plus petit que l’Ile-de-France, qui s’est déclaré indépendant de la Serbie depuis février 2008, une décennie après une guerre meurtrière entre force serbes et rebelles albanais, terminée par des bombardements de l’OTAN sur la Serbie. Le Kosovo n’est toujours pas reconnu par Belgrade, ou par la Russie, ainsi que par cinq pays de l’Union européenne (Chypre, Grèce, Espagne, Roumanie et Slovaquie), mais tente de créer un Etat à part entière dans cette région des Balkans à l’histoire si compliquée.

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