Le quatrième tome de l’intégrale Thorgal vient de paraître !           

Cette fois-ci, nous retrouvons dans le livre l’intégrale du cycle de Shaïgan-sans-merci, du tome 18 au tome 23. Oui, six albums réunis dans un même bouquin, il y a du poids sur l’étagère : « L’épée-soleil », « La forteresse invisible », « La marque des bannis », « La couronne d’Ogotaï », « Géants » et « La cage ». De l’ancien, du mythique, du glorieux.

En couverture, celle par qui tout arrive, Kriss de Valnor.

 

 

 

 

 De l’autre côté, on retrouve comme toujours une planche complète, extraite cette fois-ci de l’album « Géants ». Une scène de fuite, dynamique. L’orage nocturne a permis au dessinateur de jouer comme il l’aime avec les ombres et les lumières.

 

Vous en reprendrez bien une tranche ?

 

 

 

 

 Sous la jaquette, le recueil affiche son orangé habituel. Quelques repères chronologiques et anecdotes sont insérés dans la jaquette. Ce seront les seules distractions, le reste de l’ouvrage étant entièrement destiné aux planches, au dessin, à l’histoire.

 

 

 

 

Un marque-page de luxe accueille le lecteur en première page. Il reproduit une illustration aperçue en janvier 1992, en couverture de la revue Hello Bédé qui proposait à l’époque des prépublications d’albums du Lombard. On y voit Thorgal portant le malheureux Migaïl, peu avant sa mort, dans l’album « L’épée-soleil ». Les frondaisons affichent en filigrane le visage de celle qui est responsable des malheurs des deux hommes.

 

Si Rosinski sera à nouveau publié dans Hello Bédé l’année suivante avec sa série Hans, on peut quand même noter que « L’épée-soleil » fut le tout dernier album de Thorgal prépublié dans la revue, disparue en 1993.

 

 

 

 

 

 

La page de titre, vous voyez, je ne vous ai pas menti.

 

 

 

 

Voici quelques planches feuilletées dans l’album. Ces deux pages sont extraites de « La marque des bannis ». L’encrage est épais, comme la pénombre qui règne dans les souterrains de la forteresse.

 

 

 

 

Et voici deux pages lumineuses, éclairées par le soleil. Avec une pointe de science-fiction médiévale, extraite de « La couronne d’Ogotaï ». On peut remarquer que certaines cases presque blanches laissent beaucoup d’espace pour la mise en couleur des fonds.

 

 

 

 

 Cette intégrale Niffle devient un indispensable de la bibliothèque du fan. Elle permet une relecture différente, plus contemplative. Mais attention au poids sur l’estomac, si vous tentez de la lire dans un hamac. On en oublierait presque son prix, tout à fait raisonnable pour six albums, 49 euros.

 

 Un petit rappel des liens qui vont bien pour tout savoir de cette intégrale !

 

 

 

 

 

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